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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 mai 2013
Quand on sait que James Gray n'avait que 24 ans lorsqu'il a réalisé ce film, on ne peut qu'être admiratif. Pour un premier film, c'est remarquable. La mise en scène est particulièrement soignée, le scénario est simple, mais ce sont surtout les relations entre les personnages qui rend ce film si intéressant. Je pense notamment au duo Furlong/Roth qui fonctionne à merveille. Tim Roth prouve ici qu'il mérite beaucoup mieux que d'être l'acteur principal d'une vulgaire série policière américaine. Quant à Edward Furlong, on ne peut que regretter le fait que plus aucun réalisateur sérieux ne souhaite travailler avec lui... Little Odessa mérite bel et bien son statut de petit film culte.
Signer à 24 ans un film aussi abouti n'est pas donné à n'importe qui. Porté par un cast irréprochable (Tim Roth d'une animalité à fleur de peau, Ed Furlong, Vanessa Redgrave...), baignant dans une lumière minérale, "Little Odessa" jette un regard sans concession sur cet univers sans pitié de mafieux juifs russes émigrés à New York. L'hiver de Brooklyn, personnage omniprésent, n'est troué que par les coups de flingue et le brasier du four clandestin où finissent les victimes de cette guerre sans pitié. Impressionnant, et malheureusement beaucoup moins connu que d'autres classiques du films de mafia ("Les affranchis", "Le parrain"...)
Mouais, je suis assez mitigé concernant ce film. Tout d’abord, celui-ci présente quelques longueurs qui auraient pu être évitées, la faute sans doute à un scénario assez flou et qui tourne en rond. Trop peu de choses sont réellement expliquées et les dialogues sont parfois même inexistants. Certaines scènes auraient pu être mieux exploitées et sont malheureusement trop vite expédiées, notamment la fin. L’intrigue est en partie sauvée par la musique qui procure une certaine émotion et le charisme des deux acteurs principaux : Tim Roth et Edward Furlong mais ça ne suffit pas pour en faire un chef-d’œuvre. Un goût de trop peu.
Entre la chaleur de l’affection fraternelle et l’ambiance sombre et froide créée par les décors enneigés et les règlements de comptes de la mafia russe, ce film ne vous laissera pas indifférent. Critique complète sur :
Un polar surprenant, sombre. Des personnages complexes d'une grande finesse, des liens familiaux bien ciselés. Un peu lent, parfois ennuyeux mais totalement envoûté par la photographie. Le meilleur film de James Gray ?
Ce premier long-métrage de James Gray tourne déjà autour de son thème fétiche, à savoir l’éclatement d'une famille et les choix qui en découlent. Les points intéressants du script, et du film, se situent dans les relations compliquées qui unissent les membres de cette famille. L'intrigue, desservie par un rythme plutôt lent et une mise en scène statique, est très faible et ne parvient jamais à captiver, mis à part le final qui est assez réussi. C'est un peu le gros défaut du réalisateur, ne jamais réussir à un imposer une force et une puissance incontestable à ses œuvres. Les personnages eux, sont tous très froids et ne transmettent que peu d'émotions si bien qu'il est difficile d'éprouver envers eux quoi que ce soit. On peut noter que Gray s'améliorera grandement dans ses prochains films côté réalisation, qui, il faut avouer, est ici assez hésitante et finalement sans saveur, usant notamment de lourds zooms.
Little Odessa est un joli film d'une étrange vacuité. Si la mise en scène de James Gray est astucieuse, je dois bien avouer que ce genre de chronique familiale a déjà été abordé sous des angles plus intéressants. A l'aide d'une caméra statique et d'une lenteur calculée, Gray donne à merveille l'idée d'un univers immobile, inamovible et renfermé. La plongée dans Brooklyn est saisissante. Si on ajoute une photographie signée avec une patte artistique incontestable, on a un film dont la forme est vraiment intéressante. Maintenant, dans le fond, il ne se passe pas grand chose. Pour un premier film, ça reste quand même très honorable, surtout à 25 ans. Si j'apprécie l'image avec l'oeil d'un spectateur qui commence à avoir de solides débuts de culture ciné, j'attends donc malgré tout d'un film qu'il m'enflamme un peu plus que cela.
Œuvre culte et déjà phare dans la filmographie du déjà incontournable James Gray, "Little Odessa" est pourtant un premier film mais avec des airs de maîtrise digne des plus grands. Tim Roth est exceptionnel dans un rôle noir et marquant, le scénario est également très abouti. Du grand art qui n'a rien à envier à Scorcese.
Un polar assez sombre et plutôt glauque retraçant une chronique mafieuse du quartier juif ukrainien de Brooklyn, peu porté au cinéma jusqu'alors. L'atmosphère y est lourde et donc intéressante mais le scénario ne passionne guère malgré les compositions exemplaires de Tim Roth et Edward Furlong, ces derniers représentant finalement l'intérêt principal de ce film puisqu'il est basé essentiellement sur leur relation fraternelle au sein d'une famille éclatée. Ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé mais la plongée dans cet univers noir reste intéressante sans toutefois être palpitante, c'est tout de même un peu figé et longuet. A voir sans s'attendre à des miracles mais au moins pour apprécier le jeu des acteurs.
James Gray s'immerge dans le film noir à travers un premier film simple et juste. On y ressent déjà les accents shakespeariens de l'auteur et son goût pour entremêler les familles filiales et les familles criminelles. Au delà du divertissement, c'est une peinture prenante dans un Brooklyn étouffé par la neige et une violence imprévisible.
Un jeune tueur à gages revient dans le quartier de son enfance pour un contrat qu'il aurait préféré refuser. Un faux polar sombre assez lent mais envoûtant grâce au talent de mise en scène de James Gray qui démontre déjà tout son talent dans son premier film.
George 44, comment peux-tu parler de vilaines couleurs ??? Jette ton DVD pourri à la poubelle ou change ta télé des années 40 ! La photo du film est à tomber, Gray s'est inspiré des grands peintres du clair-obscur, à l'image du rayon de lumière qui illumine l'oeil de Tim Roth dans le premier plan du film. Sinon, c'est un film noir comme il y en a peu, vraiment brut, d'une intensité étonnante, qui restitue parfaitement l'atmosphère d'un quartier (Brighton Beach à Brooklyn) et véhicule des émotions profondes à travers les relations entre les membres de cette famille. C'est pas commercial, c'est grandiose. Pour certains, le premier film de James Gray est même son meilleur...
Les coups d'essai peuvent avoir quelque chose de flamboyant. "Little Odessa" est de ceux-là. A travers le destin de Joshua, James Gray filme une déchirure intérieure. Même déchirure, même dilemme ou presque, chez les personnages torturés de Kieslowski. Est-ce les chœurs russes, les couleurs volontairement ternes, ou parce que "Little Odessa" n'a pas encore l'aspect léché des films à venir, qu'il m'évoque tant les "Décalogue" II et V ? Peut-être. Ou parce que la beauté n'y est pas encore satinée. Et cela me plaît.
Little Odessa est le premier film de James Gray réalisateur entre autres de Two Lovers et La Nuit Nous Appartient. Ce film nous conte l’histoire de Joshua Shapira, un tueur sans pitié qui va devoir retourner dans son quartier natal pour remplir un contrat. Il va essayer de reprendre contact avec son jeune frère et sa mère malade. L’action se passe dans le quartier New Yorkais de Brigton Beach plus connu sous le titre de Little Odessa ou vit une majorité d’émigrés Russes. J’ai trouvé ce film très noir, déjà par le décor avec aucune couleur chaude, et surtout par les personnages. En effet, le personnage de Joshua joué par Tim Roth qui est excellent dans ce rôle est taciturne, solitaire, on ressent un profond mal être dans ce personnage. Edward Furlong joue parfaitement le rôle du petit frère qui a ce besoin de parler et de mieux connaître son frère. J’ai beaucoup apprécié la fin qui retranscrit à mon sens très bien le film c'est-à-dire le désespoir et la place de la famille. Le thème de la famille reviendra très souvent dans les longs métrages de James Gray. Néanmoins, le rythme du film est peut être un peu trop lent à mon gout.