Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gabdias
92 abonnés
1 819 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 janvier 2015
Road Movie déjanté dans le désert australien, où deux travestis et un transsexuel se retrouvent face à l'homophobie et la haine des gens. Une belle histoire d'amitié, d'amour mais aussi et surtout de tolérance bien emmené par trois acteurs de grands talents, Terence Stamp en première ligne. Malgré quelques clichés bien présents et irritants, la farce prend !
Des clichés et des préjugés sur un microcosme ou le drame humain (prostitution, violence,...) côtoie souvent l'excentricité (Divine, Syvester,...) ou l'amusement. Une farce qui manque d'humour.
Il est un peu trop facile de comparer ce film à la cage aux folles, mais ils sont tous les deux précurseurs sur le fait de montrer les personnes transgenres ou transformistes dans leur activité de danse, spectacle et chant. Cette fois-ci, il s'agit de suivre trois individus lors d'un road trip à travers l'Australie. On y dénonce parfaitement les préjugés, les aprioris et les insultes dont ils peuvent être victimes dans les années 90, dans des régions peu enclins à l'ouverture d'esprit. Les musiques sont extras, les acteurs parfaits et l'oeuvre réaliste. A voir et pourquoi pas à revoir.
C'est l'histoire incroyable de Drag Queen qui partent faire un show au milieu de l'Australie. Le film est très originale, on est sans cesse surpris et amusé par ces personnages extravagants. De plus la musique des très bien. Ce film est une curiosité à voir.
Le choc a été rude quand j'ai vu Mr. Smith, le méchant über-badass de Matrix se trémousser sur du disco en talon haut et robe à paillettes. Passé ce premier traumatisme, je peux enfin m'atteler comme il se doit au visionnage de ce Road-Movie Burlesque. Si parfois, le caractère excentrique de ses trois travelos qui ferait passer Vincent Mcdoom pour un modèle de virilité, a de quoi agacer, "Priscillia, folle du désert" a cette capacité à mettre de bonne humeur. Entre les paysages australiens, des scènes aux allures psychédéliques, les dialogues décalé et les quelques gags typés "choc des cultures" (qui, pour une fois, sont assez réussi), on peut dire que tout est réuni pour faire un bon film. Le pitch de départ aurait pu faire craindre le pire et aurait facilement pu tomber dans le graveleux et la provocation facile. Heureusement, "Priscilla, folle du désert" a été traité de façon intelligente, notamment dans l'écriture des personnages. Si vous ne vous appelez pas Christine Boutin ou Frigide Barjot, alors vous vous devez de voir ce film.
Un road-movie australien aux allures de carte postale en compagnie d'un trio décapant au verbe haut et au charisme indéniable. Sans révolutionner le genre, Priscilla Queen of the Desert est porteur de valeurs positives, notamment de respect, et d'une bonne humeur communicative. Les interprètes, enfin, livrent une performance de tout premier plan. Vraiment sympa !
road movie devenu classique pour pas mal de personnes qui malgré son scénario basique arrive à se démarquer et nous offre une prestation ainsi que des costumes au top! LE ton est donné dés le début, et les sourires qu'amènent certaines situations. Ne sont absolument pas forcé. Après faut il accrocher au style assez original et qui diffère des styles habituels. Ou de plus, le film n'épargne pas les clichés sur l'homosexualité... Tout en ajoutant une touche de folie, qui fait que cela passe bien. Surtout quant on voit que le film a plus de 15 ans et qu'a cette époque les mentalités n'étaient pas encore les même que maintenant (même si pour certains, maintenant ; elles restent toujours limités^^). Mais globalement allant de surprise en surprise, on passe un agréablement au jeu d'acteur époustouflant prêtant automatiquement un esquisse de sourire si les situations, dialogues et autres "dinguerie" ne vous auront pas faire rire. Je ne suis pourtant pas adepte de ce genre de film, ni spécialement de ceux traitant de l'homosexualité de façon décomplexé. Mais pour le coup, j'ai passé un moment sympa ou une fois rentré dedans ; je n'ais pas vu le temps passé. Dommage qu'il ne soit "que" si peu connu du grand public. Car la réalisation et la mise en scène restent faite avec brio!
Alors 2 défauts : le scénario tourne parfois en rond et une BO reprenant des standards des années 70-80 qui donne juste l'impression d'être là pour dynamiser l'ensemble... Mais 3 qualités qui font que le film mérite d'être vu : le trio Terence Stamp-Hugo Weaving-Guy Pearce est formidable, d'autant plus formidable en plus quand on connait la carrière antérieure et à venir aussi du premier et celles à venir tout court des deux autres, un des plus beaux exemples que souvent le contre-emploi donne de très bonnes choses ; ensuite les personnages où on va au-delà des stéréotypes pour nous présenter des véritables êtres de chair et de sang qui deviennent très vite attachants ; et pour finir les costumes hyper-kitsch-colorés-barjes-du jamais vu quoi très justement récompensés par un Oscar... Ah oui, un petit quatrième, avec quelques répliques excellentes (sortant surtout de la bouche du personnage de Terence Stamp !!!). Un plaidoyer léger, optimiste mais lucide, tendre pour la tolérance.
Deux drag queens et une transsexuelle traversent l’Outback australien à bord d’un bus, tout en effectuant des shows à la sauce disco kitsch dans des clubs. « The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert » fait partie de ces comédies australiennes qui ont eu un succès international au début des années 90, et c’est peut-être même la plus célèbre. Ce succès provient d’une part de son regard certes parfois caricatural, mais surtout bienveillant, sur la communauté des travestis et transsexuels. Mais surtout, de son mélange d’audaces et de bons sentiments. On retient en premier lieu les prestations délurées de son trio d’acteurs, encore plus drôles à posteriori ! Car si à l’époque, il était déjà surprenant de voir le très viril et classe Terence Stamp camper une transsexuelle tourmentée, on y découvre également deux acteurs qui ont fait leur bout de chemin à Hollywood depuis : Hugo Weaving et Guy Pearce. Désormais habitués aux personnages sérieux, il est très amusant de les voir ici affublés de costumes improbables, se taquiner avec des répliques cinglantes dans un accent australien prononcé, et incarner des drag queens qui ont une vraie profondeur. Au-delà de ses acteurs, le film offre une odyssée touchante et surtout jolie, avec de superbes paysages locaux. Et bien sûr, une galerie de costumes incroyables, mise en valeur dans quelques scènes étonnantes. Aussi déluré que gentillet, « Priscilla » donne encore la pêche des années après sa sortie.
fabuleux, extra, très drôle, et tout cela en finesse. des acteurs formidables, des répliques cultes, un décor superbe, une BO dansante bref un petit chef d'oeuvre!
La raison du succès de Priscilla est peut-être là. Si le film est si brillamment noté, c’est qu’il séduit nécessairement de façon transversale : la folle et le gros porc, la niaise et le facho, la nonne et le beauf techno tombent d’accord tout en aillant empruntés des sentiers séparés. Les gays transformistes de Priscilla sont des travelos domestiques. Ils restent captifs, sont réduits à quelque chose de médiocre ou de stéréotypé, donc compréhensible. Horrible vérité pour un programme aussi festif.
Une virée a travers l’Australie d'un groupe de travestie complétement barré , des costumes sublimes , une B.O. sympa pour un film sensible et touchant .
Un road-movie avec une transsexuelle et deux drag queens ! On se demande où on s'embarque avant d'être pris au piège de ce film intelligent et brillant. Les trois protagonistes sont montrés à la fois avec tact mais sans concessions avec leurs défauts et leur faiblesse. La musique est bien, les costumes superbes. C'est vraiment très sympa et très attachant. Quant à Terence Stamp il est extraordinaire !