AlloCiné
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Votre avis sur Frankenstein ?
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Ce film est un pur chef d'œuvre tant au niveau du fond que de la forme.
L'esthétique est incroyablement soignée (l'escalier magistral sans rambarde notamment), les costumes, les décors...la réalisation est magistrale.
Le casting est parfait et je pèse mes mots. Brannagh irradie littéralement, fort et fragile à la fois. Mais tous les personnages secondaires ont un rôle clé à jouer dans l'histoire (le père et la mère de Victor, Justine qui est secrètement amoureuse de Victor depuis toujours, Elisabeth, son ami de la fac, son mentor, en passant par le vieil homme aveugle dans l'auberge) et tout cela amène du corps, de la puissance à l'histoire. On sent une vraie cohérence dans la narration, sans doute parce que le film est à la fois joué et réalisé par Kenneth Branagh (Victor Frankenstein) lui même.
Des thèmes très forts et universels y sont abordés : l'ambition, l'obstination, le refus de lâcher prise, la peur de la mort, la vie éternelle, la gloire, la quête d'identité, l'abandon, le rejet, la fidélité à soi même... N'importe qui peut s'y retrouver. Ces thèmes sont traités à bras le corps avec une morale forte.
La scène d'amour est mémorable dans sa justesse, sa sensualité et son esthétique, portée par un thème musical à vous déchirer le cœur. La BO du film tout entière est un bijou d'ailleurs.
Ce film nous rappelle que le monstre n'est pas forcément celui qu'on croit. C'est une réflexion magnifique sur la vie.
C'est ce que j'appelle une œuvre complètement aboutie. Le chef d'œuvre d'une vie.
L'esthétique est incroyablement soignée (l'escalier magistral sans rambarde notamment), les costumes, les décors...la réalisation est magistrale.
Le casting est parfait et je pèse mes mots. Brannagh irradie littéralement, fort et fragile à la fois. Mais tous les personnages secondaires ont un rôle clé à jouer dans l'histoire (le père et la mère de Victor, Justine qui est secrètement amoureuse de Victor depuis toujours, Elisabeth, son ami de la fac, son mentor, en passant par le vieil homme aveugle dans l'auberge) et tout cela amène du corps, de la puissance à l'histoire. On sent une vraie cohérence dans la narration, sans doute parce que le film est à la fois joué et réalisé par Kenneth Branagh (Victor Frankenstein) lui même.
Des thèmes très forts et universels y sont abordés : l'ambition, l'obstination, le refus de lâcher prise, la peur de la mort, la vie éternelle, la gloire, la quête d'identité, l'abandon, le rejet, la fidélité à soi même... N'importe qui peut s'y retrouver. Ces thèmes sont traités à bras le corps avec une morale forte.
La scène d'amour est mémorable dans sa justesse, sa sensualité et son esthétique, portée par un thème musical à vous déchirer le cœur. La BO du film tout entière est un bijou d'ailleurs.
Ce film nous rappelle que le monstre n'est pas forcément celui qu'on croit. C'est une réflexion magnifique sur la vie.
C'est ce que j'appelle une œuvre complètement aboutie. Le chef d'œuvre d'une vie.
On ne compte plus le nombre d’apparitions de cette horrible créature sur nos écrans tant elle a fasciné bon nombre de cinéastes. Cette version Branagh est très réaliste, sans nul doute la plus proche de la véritable histoire (bien que je l’ignore). C’est produit par Coppola et sans surprise je n’ai pu m’empêcher de penser à son « Dracula » revisité et sorti 2 ans plus tôt dans certaines scènes. C’était l’époque où l’on reprenait les classiques avec la technologie moderne. Dans l’ensemble ce « Frankenstein » n’est pas vilain, ni inintéressant bien qu’on connaisse l’histoire par cœur cependant je me suis senti assez dérouté la 1ère heure. Branagh impose une rythmique de mise en scène ahurissante tant on ne trouve pas la moindre seconde pour respirer. C’est très théâtrale avec pourtant un excellent casting mais les scènes paraissent très exagérées, surjouées. Jamais il n’arrête un peu de faire virevolter sa caméra dans tous les sens et c’est bien dommage surtout dans les moments intenses. La musique n’est pas très coordonnée non plus, alors heureusement qu’on a De Niro, effrayant et attachant comme jamais pour redresser la barre ainsi qu’un final à la hauteur de nos attentes grâce notamment à 2-3 scènes impressionnantes telle la transformation d’Helena Bonham Carter et sa fin quand elle court en flamme…
Entre le fantastique et le dramatique, un peu long, mais des personnages et une histoire attachante ! Pas mal !
Pas terrible, c'est un film qui a mal vieillit, avec pas mal de longueurs, une musique agaçante et des acteurs peu crédible. A voir une fois mais pas plus. 1/5.
Shephard69
Quelques séquences comme le final dignes d'un opéra, un suspense prenant et un Robert DeNiro magistral en créature balafrée sont les atouts de ce film. Par contre, le rythme fait défaut, les autres acteurs sont trop théâtraux et la musique est mal coordonnée. Vraiment dommage.
La réalisateur cherche à faire de la belle image pourtant le résultat ne convainc pas et donne plutôt un coté artificiel. De même il veut nous conter toute l'histoire mais n'arrive pas à donner l'unité qui aurait donné de la force au film. On a plus l'impression d'assister à une succession de scènes moyennes jouées par des acteurs mal dirigés, Kenneth Brannagh ayant lui-même du mal à assurer une bonne prestation. Heureusement De Niro arrive un peu à nous émouvoir par moments
Redzing
Sans doute inspiré par le succès du « Dracula » de Coppola, Kenneth Branagh s’attèle à une nouvelle adaptation de « Frankenstein ». Tout comme son comparse aux longues canines, il est difficile de faire preuve d’originalité, le célèbre savant fou ayant été porté à l’écran des dizaines de fois. Branagh adopte donc la méthode de Coppola pour se démarquer : une nouvelle vision, plus proche du roman d’origine, et baroque à souhait. Car le réalisateur a visiblement conçu son film comme une sorte d’opéra grandiloquent. Qu’il s’agisse de montagnes enneigées, de laboratoires organiques, ou d’intérieurs grandioses, les décors en jettent. Mais surtout, le récit carbure à 100 à l’heure, prenant rarement le temps de la pose. La caméra tournoie souvent autour de personnages qui hurlent, s’énervent, s’esclaffent, ou exultent, dans une intrigue très elliptique qui a beaucoup de choses à raconter en 2 heures. On aurait pu sombrer dans le navet pompeux, mais heureusement il n’en est rien. Car visuellement, le film a sa personnalité, et propose des choses intéressantes. Dont le design de la créature, agréablement très éloigné de celui du classique de 1931 que tout le monde a en tête. D’autre part, les thématiques sont riches, entre les excès de ceux qui pêchent par ambition (car c’est davantage l’ambition démesurée et l’égo que les dérives de la science qui sont critiquées ici), et la psychologie de la créature. Incarnée par un étonnant Robert De Niro (!), celle-ci est présentée comme un être confus, qui, sans accompagnement dans un monde cruel, en expérimente et en retient souvent le pire. Kenneth Branagh n’est pas en reste, aussi flamboyant et frénétique derrière que devant la caméra. Dans un film d’époque académique, on aurait frisé le ridicule. Mais pour incarner le Dr. Frankenstein dans un film résolument baroque, ce choix est finalement assez pertinent !
Malgré quelques scènes surjouées et à mon sens superflues (
spoiler:
comme celle de la résurrection d'Elisabeth qui finit par choisir de brûler vive
, une scène inutile qui n'était là que pour apporter plus de spectaculaire au film), ce film reste plutôt bon, et le rythme de certains passages m'a vraiment donné des frissons ! Kenneth Branagh sait se détacher justement du roman de Mary Shelley pour nous livrer un propos personnel, condamnation de la folie des hommes, Victor Frankenstein étant puni au-delà de toute limite, puni entièrement de son geste contre nature. Robert De Niro compose enfin un monstre quasi humain, qui n'est pas né mauvais, mais l'est devenu par besoin, par rejet. La peinture faite ici des foules enragées et abruties est absolument vraie et donne à réflechir. La créature est-elle le véritable monstre, alors que la paranoïa se répend dans une société rongée par le choléra ? Un moment de cinéma déroutant, servi par une palette d'acteurs talentueux. 4/5
, une scène inutile qui n'était là que pour apporter plus de spectaculaire au film), ce film reste plutôt bon, et le rythme de certains passages m'a vraiment donné des frissons ! Kenneth Branagh sait se détacher justement du roman de Mary Shelley pour nous livrer un propos personnel, condamnation de la folie des hommes, Victor Frankenstein étant puni au-delà de toute limite, puni entièrement de son geste contre nature. Robert De Niro compose enfin un monstre quasi humain, qui n'est pas né mauvais, mais l'est devenu par besoin, par rejet. La peinture faite ici des foules enragées et abruties est absolument vraie et donne à réflechir. La créature est-elle le véritable monstre, alors que la paranoïa se répend dans une société rongée par le choléra ? Un moment de cinéma déroutant, servi par une palette d'acteurs talentueux. 4/5
Ultra brillant et passionnant. J'le revois 2 fois par an et c'est tjrs top. On y découvre différentes façon de le voir et pour moi la plus importante : c'est un film sur l'obstination (celle de Victor) qui meurt de son aveuglement. Du grand cinoche
Quand on est à regarder sa montre afin de savoir combien de temps, il nous reste à endurer le film, c'est très mauvais signe. Pourtant le film ne manque pas de qualités, belles images, réalisation par moment très nerveuse, mais les défauts l'emportent, les longueurs sont insupportables, Kenneth Branagh ne convainc pas, De Niro non plus (en revanche Helena Bonham Carter est très bien comme d'habitude), Le pari était risqué, il est raté.
Version de Kenneth Branagh du grand classique de Mary Shelley. Celle-ci, a l'image de la version de Coppola de Dracula, est une version magnifié du roman, apportant un certain romantisme a cette histoire. Malgré tout, cette adaptation reste fidèle au livre. Côté casting, on retiendra la performance remarquable de Robert DeNiro dans le rôle de la créature. Un très bon film qui s'impose comme la meilleur adaptation du roman.
Quel déception, après le fantastique Dracula de Copolla. Même Robert de Niro ne parvient pas a sauver ce film. Vraiment pas à la hauteur de mes espérances.
Plus fidèle au roman que ne l'étaient les précédentes versions du mythe de Frankenstein au cinéma, le film de Kenneth Branagh s'inscrit en contre-pied de ce qui avait été proposé auparavant. Ce contre-pied ressemble franchement à celui qu'avait emprunté Coppola pour sa relecture du mythe de Dracula juste auparavant. On n'est pas dans le film d'horreur fantastique ici, mais plutôt dans le drame philosophique et fantastique. Les questions soulevées sont profondes, autour de la gestion de la différence, de la valorisation de l'être humain (qui est le vrai monstre dans cette histoire ?), etc. Bien interprété, magistralement tourné, avec de gros moyens, la version Branagh est pour moi, et de loin, la meilleure version de Frankestein au cinéma, qui ne devrait pas être prise pour un plaisir coupable. Un film à réhabiliter malgré le flop retentissant qu'il fut au box-office, pour le ranger à côté du Dracula de Coppola.
Assez déçu. J'ai trouvé que le réalisateur a voulu allez trop vite dans le récit. Les scènes étaient trop rapides, les dialogues peu recherchés et la mise en scène moyenne. Les acteurs se débrouillent malgré tout et l'idée est intéressante puisqu'on voit bien l'histoire de Frankenstein, même quand il est simple étudiant.
J'adore Kenneth Branagh, J'adore Frankenstein, alors pourquoi "moyen"? Parce que j'ai trouvé ce film par moment chamboulé. Des scènes qui se suivent les unes après les autres. Des bribes d'action par-ci par-là.
L'histoire et le scenario sont super. Kenneth Branagh est un réalisateur génial et on sent dans ce film son côté Comédien de théâtre: certains moment où il fait de graaands gestes pour exprimer ses émotions, des scènes très picturales où l'accessoire prend une place importante: miroir, tunique rouge, livres, etc..
Je salue les prestations de Robert de Niro qui est vraiment bon et celle d'Helena Bonham Carter, qui est vraiment belle et bluffante dans sa dernière scène. Oui j'adore aussi Kenneth Branagh, il en fait des tonnes mais c'est lui et on l'aime comme ça.
L'histoire et le scenario sont super. Kenneth Branagh est un réalisateur génial et on sent dans ce film son côté Comédien de théâtre: certains moment où il fait de graaands gestes pour exprimer ses émotions, des scènes très picturales où l'accessoire prend une place importante: miroir, tunique rouge, livres, etc..
Je salue les prestations de Robert de Niro qui est vraiment bon et celle d'Helena Bonham Carter, qui est vraiment belle et bluffante dans sa dernière scène. Oui j'adore aussi Kenneth Branagh, il en fait des tonnes mais c'est lui et on l'aime comme ça.
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