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JR Les Iffs
75 abonnés
1 151 critiques
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3,0
Publiée le 30 octobre 2017
Film noir. Une femme (fatale) s'attire les faveurs d'un attorney (procureur général) afin d'échafauder un crime (assassinat d'une vieille tante) et ainsi être reconnue non-coupable. spoiler: Malheureusement pour elle, cela se terminera mal et le jeune procureur perdra famille et emploi.
Avec un scénario un peu alambiqué , et un début assez lent et monotone, la 2ème partie du film (procès) est plus vif et attrayant. La machination de la femme fatale s'éclaire. La procédure judiciaire américaine n'est pas sans intérêt. La réalisation n'est pas grandiose, beaucoup de studio, un noir plutôt gris, quelques plans intéressants. Ce n'est pas du grand Siodmak.
Un très grand film noir inhabituel par son climat particulier favorisant les rapports affectifs entre Thelma et Cleve au détriment des actions violentes et de la tension dramatique. Barbara Stanwyck est dans un de ses meilleurs rôle et Corey par son alcoolisme accablant compose un faire valoir crédible. Le scénario conçu par Marty Holland pour ce film est complexe à souhait, il témoigne du niveau intellectuel élevé des spectateurs des années 5O. Siodmak est lui aussi en pleine forme, il faut voir comme il filme la sortie de prison de son héroïne allant écouter sa sanction au tribunal : du très grand cinéma. Jamais le terme femme fatale n’a été aussi bien mérité tant il se joue sur la discrétion et la dissimulation pour ne se révéler que lors du final difficilement oubliable. Dans la version que je viens de voir, il n’y a aucun dialogue final entre Thelma et Cleve , coupure volontaire ou vol de la pellicule? Cela laisse aux spectateurs le choix des sentiments ultimes de Thelma, ce qui me convient parfaitement.
Franchement on y croit jamais à cette histoire, la faute à une réalisation de Siodmack presque écoeurante de classicisme même Barbara Stanwyck à du mal à trouver une contenance.
13 764 abonnés
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3,5
Publiée le 18 février 2016
« Quand on a une arme, on n'est parfois tentè de s'en servir ! » Dans "The File on Thelma Jordan" de Robert Siodmak, Barbara Stanwyck incarne (une fois de plus) une femme fatale qui se sert d'un procureur, incarnè par l'endormi Wendell Corey, pour parvenir à ses fins criminelles, puis le dèlaisse ; mais elle sera victime de sa propre machination! La tension de certaines scènes est particulièrement forte, spoiler: notamment dans le final, celle où Stanwyck prise de remords pour tout le mal qu'elle a causè, brûle le pauvre Richard Rober avec un allume-cigarettes, provoquant la chute spectaculaire de leur voiture au pied d'une falaise! Une scène d'anthologie rentrèe au panthèon des scènes cultes du cinèma hollywoodien! C'ètait l'èpoque où Siodmak transforma presque à lui seul les Studios Universal en usine à films noirs! Rèalisè en 1950 pour la Paramount, "The File on Thelma Jordan" restera d'ailleurs le dernier film noir de Siodmak! C'est curieux comme quelques petites paillettes font jaillir la lumière...
Un Siodmak assez rare qui s’il n’est pas complètement raté ne compte pas parmi ses meilleures réussites. Même la toujours parfaite Barbara Stanwyck n’apparaît pas aussi sulfureuse qu’à l’accoutumée. Le scénario est pourtant tout à fait correct et se prêtait à l’accomplissement d’une franche réussite. Il faut dire que le héros masculin est interprété par un Wendell Corey insipide dont on a du mal à croire qu’il puisse faire succomber Stanwyck. C’est là qu’on peut voir tout l’apport d’un Dana Andrews au genre noir lui qui a été si souvent décrié et injustement oublié. Une réussite mineure pour un maître du genre.
Un bon film noir signé Siodmak, qui, sans atteindre les sommets, on est loin du Dahlia noir ou de la Griffe du passé, permet de passer un bon moment. Avoir surtout pour le dernier quart d'heure, en tout point exemplaire du film noir...
Attention voir la première apparition de la sublime Barbara Stanwyck provoque un gros choc émotionnel non seulement à cause de l'incroyable charisme de l'actrice mais aussi personne mieux qu'elle n'a su incarner la femme fatale pour qui on aurait plaisir à se perdre et Wendell Corey remplit admirablement ce rôle. Vous ajoutez un scénario efficace et souvent innatendu ainsi que l'élégance visuelle d'un Robert Siodmak au meilleur de sa forme et vous obtenez un très beau classique du film noir.