Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 31 mai 2010
Le premier film de James Gray, et quel film ! Little Odessa est avant tout un film sur les relations familiales qu'un film sur la pègre. L'ambiance y est pesante, parfois insupportable tant les personnages sont biens écrits et permettent au spectateur de s'identifier. Le premier film de Gray est peut-être à ce jour son meilleur. Chef d'oeuvre.
Un polar âpre, violent, excellement bien joué, qui n'est pas chargé d'effets de style inutiles. Un film brut, pour resumer. Brut mais beau. On pourra noter avec amusement qu'Edward Furlong tient quasiment le même rôle que dans American History X.
Pour son premier long-métrage, James Gray s'intéresse plus au drame familial qu'à son intrigue. Ce qui aurait pu donner un film assez fort émotionnellement, n'est finalement qu'une œuvre mal équilibrée avec bien peu de suspense et beaucoup de froideur.
Peut être est-ce l'effet du temps qui a passé depuis ce film? Je ne l'ai pas trouvé exceptionnel, pour un film de ce genre il manquait de rythme à mon gout. Néanmoins je ne critiquerais pas l'histoire, ni les acteurs qui sont extra. J'aurai préféré un film avec le rythme de la fin.
Premier film d'un cinéaste adulé par les cinéphiles aujourd'hui auquel son cinéma fait penser à celui de Francis Ford Coppola et plus précisement "Le parrain" par ce coté qui allie famille et mafia, monsieur ou maitre James Gray. Un film que j'ai découvert à l'adolescence en 1995, j'en gardais un trés bon souvenir et le fait de le revoir à la télévision me laisse admiratif de ce cinéaste talentueux auquel images, sons, décors, scénario et émotions sont parfaitement métrisés. Joshua, gangster sans scrupule, revient dans sa ville natale mais fraichement accueillit par sa famille hormis son petit frère et sa mère malade qui l'aiment toujours et le voit en cachette. La ville ne lui fait pas cadeau non plus car la mafia veut sa peau... Tout simplement un chef d'oeuvre poignant!!! Le genre d'histoire que j'adore voir au cinéma avec de trés bons comédiens excellents comme Tim Roth, Edward Furlong, Vanessa Redgrave ou Maximilien Schell. Avis aux amateurs de ce genre, une belle claque vous attends.
Premier film de James Gray, l'un des génies incontestables du cinéma actuel, où déjà l'essentiel est en place. Un scénario, d'une solidité qui force l'admiration, rapporte une histoire tragique d'humanité violente où les liens de famille se révèlent comme étant à la fois la force et la faiblesse absolues de l'être humain, pris dans ses contradictions et ses impossibilités. Ce qui frappe dès cette première oeuvre est la justesse de l'analyse psychologique des personnages et des ressorts de leurs actions. La mise en scène et la direction d'acteurs sont d'une maturité étonnante. L'interprétation (avec Tim Roth en tête de liste) est d'une homogénéité absolue et on sent les acteurs en phase totale avec l'auteur. La caméra filme les rues de New York avec un oeil neuf, restituant une esthétique stupéfiante. Un très grand moment de cinéma dans une oeuvre en cours passionnante.
Un film où la mise en scène est parfaite et où Tim Roth et Edward Furlong sont sublime. Le scénario est intriguant et magnifique. Joshua Shapira est un malfrat, qui exécute des contrat pour des grosses pointures de la mafia New Yorkaise, en tuant des personnes influentes des mafias rivales. Reuben Shapira est le frères cadet de Joshua, il se considère comme un délinquant est veut montrer son côté rebelle mais reste enfermé dans le cercle familial à cause de son père qui le bat. Lorsque la mère de ses deux enfants, très proches aux niveau du comportement, à une tumeur au cerveau qui se révèle, tout change alors dans la famille. Joshua étant de passages dans le quartier il vient dire bonjour et apprend la maladie de sa mère, son seul moyen alors pour atteindre sa mère et de se rapprocher le plus possible de son frère. Les deux frères vont alors s’attacher l’uns à l’autres. La beauté de la réalisation de James Gray est impressionnante, et l’interprétation de Tim Roth est magnifique. Les plans de la ville de New York par James Gray sont sublimes et la beauté de l’esthétique est saisissante. On reconnaît énormément de plans qui seront après utilisé par James Gray dans son film Two Lovers, et qui auront la même beauté visuel. Les interprétations respective de Tim Roth et de Edward Furlong, sont magique, Tim Roth montre tout son talent et prouve qu’il est l’un des acteurs majeur de sa génération. Quand à Edward Furlong il campe d’une merveilleuse façon le frère qui veut montrer qu’il a une place importante dans la famille. Le scénario de James Gray est parfait, il montre la dualité que peut avoir un fils avec son père, mais également l’amour qu’il peut découvrir via son frère qu’il n’a pas vu depuis longtemps. En deux mots : Un film superbe où le scénario rivalise très bien avec la réalisation, et où les acteurs sont superbes par leurs talents et leurs forces.
Le premier film de J. Gray ne m'a pas plu... J'avoue même avoir coupé après les trois quarts du film. J'ai quand même tenté "The yards" mais pas mieux...
Ce premier film glacial et résolument noir de James Gray (The Yards, La nuit nous appartient...) fait renaître le "polar familial" de ses cendres (on pense sans y penser aux Parrains de Coppola). Inégalement maîtrisé, comme dans les premières oeuvres, mais original et tiré vers le haut par d'excellents acteurs comme Tim Roth ou Vanessa Redgrave (qui reçu la coupe Volpi du meilleur second rôle féminin au festival de Venise), ce film laisse entrevoir, dans une réalité sombre et cruel, des personnages souvent inhumains qui s'entremêlent jusqu'à un dénouement digne des tragédies shakespearienne. Un Lion d'argent à Venise mérité!
La naissance d'un grand cinéaste classique,j'ai nommé James Yards."Little Odessa" est un premier essai,qui pose les bases de sa future filmographie.Un tueur revient dans le quartier de son enfance,à Brighton Beach,y exécuter des contrats,alors même qu'il tente de renouer avec sa famille,et d'acquérir une certaine rédemption.Tim Roth,glacial et impénétrable est à l'image de ce drame antique.Très intérieur,et donc dénué d'émotions.Gray s'intéresse à la mafia juive new-yorkaise,qui sera aussi au centre de ses films ultérieurs.Des immigrés vivant dans un quartier modeste,difficilement intégrés.La famille se disloque.Notre point de repère,c'est le fils(Edward Furlong,au rôle proche de celui de "American History X"),subjugué par ce frère absent.Le drame couve à tous les étages,avec un père violent et adultérin,une mère ayant une maladie incurable et des gangsters déterminés à faire tomber le revenant.Esthétique glauque,mise en scène au cordeau,échanges réduits à l'essentiel.Et pourtant,cette histoire de déliquescence inévitable ne nous parle pas.Trop distanciée.James Gray corrigera ce défaut de splendide manière plus tard,et rappelons qu'il n'avait que 25 ans à l'époque.Une maturité pardonnant ces erreurs de jugement.
Je me souvenais confusément de Little Odessa comme d'un très bon film noir, mais je ne me rappelais pas qu’il était aussi bon, et surtout aussi noir ! Tout James Gray est déjà là. Que demande le peuple ? ‘’Pourquoi on ne voit pas plus Edward Furlong ? Que fait-il ?’’ Plein trucs, il prend des médocs, se shoot, boit… Nan, j’en sais rien mais je crains d’être dans le vrai.
James Gray est un maître. Après avoir éplucher sa filmographie, je peux le dire. Little odessa n'est peut être pas le meilleur James Gray - les deux derniers ayant ma préférence, mention spéciale pour Two lovers- C'est tout simplement un beau film noir, où l'émotion y est distillée par touches ici et là. Les acteurs sont comme dans la plupart des films du réalisateur: parfaits, sobres. Une mise en scène des plus efficaces pour un coup de maitre qui m'a une fois de plus bluffée ( peut être meilleur que The yards)