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kibruk
144 abonnés
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2,5
Publiée le 25 avril 2010
Ce n'est pas la comédie franchement drôle et dégantée à laquelle on peut s’attendre, vu la réputation plutôt flatteuse du film. Parfois on rigole, mais pas souvent, et la dernière partie est carrément niaise. Mais surtout, le casting n’est pas bon du tout. Les scènes de spectacles sont calamiteuses tant les acteurs sont raides comme des piquets. Je ne vois donc rien de remarquable à ce film, sinon le joli message de tolérance qu'il véhicule.
Sans contestation l'un des films cultes du 20ème siècle. L'histoire est très bien trouvée et remet parfaitement en cause le regard que l'on porte sur les travestis. L'histoire est d'autant plus émouvante puisqu'elle prend place dans les terres australiennes, contrées sauvages et machistes. Les paysages sont magnifiques et dépaysant. Le trio d'acteurs est époustouflant et l'on prend un réel plaisir à suivre leur mésaventure. Guy Pearce est somptueux dans ce rôle qui lui colle à la peau. Les dialogues sont excellents et font rire à chaque fois sans pour autant tomber dans le ridicule ou le pathétique. Cultissime. A voir de toute urgence si ce n'est déjà fait. Un film rare, drôle, émouvant, passionnant.
Tout d'abord, saluons Stephan Elliott pour sa détermination à transposer sur le grand écran le travestissement de façon originale et à aborder la transexualité avec la justesse que demande un divertissement grand public. Démocratiser cette façon de vie avec ironie est d'ailleurs judicieusement choisie. En effet, ce road-movie est aussi l'occasion de nous rappeler que nul n'est indifférent aux personnages de Felicia, Mitzi et Bernadette, que l'on soit citadin ou "reculé" de la dernière heure. Les numéros offerts par les comédiens sont formidablement orchestrés. Les costumes tout comme les décors sont très inspirés. Toutefois, cette balade qui dans un premier temps est assez excentrique et plaisante s'enfonce par la suite dans une unité de message qui lui est dommageable. Un peu comme un conte qui a pour rôle de nous pointer du doigt en nous montrant tel que nous sommes, avec des figures de rhétoriques qui ont pour but de nous ramener dans le droit chemin de la tolérance. C'est-à-dire que notre position initiale sur les travestis est souvent celle de la répugnance, que nous repoussons par divers moyens d'expression, que ce soit physique ou intellectuel. Le film fait d'ailleurs cette distinction dans les deux parties. La première concerne celle du "reculé" dénué de toute ouverture culturelle. Il se trouve être une brute qui ne peut se défouler contre cette espèce qui lui est inconnu que par la violence physique, signe d'une virilité masculine en retard sur la société d'aujourd'hui; la deuxième lors de la scène du casino où les "citadins" connaissent ce que sont ces personnages, expriment leurs inintérêts ou leurs dégoûts par des applaudissements quasi inexistants. Toutefois, il y a le bon vieux campagnard issu de la première démonstration qui nous montre le chemin de ce que nous nous devons d'être. Tout comme la femme Mitzi qui habitte en ville pour l'acceptation du côté citadin. Néanmoins, bien qu'il soit limité, l'audace nous emporte avec sympathie.
Un film loufoque et délirant servi par un excellent trio de tête (Guy Pearce en particulier en travelot délirant). L'idée de base est originale et les dialogues très bien écrits. Quant à la mise en scène, il n'y a rien à dire de particulier : sans être superbe, elle est de bonne qualité.
Un road movie excentrique et sans pareil, à tel point qu'il arrive qu'on se demande où le réalisateur est allé chercher ses idées. Ce film est une réel incitation (voire, obligation) à la tolérance.
Comédie plutôt décevante, surtout sur un tel sujet. Il y a en effet quelque situations cocasses, mais rien d'hilarant. La musique donne ainsi l'impression d'être là, plus pour combler ce manque de péripéties, qu'apporter un plus à la réalisation. C'est plutôt une histoire d'hommes en mal de sentiment, et de ce coté, grâce aux excellents acteurs, le film est réussi.
PRISCILLA c’est l’histoire de trois femmes à travers un pays. C’est l’histoire d’une humanité qui rejette autant qui accepte. C’est l’histoire de trois personnalités qui vont se découvrir. C’est aussi attendu qu’inattendu, c’est aussi drôle que passionnant, c’est aussi la période disco revisitée où paillettes, perruques, et robes sont aux rendez-vous. Ca se regarde sans fin au risque d’avoir Mamma Mia en tête pendant de longues heures. PRISCILLA marqua le cinéma et marque encore les esprits. On n’évite bien évidemment pas les caricatures, mais tout est tellement bien écrit avec des dialogues piquants, qu’on passe outre. On ne s’ennuie jamais mais on regrette seulement que tout soit un peu prévisible, mais pour le reste, embarquez…
Multicolore,déjanté et beau comme un travello,ce film parle de la tolérance en traitant de la beauté dans un monde de brute,seuls les aborigènes semblent ne pas être étonnés par ce qu'ils voient.
Visuellement chouette, le contraste entre le désert et les costumes criards des personnages est intéressant. Je trouve les acteurs d'ailleurs très bien, le point fort du film sont surtout les dialogues vachement bien écrit drôle et le tout est un belle hymne à la différence.
Une tuerie ce film !!!! Dialogues et répliques à mourir de rire , paysages magnifiques , costumes sublimes , musique indémodable , bref que du bonheur à regarder !! Un bijou sur la tolérance et les différences ! A voir et à revoir !!
Sur le papier, le projet n’avait rien de prometteur, et pouvait même sembler propice à une succession de clichés de mauvais gouts sur la communauté de transsexuels. Avec deux de ses trois acteurs principaux qui n’avait pas encore acquis le statut de star hollywoodienne (Hugo Weaving et Guy Pearce qui se feront connaitre avec respectivement, Matrix et L.A. Confidential) et un Terrence Stamp qui commençait déjà à se faire rare, il était difficile d’envisager que ce road-trip entre travestis australiens puisse se montrer captivant. Mais c’était sans compter sur l’écriture pleine de subtilité et sur le sens du rythme dont a fait preuve Stephan Elliott (qui malheureusement ne signera plus de film aussi percutant) et de la prestation de ces trois excellents comédiens –dans des rôles à contre-emplois qu’ils ont l’habitude de camper des hommes virils- qui font de ce pamphlet anti-discrimination un film poignant et délirant ponctué de scènes musicales entrainantes.
Il est assez difficile de parler d'un tel monument du cinéma sans tomber dans la facilité et dans les propos maintes fois rabachés. Plus qu'un simple film, "Priscilla folle du désert" est une production incontournable pour tout cinéphile qui se respecte. Véritable ode à la tolérance, le film est un plaidoyer pour la différence. C'est un road movie drôle, tendre, touchant et passionnant qui nous fait partager le quotidien de trois drag queens partant sur la route afin de donner un show à l'autre bout de l'Autralie. Le voyage permettra à chacun de se remettre en question mais aussi d'être confronté à la méchanceté des gens vis à vis de leur différence. "Priscilla folle du désert" est un vrai beau film en forme de leçon de vie servi par un casting magnifique et étonnant (mention spéciale à Hugo Weaving, véritable acteur caméléon) mais aussi par des paysages de toutes beautés et une bande son rythmée par les tubes d'Abba. Définitivement culte, "Priscilla" est sans aucun doute de ces chefs d'oeuvre intemporels, à voir et à revoir.