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hyrule
73 abonnés
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4,0
Publiée le 14 février 2010
Je ensais que j'allais me retrouver devant un film avec les effets spéciaux dépassés et un scénario très banal mais en fait non. On est hypnotisé par le film, on s'attache aux personnages, qui reflètent bien la société (lâches et menteurs). On est pris dans le film jusqu'au dénouement, qui d'ailleurs est assez amusant.
Romero attaque sa carrière par le filon qu’il disséquera toute sa vie. Pour l’instant il n’a pas grand-chose à mettre sur la table, une bonne bande de potes, et un don certain pour tenir une caméra. Titubante, toujours inclinée dans des angles improbables, noyée dans un beau noir & blanc avare de lumière, elle suit l’histoire au plus près dans une atmosphère lourde évoquant largement Hitchcock. Mais le budget absent se fait sentir. On est en 1968, et certaines scènes paraissent dix ans de plus. Les zombies ne se reconnaissent qu’à une démarche mal assurée et quelques traces de talc sur le visage. Le scénario, cinq pages tout au plus, s’éloigne peu des trois unités, temps, lieu et action – c’est moins cher en décors. Les grandes règles du genre sont encore à l’étude ; certaines vont s’installer, d’autre disparaitre. On a beaucoup glosé sur la dimension politique du film. C’est vrai, à l’époque donner les commandes à un black est osé. Pour le reste, il s’agit essentiellement d’un groupe de personnages bigarré abordant une menace chacun à sa façon. Les caractères sont plutôt recherchés, mais enfin de là à initier une analyse sociale, il y a une marge. Reste que sans être le premier, on a bien là un des principaux modèles d’une mouvance à part dans le cinéma d’horreur.
Que l'on soit clair, je met cinq étoiles parce que j'ai un grand respect pour le réalisateur, et de ce qu'il a apporté au genre. Tout d'abord, "La Nuit des morts-vivants" est le premier film de morts-vivant à voir le jour, ce qui n'est déjà pas anodin pour tous les amateurs du genre et c'est donc un film à retenir. Ensuite, Romero réalise cette œuvre avec uniquement 12000$ de budget, difficile de prendre toutes les dispositions désirées avec si peu de moyens, on va dire que c'est à cause de cela que les acteurs hormis Duane Jones, sont très moyens voire passablement mauvais pour Judith O'Dea par exemple. Niveau maquillage aussi, c'est la genèse des zombies, on se contente donc d'hommes faiblement maquillés (merci le noir et blanc), et que le scénario ne paie pas de mine lorsque l'on est habitué depuis tout jeune à voir des films regorgeant de péripéties mais tiens tout de même en haleine, et ce n'est pas l'ennui qui vient perturber le visionnage. Bref, c'est vraiment le fait d'assister un genre d’avènement qu'il est important de garder en tête en regardant ce film, celui qui aura ouvert la voie à tous les autres.
La Nuit des Morts-Vivants constitue une date clé pour le cinéma fantastique. En effet, c'est le premier film de l'histoire où apparaissent des zombies, sur fond de critique sociale. Son influence a donc été très importante pour le cinéma américain, au point d'être de nombreuses fois copié. C'est un peu le "Terminator" du genre. Ce classique peut-il plaire toujours autant aujourd'hui ? Question difficile, car il faut reconnaître que le film a bien vieilli et que les morts-vivants sont devenus plutôt risibles. Néanmoins, la tension reste toujours présente, avec de formidables numéros d'acteurs. La dernière scène est quant à elle totalement surprenante pour un film des années 1960... Quoi qui l’en soit, tout amateur du genre doit voir La Nuit des Morts-Vivants pour un enrichissement culturel certain !
Un de ces films d''horreur cultes qui a pris un sérieux coup dans l'aile avec le temps. Aujourd'hui il ne reste qu'un soupçon de suspense surtout entretenu par la petite zic assez flippante bien que répétitive à souhait. Mais on y retrouve aussi ce qui sera la base de nombreux célèbres films d'angoisse/horreur dans lesquels il n'y a aucune autre porte de sortie pour les 'héros' à part subir une angoisse étouffante ou bien affronter la menace mortelle. A une différence près tout de même. Mais c'est à chacun de la découvrir. A noter aussi quelques anachronismes comme le zombie et le canapé immolés avec de l'essence qui se consument en 5 mns ou le cadavre du 1er étage dont on se demande pourquoi il est là puisque les zombies sont dehors. Mais bon, "la nuit des morts-vivants" de Romero reste inévitable pour tout amateur potentiel de ce style de film.
La Nuit des morts-vivants reste, plus de cinquante ans après sa sortie, un modèle d’efficacité qui sait rythmer ses plans sans aborder le montage comme une chaîne d’abattoir – les séquences d’épouvante sont lisibles, ce qui décuple leur potentiel traumatique –, qui place judicieusement sa caméra au plus près des personnages, si bien que nous vivons avec eux l’invasion, qui bénéficie en outre d’une photographie au noir et blanc superbe. Avec un petit budget, George A. Romero prouve que la vision artistique transcende les moyens matériels et économiques ; car le cinéaste ne se contente pas de mettre en scène une attaque de zombies, non il compose un huis clos dans lequel s’invite l’Histoire des États-Unis, encore brûlante. Des mouvements de contestation afro-américains aux répressions sanglantes, des menaces d’une attaque nucléaire à cette paranoïa collective qu’engendrent les médias. En ce sens, le long métrage constitue une parabole politique incisive et réussie : la vraie menace n’est pas celle qui vient de l’extérieur et qui s’évanouit devant des flammes, la vraie menace est celle qui sévit à l’intérieur d’une même maison et qui oppose les hommes en raison d’une discrimination raciale. Dès lors, l’unité domestique devient un champ de force qui attire à lui tous les maux dont souffre la société : c’est un corps témoin des luttes intestines qui déchirent le pays, de la même manière que les cris de cette mère qu’on massacre résonnent encore et encore dans la cave. Si La Nuit des morts-vivants marque un tournant dans la représentation de l’horreur au cinéma, il est également un grand film sur le repli communautaire à l’heure du confinement, appelant en creux à l’entraide et à l’harmonie entre les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau.
La nuit des morts vivants est une œuvre fondatrice qui a révolutionné le traitement des zombies au cinéma. Ce classique renferme également une critique acerbe de l’intolérance de la société américaine des années 60. Le manque flagrant de moyen se fait lourdement sentir mais le film conserve encore aujourd’hui son essence révolutionnaire et violente qui lui donne un cachet unique.
Certes c'est un film d'un autre age. Ceux qui aiment les vieux films américains adoreront, moi ce n'est pas ce que je préfère mais j'avoue que ce film m'a paru très bien. On sent que les acteurs s'appliquent pour jouer leurs rôles en profondeur, et qu'une importance est donné aux expressions du visage (vieille école ?). Même pour les zombies. Chaque personnage à son caractère propre qui est mis en confrontation avec les autres personnages. Bonne mise en scène, on ressent de l'angoisse, il y a du suspens. Bref c'est un très bon film.
Oeuvre fondatrice du film de morts-vivants, "La Nuit des morts-vivants" de George A. Romero, le maître incontesté en la matière en horrifia plus d'un à sa sortie. Tourné à la façon d'un documentaire en noir et blanc, le film de Romero offre une vision très noir du monde où les hommes sont parfois plus à craindre que les zombies. Ainsi, durant la première heure, Romero s'intéresse plus aux relations entre les différents rescapés qu'aux attaques des morts-vivants. Si le film apparaît parfois ennuyeux (le personnage principal qui installe les défenses pendant un quart d'heure, c'est gentil, mais ça n'apporte pas grand chose à l'histoire), il se révèle totalement terrifiant dans ses dernières minutes, ultra-violentes pour l'époque. Les zombies de Romero ne sont qu'un miroir des injustices de la société et le plan final, saisissant, est l'aboutissement des idées très pessimistes de Romero. Les visions cauchemardesques de festins anthropophages et la hargne du héros principal qui doit faire face aux zombies et aux humains ont fait de ce film un véritable objet de culte. Romero a inventé un genre qui donnera plus tard naissance à bien des chefs d'oeuvres en commençant par cette nuit des morts-vivants dont on ne ressort pas intact.
Whaouuuu ! j'ai the nigth of the living dead au moins deux foit et j'ai plus kiffée la deuxième foi . George A. Romero Nous invente a nouveau film de type d'horreur qui est aujourd'hui très populaire . C'est par contre que le budget était très limitée ;Normales car il été fait dans les année 1968 et puis c'est le premier film de George A. Romero et il tous simplement magnifique . La Bande-Originale est flipante ;un montage rien à redire et une histoire géniale ha oui la realisation aussi elle est magnifique . Les acteur jouent super bien en plus Rec c'en est inspirée pour la fille malade et qui mort sa mère . La quand la fille mort-ça mère j'ai été choquée tellement on est prit dans l'ambiance des le départ .Les personnage sont sympa a par le père de famille qui lui n'est pas du tous sympa . Il y a de l'humour noir ,des bon effets spéciaux même si les zombie sont pas super bien fait ,quelque moment trash . Donc pour conclure ce film d'horreur de zombie est fait partie de mes film préférer . Je vous shouete un tres bon film et si vous des mort proche et qu'il sont restez chez vous .
Malgré la qualité générale de l'image et de la bande sonore criarde et plutôt agaçante le film réussi à nous plonger dans une atmosphère particulière et oppressante. Le film devient intéressant lorsque les relations entre les différents s'installent mais cela n'intervient qu'au milieu du film. En bref le rythme est disparate, des interprétations quelquefois surjouées et surprenantes, une musique agaçante, des maquillages minimalistes et peu convaincant c'est finalement le propos du film qui sauve un peu l'oeuvre. Une référence du genre aujourd'hui bien datée.
Un chef d'oeuvre du film d'horreur,tout simplement. Et comme dans tous les films de Romero,un certain message politique est véhiculé;ici le racisme,sujet brulant à l'époque,pourtant Romero n'hésita pas à confier le role principal à un noir,qui d'ailleurs sera abattu froidement après pourtant avoir répondu aux sommations ...Un coup de pied dans la fourmilière,comme on dit!!!
Avec "La Nuit des morts-vivants", Romero a eu l'intelligence de comprendre que la plus grande force de son récit résidait dans sa simplicité. Cette dernière se traduit par un postulat épuré : une horde de morts-vivants tentent de dévorer un groupe de survivants, ces derniers étant barricadés dans une maison. Et c'est très certainement de là que Romero tient son efficacité.
Si la mise en scène du cinéaste est percutante, alternant plans larges et gros plans, nous faisant redouter ce qui se trouve, ou ne se trouve pas, dans le cadre, avant de nous mettre face à l'horreur, c'est tout autant le travail sur le son qui terrifie. Le bruit assourdissant du sang qui s'oppose au mutisme de Barbara, la radio dont les informations passent constamment en fond ainsi que les bruits que l'on entend à l'extérieur, tout est là pour maintenir la tension. Et c'est bien la plus grande qualité de "La Nuit des morts-vivants" : sa forme anxiogène, qui ne laisse aucun moment de répit au spectateur.
Cependant, l'axe horrifique n'est que le premier plan d'une intention plus ambitieuse : celle de réaliser une œuvre à charge contre les médias, mais aussi qui dépeint une humanité en crise. Les protagonistes se révéleront donc dans l'action - la lâcheté de Harry ou l'impulsivité de Judy - et il est d'ailleurs décevant d'avoir besoin d'appuyer davantage lors de scènes, certes pas inintéressantes à l'occasion mais, inutilement bavardes. L'horizon politique est quant à lui extrêmement déstabilisant, autant dans sa façon de faire passer d'une horreur organique, celle des morts-vivants, à celle du quotidien d'une société, par le biais de reportages, mais aussi dans la représentation de médias de masses. En effet, seuls contacts que les protagonistes ont avec l'extérieur, ils semblent y accorder toute leur attention (les yeux fixer vers l'écran) alors même que la désorganisation est évidente et que les consignes changent d'une heure à l'autre.
Si "La Nuit des morts-vivants" n'est pas exempt de défauts, de rythmes et d'écritures notamment, il reste un long-métrage formellement audacieux, et au regard, aussi bien sur l'être humain que politique, assuré. Une œuvre forte, bien qu'imparfaite, au final tant glaçant qu'inévitable, et qui laisse place à une série de photographies qui offrent au film une dimension supplémentaire.