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    Rue de l'Estrapade
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    2,9
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    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Une comédie comme on nous en a infligé déjà mille, sans ressort, sans grand humour, sans aucune nouveauté; le cocufiage, les amours qui se font et se défont; la copine qui cafarde et drague le mari de sa meilleure amie: du vu, du déjà vu, du revu, du re-revu; et tout qui finit bien comme de bien entendu.... Bien ringard. Gros ennui.
    Plume231
    Plume231

    3 936 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Un Jacques Becker clairement mineur car il lance un sujet mais n'a pas l'audace d'y aller jusqu'au bout s'arrêtant à mi-chemin voir même au quart du chemin. C'est con car il y avait de très intéressants ingrédients à commencer par Anne Vernon, qui avait déjà travaillé chez le réalisateur dans le très charmant "Édouard et Caroline", pétillante et élégante à qui le motif léopard sied à merveille et puis par le personnage joué par Jean Servais, très sous-employé d'ailleurs, qui est certainement un des premiers bisexuels explicites du cinéma. Ce film laisse sur un sentiment d'inachevé et inévitablement sur une pointe de déception.
    Estonius
    Estonius

    3 490 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2016
    La réalisation est remarquable, c'est plein d'humour, ça ne nous laisse aucun répit et c'est monté au millimètre (on pense parfois à Billy Wilder, c'est dire !) La direction d'acteurs est impeccable. Jourdan est très bon dans un rôle léger (d'ailleurs quand vers la fin, il devient grave, ça va beaucoup moins bien). Anne Vernon est pétillante, Micheline Dax époustouflante… Gelin lui est un peu tristounet. Sur le fond c'est une très bonne comédie de mœurs, sur le couple, la jalousie et tout le tintouin. A noter la présence d'un protagoniste bisexuel (Jean Servais), rarissime à l'époque. La fin est hélas convenue, on aurait aimé en voir un autre genre ni Jourdan, ni Gélin, mais pourquoi pas Servais ?
    Jo D
    Jo D

    29 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2014
    J'ai passé un excellent moment avec ce film de Jacques Becker. L'humour est présent du début à la fin, via le grandiose Louis Jourdan dont chaque réplique ou chaque geste font mouche. La scène du début à son usine où il manigance un stratagème pour que sa femme n'apprenne pas qu'il la trompe est extraordinaire ! La belle et naïve Anne Vernon est elle aussi très inspirée, répondant de la meilleure des manières aux faits et gestes de son mari.
    Le film est vif et on ne s'ennuie pas une seule seconde, les scènes s'enchainant à une vitesse fulgurante. Le "Je t'aime moi non plus" peut paraitre lassant par moment, et le final est l'un des plus simplistes que Jacques Becker pouvait réaliser, mais l'ensemble reste très réjouissant.
    Une oeuvre méconnue et rare, mais qui mérite d'être vue.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2019
    Avec « Antoine et Antoinette » et « Rue de l’estrapade », Jacques Becker fut comparé à Howard Hawks dans le registre des comédies. Si le premier peut faire illusion, il n’en est rien dans ce film réalisé juste après « Casque d’or », en 1953. D’abord, au niveau de l’interprétation. Anne Vernon remplaçant l’abattage dont elle faisait preuve dans « Antoine et Antoinette » par des mimiques répétitives et plutôt niaises. Si face à elle Daniel Gélin est plutôt convaincant (même si plusieurs scènes ne fonctionnent pas), Louis Jourdan, une fois de plus, montre à quel point il fut une imposture, si bien que la fin, digne des pires numéros de « Nous Deux », sombre dans le ridicule. Heureusement, les rôles secondaires sont excellents, de Micheline Dax, l’amie qui vous veut du « bien », à Pâquerette, l’impayable bonne, en passant par le sombre Jean Servais. Ce sont leurs personnages qui permettent de sauver une intrigue centrale qui manque à la fois d’élégance et d’analyse sociétale. Ainsi l’univers des courses automobiles, de par sa superficialité, annonce déjà le cinéma inconséquent de Claude Lelouch. Même le monde de la mode, que le réalisateur connaît bien, est à peine effleuré. Plutôt une déception, même si cela se laisse voir.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2022
    Coécrit et mis en images par Jacques Becker en 1952, cette Comédie dramatique a naturellement un peu vieillie. Elle n'en reste pas moins, un film très intéressant avec une mise en scène sobre et efficace, une belle photographie, une direction d'acteurs impeccable, et un scénario classique très habilement écrit.
    Le pitch : A Paris, vit un couple de bourgeois, Françoise Laurent et son époux Henri coureur automobile, dont elle découvre l'infidélité. Elle décide de prendre ses distances et emménage dans une chambre de bonne plutôt spartiate, au 7 Rue de L'estrapade.
    Anne Vernon, captivante, interprète le personnage central Françoise Laurent. L'excellent Louis Jourdan est son époux rustre et arrogant. La brillante distribution de ce film nous offre également les remarquables prestations de Jean Servais en couturier d'une maison de mode de luxe, une pétillante Micheline Dax l'amie de Françoise, Daniel Gélin son charmant et envahissant voisin ...
    Pascal
    Pascal

    165 abonnés 1 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2024
    Jacques Becker, cinéaste emblématique de la période de l'après-guerre mit du temps pour être reconnu comme une référence incontournable du cinéma français.

    Si certains de ses titres sont considérés comme des chefs d'œuvre ("casque d'or", " le trou", " touchez pas au grisbi"), d'autres sont moins connus, plus rares, tel " rue de l'estrapade" (1953)

    Sorte de comédie douce amère sur fond d'adultère, d'indépendance de la femme ( elle s'installe seule dans la rue du titre) , clin d'œil à l'homosexualité ( le personnage du couturier interprété par Jean Servais), elle dérouta le public à sa sortie.

    Certes, le scénario ne propose pas de ligne claire, la fin est ambiguë mais pourtant cet opus de Becker vaut largement d'être vu.

    Le casting est vraiment à la hauteur ( Louis Jourdan est beaucoup mieux qu'on ne le dit, jean Servais est un comédien formidable d'étrangeté et Micheline Dax ici encore à ses débuts montre un charme tinté d'érotisme inattendu).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2023
    Rue de l'Estrapade, du nom d'un ancien supplice, est l'endroit où une jeune épouse malheureuse et trompée réfugie sa peine de coeur. Et c'est de là qu'elle espère que son abandon domicile conjugal lui ramènera son mari volage.
    Cette gentille comédie de Jacques Becker raconte la brouille d'un couple charmant. Anne Vernon en est le principal personnages et l'héroine très séduisante. Le sujet est classique mais plutôt que de se laisser aller à un vaudeville cocasse et animé, Becker imagine une bluette sensible et élégante. Les personnages y sont parfois des figures de comédie mais en d'autres moments, ils suggèrent une certaine mélancolie, à l'image du personnage d'artiste bohême et désargenté de Daniel Gélin, l'amant possible de Françoise. D'une certaine manière, le film est un peu trop sage, là où on attend quelques étincelles, et s'il n'était la sincérité perceptible des personnages qui suffit à l'intérêt qu'on porte au récit, on trouverait que la mise en scène manque sans doute de dynamisme, de profondeur aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mars 2012
    L’innocence des années 1950. Les trente glorieuses ne sont pas encore là. Mais les nouveaux modes de vie commence à apparaître. Les chansons et la vitesse face à des valeurs traditionnelles auxquelles on ne croit plus. C'est léger, bien joué et bien filmé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    La magnifique petite musique de Jacques Becker, l'ambiance d'un Paris disparu, le charme faussement naïf d'Anne Vernon, un Louis Jourdan léger et, bien sûr, infidèle...
    Un régal, une sucrerie, un film délicieux, encore, de la part de Becker.
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