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inspecteur morvandieu
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3,5
Publiée le 31 octobre 2024
L'histoire se déroule à Broadway à l'époque de la Prohibition. Un auteur tente de monter sa pièce et se voit imposer la fiancée sans talent d'un truand. Avec cette comédie, Woody Allen délaisse la plupart de ses questionnements existentiels pour s'interroger sur la création artistique. Est-elle essentielle? Est-elle intellectuelle? Les réponses du cinéaste sont ironiques et s'inscrivent dans une farce sans prétention. La répétition de la pièce de théâtre tourne à la foire d'empoigne par la faute de comédiens moins sensibles à la création qu'à leur image. La vanité des uns et les états d'âme des autres sont autant d'obstacles avec lesquels l'auteur doit composer. L'autre ressort comique montre le dramaturge s'en remettre à l'imagination d'un truand inculte -suprême ironie d'Allen- pour avancer ou corriger son écriture! Allen raille le narcissisme de l'auteur et démontre son inaptitude devenue humiliation. N'est pas artiste qui veut, l'art n'est pas indispensable, semble dire le réalisateur dans un film où il ne joue pas (en dépit que le rôle principal lui eût allé comme un gant) mais d'où ne sont pas absents, évidemment, ses dialogues et ses blagues caustiques.
Scenario pour le moins original avec des rebondissements qui nous amènent ailleurs que là ou l'on s'attendrait aller. Et c'est rare au cinéma finalement. Le côté rétro est bien mis en scène. On regrette le jeu un peu excessif des acteurs.
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1,0
Publiée le 15 février 2021
Allen prend un concept très prometteur et parvient d'une manière ou d'une autre à réaliser un film dépourvu d'hilarité. Le dramaturge idéaliste John Cusack trouve le soutien d'un gangster pour monter sa pièce. Le problème c'est que la maîtresse bimbo du gangster Jennifer Tilly doit jouer le rôle de psychiatre dans la pièce. L'homme de main Chazz Palminteri est envoyé pour garder Tilly et l'aider à jouer, mais il fait des suggestions qui améliorent considérablement la qualité de la pièce de Cusack. Cela devrait être hilarant mais ce n'est pas le cas. Je ne pense pas avoir eu un sourire une seule fois pendant tout le film. J'ai commencé à croire qu'il est totalement impossible pour Allen d'écrire des personnages vraiment sympathiques ou attrayants même dans les contraintes d'une fable aussi large que celle-ci. Presque tous les personnages que nous voyons à l'écran sont égoïstes, odieux et méchants. Trop de scènes sont mises en scène comme si c'était le chaos. Par exemple j'ai perdu le compte du nombre de scènes qui commencent ou se terminent avec un groupe de personnages stationnés à différents endroits du plateau et qui crient leurs répliques les uns aux autres souvent en même temps de sorte que la scène est réduite à un mur de bruit incohérent. Apparemment la majeure partie de la comédie est censée provenir des interactions entre l'homme armé agité de Palminteri et la bimbo de Tilly. Malheureusement, leurs scènes sont incroyablement désagréables. Au moment où le film lui-même arrive à sa conclusion sans surprise on se rend compte qu'aucun de ces personnages ne nous intéresse et que nous voulons récupérer le temps qu'Allen et ses sous-fifres nous ont volé. Un véritable test d'endurance qui s'apparente à la chirurgie dentaire sans le soulagement de la novacaïne...
La Comédie néo-noir de Woody Allen. Un culte hilarant, répondant avec grâce, aux codes du pure chef d'œuvre cinématographique. Un morceau d'art, terriblement paradoxale, séduisant sédiments par sédiments, les cœurs abasourdis des quelques spectateurs, restés encore sous le choc. Un grain houleux, une lumière frivole... Une fois de plus, un énième Allen, entre dans la légende...
Je me suis beaucoup ennuyé... On accroche ou non à l'ambiance, la luminosité jaune crasseuse et les petits coups de mafieux prévisibles. Très moyen, pour moi. Les personnages sont lourds, les dialogues moyens.
Un scénario faible, un film ennuyeux. Le seul détail intéressant est le talent d'écrivain d'un truand mais c'est très loin de suffire à un bon film. Même en faisant abstraction de John Cusack (qui a l'habitude de surjouer), je n'arrive pas à trouver de points positifs. J'ai attendu la fin (convenue mais qui est amenée tout de même très abruptement) avec impatience
Cette comédie mise en scène par Woody Allen et coécrite avec Douglas McGrath nous propose un scénario, certes intéressant, mais nous offrant une histoire ne ressemblant pas à du Woody Allen. Une intrigue plus policière et moins sentimentale. Le charme et la poésie ont disparu, laissant même par instant, la place à quelques scènes plutôt "vaudevillesques". Scénario obligeant, les personnages sont trop théâtrales, seul John Cusack semblant naturel dans son rôle de scénariste. Heureusement le casting nous réserve de grandes satisfactions avec les belles prestations de Dianne Wiest et la présence du charismatique Joe Viterelli dans le rôle de chef des mafieux.
Comme souvent chez Woody Allen, on met un certain temps à comprendre où il veut en venir. On a donc une intrusion dans les arcanes de l'art dramatique, de l'auteur autosatisfait au producteur véreux en passant par les acteurs capricieux. Tout cela est délicieux d'autant que ces damas sont amusantes, mais ça à tendance malgré tout à s'étirer et à tourner en rond. Et puis vient la surprise en la personne de Chazz Palminteri, qui parti d'un rôle "cheveux sur la soupe", va gagner avec brio une place considérable dans le récit. On a donc à l'arrivée un auteur qui spoiler: se laisse bouffer sa pièce et un autre qui va jusqu'à tuer pour en assurer le succès. Etonnant même si la fin est un peu fleur bleue.
Woody Allen à son meilleur. On a tellement dit qu’il avait tendance à se répéter qu’on en oublie que ses scénarios, pris isolément, sont pleins de surprises. Coups de feu sur Broadway est très bien écrit, avec quelques répliques parmi les plus drôles d’Allen, un sens du rythme qui reste la plus grande qualité du réalisateur selon moi, et une mise en scène (comme souvent) malheureusement un peu plus fade. John Cusack est un peu fade lui aussi, mais il est très très bien entouré, à commencer par Dianne Wiest, l’une des actrices les plus sous-estimées que je connaisse, qui est ici exceptionnelle dans le registre comique.
Coup de feu sur Broadway est un film qui oscille entre les multitudes de tracas d'un Woody Allen un peu en surchauffe. Un long métrage qui carbure à toute vitesse et qui par instant s'égard et agace, les questionnements et réflexions sur l'art et la condition humaine sont toujours aussi intéressante mais trop garnis selon moi. Le scénario est génial loin s'en faut, intelligent, pertinent et un brin cocasse mais trop éparpillé ... J'apprécie par contre le rapport aux comédiens, toutes les partitions sont aux diapasons, tous répondent présent et parviennent à se mettre en valeur tout aux long du film. Coup de feu sur Broadway est néanmoins un long métrage plaisant et tantôt assez émouvant.
Ce film n'est clairement pas le meilleur de Woody Allen! Si l'esthétique et l'ambiance de la prohibition est bien rendue, le film possède beaucoup trop de défauts! L'idée de base est pourtant très bonne, mais elle est gâchée par les personnages et la fin qui est très illogique. A part Cheech, chaque personnage est difficile à supporter, le héros manque de charisme, de profondeur et d'envergure, Olive est insupportable, l'actrice qui fait Helen surjoue en permanence etc... Certains gags sont cependant bien trouvés mais ils restent rares
J'avais bien aimé ce film à sa sortie, un des premiers Woody Allen que j'ai vus. L'idée de départ est fraiche et originale, et on est surpris par l'orientation prise par l'histoire. Cependant, je viens de le revoir, avec moins de plaisir cette fois. L'effet de surprise passé, il est difficile de ne pas être gêné par le côté caricatural de nombreux personnages; en particulier le personnage de David est vraiment trop niais. Heureusement, il y a le truand dramaturge, incarné par Chazz Palminteri, qui vient mettre un peu de vie dans l'histoire.
Un scénario assez approfondi pour une comédie bien sûr mais qui flirte avec le drame sans y entrer, une variation de style intéressant pour Allen. En revanche je n'ai pas du tout aimer le jeu de Dianne Wiest pas drôle et assez lourd.