Gentillet. Voilà ce que j'ai principalement retenu de ce film, en somme assez superficiel et avec un optimise trop poussé. Cependant, on a ici une belle dénonciation des clichés et stéréotype sur ce que doit faire un jeune garçon. De plus, l'histoire suscite quand même la sympathie. On a un sourire bienveillant devant ce Billy Eliott, interprété par un Jamie Bell qui se débrouille plutôt bien. Certains acteur sonnent juste, comme Julie Walters par exemple. Mais, d'autres sonnent faux, comme Gary Lewis, poussif. Pour une première réalisation Stephen Daldry se débrouille bien, mais par pitié... Arrêtez de faire des films social anglais avec les années Thatcher comme toile de fond ! Ça suffit ! Ici j'ai eu l'impression que c'était juste pour bien se faire voir. Après, certes, le film date d'il y a 13 ans, mais cette toile de fond paraît bien superflue, ou en tout cas, le message est mal passé pour moi. Également, la bande son n'est pas mon fort...
Bref, un film qui personnellement ne me plaît pas vraiment, mais dont je dois lui reconnaître certaines qualités, comme une narration appliqué et certains acteurs pas mauvais... A voir pour se faire son propre avis.
Trop convenu pour m'intéresser tout au long du film. C'est bien réalisé mais on sent venir le réalisateur à trois kilomètres et on se lasse de cette "belle" histoire.
Les rêves d'un enfant dans une citée minière, comment s'envoler quand ses proches font mine de ne pas comprendre, alors qu'au fond d'eux-mêmes ils savent bien où est son bonheur ? Un film d'une rare humanité qui aborde une question de société : comment l'amour peut transcender les codes sociaux, dépasser les limites d'un univers à priori clos. C'est très émouvant, mais surtout c'est un récit qui montre comment les êtres se révèlent devant l'évidence, par amour, pour des causes et des combats qu'ils doivent mener. Des univers, des portes, des chances... Quelques bons moments d'humour aussi donnent à l'ensemble un aspect dédramatisé. Un joli film qui marquera l'histoire du cinéma britannique, pour moi c'est plus qu'une peinture sociale, c'est une lueur d'espoir et un message humaniste. Oui, un bien joli film...
J'attendais beaucoup de ce film pour au final ne pas supporter Jamie Bell qui pour moi est une tête à claque... Le cadre en revanche, sous le son des Clash, est vraiment intéressant. Sans cela le film n'aurait que peu d’intérêt.
J'en gardais un souvenir plutôt mitigé mais en le revoyant 10 ans plus tard, j'en ai apprécié les subtilités et les messages à la fois politiques et sociétaux.Une oeuvre engagée qui a des relents "ken loachien", une superbe mise en image des quartiers ouvriers et de l'émotion. Un grand film et de grands interprètes !
En plein cœur d'un bassin minier en crise, Billy Elliot tord le cou aux représentations d'un autre temps que les garçons jouent au football et les filles font de la danse. Avec son message de tolérance, c'est aussi le fait d'aller au bout de ses convictions et de croire en ses rêves. Une comédie dramatique et musicale forte, émouvante, avec un vrai travail sur son cadre social et les relations familiales. J. Bell s'inscrit formidablement dans son personnage.
Un très joli film sur la tolérance et le dépassement de soi. Jamie Bell y est époustouflant et fait preuve d'une incroyable maturité pour camper ce rôle. On aurait pu s'attendre à une overdose de danse mais pas du tout, l'accent est mis sur les relations amicales et familiales du jeune prodige, le tout dans une atmosphère lourde de crise financière au nord de l'Angleterre. C'est touchant, souvent drôle et parfaitement interprété. On ne s'y ennuie jamais et l'aspect feel good movie fait du bien au moral. Du tout bon en somme.
C’est un film sensible qui expose délicatement le droit à la différence et la possibilité de réaliser ses rêves dans un monde brutal. La peinture sociale est colorée de valeurs d’amour, de tolérance et de pugnacité. Une très belle œuvre avec un plaidoyer réussi contre le conformisme et les clichés.
A travers la découverte de la danse classique par un jeune garçon malin et déterminé, campé avec talent par Jamie Bell, se dresse le portrait d'une Angleterre prolétaire, désabusée et luttant contre ses démons intérieurs. Grâce à un habile montage renforcé par une bande-son symbolique illustrant le dépit du héros ou son opposition aux mâles de la famille, nul besoin de didactisme ou d'explicitation. Des personnages dont la psychologie s'affine (notamment le père, bouleversant) et la pudeur avec laquelle se dessinent leurs sentiments dans de fins dialogues confèrent une délicatesse à ce récit doux-amer ainsi qu'une émotion latente qui se renforce au fil de l'histoire sans omettre un humour pointilliste. Bienveillant, sincère, touchant.
J'avais peur d'un film un peu bardé de bons sentiments. Comme quoi...En fait, cette histoire qui se situe dans une cité minière du nord est de l'Angleterre, en 1984, pendant les années Thatcher avec les grèves douloureuses de cette période, s'intéresse au net penchant du jeune Billy pour la danse. D'abord rejeté par sa famille pour ce penchant, il finira par devenir danseur étoile 10 ans plus tard. On doit saluer la super performance du jeune Jamie Bell et de l'ensemble des autres acteurs qui sont tous d'un naturel superbe. On est loin de la mièvrerie, ce film , d'un positivisme à toute épreuve, étant une ode à la tolérance et à l'amour des siens. Comme je l'ai lu parmi les critiques spectateurs, on sort de la vision avec une super pêche. Bravo.