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    Le Violent
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    56 critiques spectateurs

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    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Je ne sais pas si c'est le plus beau rôle de Bogart étant donné que je ne pas vu tout ses films. Cela dit il incarne un personnage vraiment intéressant, fascinant même. Une histoire qui ne pouvait être mise en scène en noir et blanc, car ici il colle parfaitement au sujet.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    "le Violent"(1950)est un petit bijou de polar noir hollywoodien,injustement méconnu.Humphrey Bogart,dans ce qui est probablement la meilleure interprétation de sa glorieuse carrière,montre une facette peu connue de son personnage habituel.Si il est toujours aussi séducteur,sûr de lui et mystérieux,il est ici capable d'accès de fureur inquiétants,d'un instinct de possession et d'une paranoïa grandissante.L'enquête qui coure sur le meurtre d'une starlette,et dont il est le principal suspect,le met face à sa nature ambivalente et sauvage.Qu'il soit coupable ou non importe peu.Le film montre surtout les conséquences désastreuses de cette mise à jour.Bogart en scénariste blasé,y détruit une histoire d'amour naissante,entre rage et mépris de soi.Gloria Grahame lui donne une belle réplique,froide et insondable.Nicholas Ray,le réalisateur,fait une utilisation remarquable du noir et blanc,et la tension est là dans les scènes clés.On sera plus réservé par la théâtralité du film,dont le tournage en studio est trop voyant.En 90 minutes tout compris,on a percé à jour une identité masculine en crise.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Un film noir aux accents plus dramatiques que purement policiers, où Bogart fait des étincelles en incarnant un personnage trouble dont la violence sous-jacente explose souvent à tort et à travers. Le récit est efficace et bien rythmé, même si le déroulé est un peu trop facile parfois on se laisse prendre au jeu et le film évite assez habilement les écueils du manichéisme pour distiller une réelle ambiguïté avec un certain talent, la mise en scène se voulant sobre (la plupart du temps) et accompagnant très justement le jeu des acteurs. Un film aussi solide qu'efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Du bon Bogart, le scénario manque un peu de matériels pour remplir le film complètement.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2018
    Grand film mettant en scène un scénariste hollywoodien solitaire et dominé par de terribles accès de violence. Le scénario qui le présente d'abord comme un homme faussement accusé de meurtre puis comme un meurtrier en puissance est d'une très grande habileté. Bogart est très bon dans un rôle très noir (qui dit-on faisait écho à sa véritable personnalité) et Gloria Grahame magnifique en femme amoureuse qui essaie de l'aider mais finit par avoir peur de lui. Belle photographie. L'un des meilleurs films de Ray. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Malgré les performances de Humphrey Bogart (qui retrouve, en scénariste anxieux et colérique, ses mimiques paranoïaques du Trésor de la Sierra Madre) et de Gloria Grahame (magnifique de passion et de peur rentrée), le film souffre quand même de longueurs et d'un manque de rythme.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2010
    "Le Violent" marque le véritable début de la carrière de Nicholas Ray qui le conduira au firmament des grands réalisateurs du XXe siècle. Pour faire ce film, Ray propose un rôle sur mesure au grand Humphrey Bogart avec qui il avait déjà collaboré deux ans plus tôt dans les "Ruelles du malheur". Cette fois, Bogart s'implique de tout son coeur dans l'aventure et son intérêt éclate au grand jour sur la pellicule. Sa prestation d'acteur est saisissante et convaincante et permet au film de prendre toute sa puissance. Pour contrebalancer la rigueur de son sujet, Ray a le génie de développer, puis de relancer l'intrigue sur la relation amoureuse entre ses deux personnages principaux. Coup de génie ! La violence de Bogart, en scénariste désabusé et en mal d'inspiration, n'en apparaît que plus évidente. Les scènes d'amour (la dernière notamment) sont d'une authenticité rare pour l'époque. Un vrai petit bijou.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    Un grand Bogart, le rôle lui va comme un gant, son visage dur, franc, un homme corriace que ces excès empêche d'être heureux. Quelque similitude peut-être avec ses propres expériences, il sait ce qu'il joue, puisqu'il est ce qu'il joue. Présenté comme un petit film, Nicolas Ray, loin de tous les clichés nous livre un film limpide, très bien orchestré et digne des plus grands classiques du film noir.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Un polar, un film noir qui glisse peu à peu vers le mélo. Dès les premières scènes, le portrait du personnage principal est brossé : magnifiquement incarné par Bogart et son charisme, il est ténébreux, lucide, cynique, … et violent. Sa sensibilité, réelle, est enfouie. Ce scénariste est un marginal dans le milieu Hollywoodien dont il conteste les règles de fonctionnement (dénoncées par ce biais par Nicholas Ray). Les dialogues sont assez jubilatoires et les scènes sont brillamment traitées (l'interrogatoire de police qui se transforme en déclaration d'amour). Un film bien écrit, dans lequel les interrogations (voire le suspense, comme dans "Soupçons" de Hitchcock) sur la nature du personnage et l'évolution de la relation amoureuse, l'emportent sur l'intrigue policière (la résolution du meurtre), et bien conclu par une dernière scène aussi belle que désenchantée.
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2011
    Excellent. Scénario et acteurs formidables, c'est peut être les dialogues qui forcent le plus l'admiration. 90 minutes parfaites pour un film sec. Certains réalisateurs seraient bien inspirer de s'en tenir à cette durée au lieu d'allonger la sauce et nous servir des soupes insipides.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    C'est peut-être un sacrilège de dire cela mais Bogart a plus d'atomes crochus avec Gloria Grahame dans Le Violent qu'il n'en a jamais eu avec Bacall. Tous deux ont atteint leur apogée à l'écran et le film est totalement brillant. Le meilleur film de Bogart reste Casablanca mais celui-ci vient juste après. Grahame souvent bonne est absolument géniale dans cette performance plus subtile et plus sexy que tout ce que je lui ai vu faire ailleurs. Il y a une scène sans paroles dans un bar qui a plus de chaleur que presque toutes les scènes de n'importe quel film. Ce film est presque un chef-d'œuvre et le genre de rôle que les grandes stars n'entreprennent presque jamais. Dixon Steele est assez peu sociable et Humphrey Bogart l'incarne parfaitement et sans narcissisme...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    En comparaison du titre original, le titre français est d'une platitude remarquable. Heureusement, le film a plus de relief. Il s'impose même comme l'une des meilleures oeuvres de Nicholas Ray, dans laquelle il a, semble-t-il, mis beaucoup de lui, de sa fougue, de ses frustrations, de son amertume, de sa solitude. Le scénario, tiré d'un roman de Dorothy Hughes, cultive l'ambiguïté du personnage principal, laisse planer un doute sur sa culpabilité, mettant à mal le sentiment amoureux, un peu comme dans Soupçons, d'Alfred Hitchcock. Les dialogues sont d'une grande qualité : caustiques ou poétiques ("Je suis né quand elle m'a embrassé, je suis mort quand elle m'a quitté, j'ai vécu tant qu'elle m'aimait"). Et l'interprétation est excellente : Bogart, très convaincant en homme qui ne peut maîtriser ses pulsions, ténébreux, cynique et finalement touchant ; Gloria Grahame (qui était alors la compagne du réalisateur), parfaite dans un rôle de femme insolente, sensuelle, forte et fragile à la fois. C'est aussi un film passionnant sur les coulisses d'Hollywood.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un grand et assez méconnu Humphrey Bogart ! Quoique se présentant sous la forme d'un polar (il y a un meurtre au début du film), ce n'est pas de ce côté là qu'il faut chercher le véritable intérêt du film. C'est d'abord une remarquable étude sur l'univers hollywoodien, avec ses producteurs qui imposent aux scénaristes de sacrifier leur talent, de se contenter d'"adapter" un best seller en restant au plus près de l'histoire, ses acteurs déchus de la grande époque, ses starlettes à la recherche de la connaissance qui leur permettra de percer...De ce point de vue, In a lonely place est à ranger aux côtés de The bad and the beautifull de Minnelli. Mais un autre aspect de film est encore plus intéressant : l'étude psychologique d'un homme qui n'arrive pas à maîtriser ses nerfs, à tel point qu'il gâche son talent et sa vie. C'est la face noire du personnage de Bogart qui apparaît ici : sûr de lui, plein de charme, il en impose aux autres comme dans de nombreux autres rôles. Seulement ici, il devient un héros négatif car sa susceptibilité prends le dessus sur son habituel sang froid et il réagit avec une violence et une férocité hors mesure. Cela gâchera sa romance naissante, et mettra presque fin à sa collaboration avec son agent, un ami de longue date. Le couple qu'il forme avec Gloria Grahame, partagé entre passion et situations cahotiques, a fait dire aux exegètes que cela était une sorte de révélateur du couple réel, sur le point de se séparer, entre Nicholas Ray et Grahame. D'autres ont aussi souligné que dans sa vie privée, Bogart était parfois violent, n'hésitant pas à insulter des gens, avant de revenir un peu plus tard pour se réconcilier, et que donc ce rôle comportait une partie de lui même. Autant d'éléments, de pistes, qui rendent ce film encore plus passionant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 janvier 2012
    Humphrey Bogart au sommet de son art avec ce film policier intrigant,mais manquant un peu de rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2012
    Un très bon thriller signé Nicholas Ray. Humphrey Bogart endosse l'un de ses plus beaux rôles: celui d'un scénariste coléreux en proie à de violentes pulsions qui en feront le suspect idéal à la suite d'un meurtre. Face à lui, Gloria Grahame, tout en finesse et et en fragilité, campe une femme à la fois froide et vulnérable, qui succombe à son charme. Le scénario est rondement mené et tient le spectateur en haleine grâce à l'ambiguité de Dixon Steele: malgré sa défense et la sympathie qu'il inspire, on s'interroge tout au long du film sur sa possible responsabilité dans l'assassinat de Mildred Atkinson du fait de la dualité de son caractère. Tantôt affectueux, tantôt brutal (bestialité portée à son paroxysme lors de la scène finale de l'étranglement), il devient sujet d'un pistage qui entraînera la chute de l'amour réciproque partagé avec Laurel. On retiendra de ce film, pas le plus célèbre dans la filmographie de Bogart, la mise en valeur des antagonismes du comportement humain, mais aussi celle de l'amour, que ressentent pour la première fois les deux principaux protagonistes, et qui conduit la trame narrative du récit. On retiendra de plus la célèbre réplique écrite par Steele dans le scénario qu'il doit rédigé, et qui sera repris par Gray à la fin – comme un symbole : « I was born when she kissed me. I died when she left me. I lived a few weeks while she loved me. »
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