Avis : Billy Elliot - Page 6

"Billy Elliot" est une oeuvre importante du cinéma britannique puisqu'elle a permis l'éclosion de deux talents : Jamie Bell devant la caméra et Stephen Daldry à la réalisation. Ce dernier nous emmène au milieu des années 1980 à Durham, ville minière du Nord-Est de l'Angleterre où la famille du petit Billy se bat pour ses droits, pour préserver son travail contre la politique drastique du gouvernement Thatcher qui prévoit de fermer progressivement les mines de charbon du pays. Initialement destiné à être boxeur, c'est tout naturellement, mais contre l'avis de son père, que Billy va se tourner vers la danse pour laquelle il a un don.
Le point fort du film est d'appuyer ce contraste entre d'un côté des personnes qui se battent pour vivre et de l'autre un petit garçon qui ne demande qu'à vivre sa passion. L'histoire est très touchante et servie par un jeu d'acteurs brillant, notamment Gary Lewis qui campe le père de Billy, tiraillé entre ses convictions et l'amour et l'espoir qu'il porte pour son fils. Poignant !

L"un des films de ma vie.
Les réalisateurs anglais ont ce talent magique de transformer un scénario sur fond social, ici l"Angleterre de Thatcher et la crise des mineurs, en film romantique et jamais didactique
On pense à Ken loach bien sûr.
Ce film est une ode à la tolérance qui vaincra tous les clichés et surtout les préjugés.
La scène où le père comprend enfin la passion de son fils et la scène finale, anthologique, comptent parmi les plus belles du cinéma.
De plus, j"ai vécu à Newcastle et cet accent jordie sonne encore avec plus d'émotion à mes oreilles.

Un très bon petit film, entre rires et larmes, sur fond de charge sociale. Le jeune comédien est très convaincant, l'histoire est émouvante.

Film qui a consacré une fois de plus la force du cinéma social anglais, Billy Elliot est un petit bijou de sensibilité qui n’a rien perdu de son pouvoir d’évocation aujourd’hui. Porté par la musique de T. Rex, la réalisation classique mais puissante de Stephen Daldry et surtout, surtout, par le charisme incroyable de Jamie Bell alors ado, Billy Elliot réussit la parfaite synthèse entre un discours social affirmé (en gros anti Thatcher, mais peut-on être pour ce monstre de froideur calculatrice qui a détruit une grande partie de l’Angleterre du Nord ?), une comédie parfois désopilante et même un soupçon de mélodrame lors de la dernière séquence (clairement en trop à mon goût). Le triomphe mérité de ce petit film venu de nulle part en a fait un modèle par la suite maintes fois imité, mais rarement égalé.

Billy Elliot est ENFIN un film de Stephen Daldry qui n'est pas déprimant et qui a une fin optimiste!!!! Enfin!!! On l'attendait ce jour où Daldry ferait un film plus ou moins joyeux! Enfin, je l'attendais! Parce que Billy Elliot est son premier film! Et moi j'avais vu The Reader et The Hours avant Billy Elliot! On est donc plus qu'heureux de voir que pour une fois, Daldry signe une comédie dramatique qui se termine bien et qui se revoit facilement! Côté acteurs, Jamie Bell est génial! Sa gestuelle est bluffante! On comprend pourquoi il incarnera Tintin 10 ans plus tard! Lorsqu'il danse, il est vraiment super dynamique et j'ai presque mal pour lui quand je le vois faire tout ses gestes pendant plus de 5 minutes! C'est assez marrant de voir Julie Walters dans un Daldry ou même dans un autre long-métrage que Harry Potter! Tous les autres acteurs sont très bons! Le film est très très bien réalisé et j'ai adoré le plan ou on voit l'ombre de Jamie Bell avancer vers la salle vers le milieu du film! Niveau ambiance, on voit bien que c'est Daldry qui est à la réalisation mais comme je l'ai dis c'est optimiste pour une fois! L'histoire n'a rien d'exceptionnel mais on ne s'ennuie pas une seconde, on accroche à ce petit garçon qui n'est pas intéressé par les sports de combats ( à savoir la boxe ) et qui se trouve une vraie passion pour la danse et qui va tout faire pour réussir! On a de temps en temps droit à quelques brins d'humour bienvenus et quelques révélations assez particulières comme spoiler: le meilleur ami de Billy qui est gay
. Un excellent film!!!!

Un très bon film interprété avec brio par le jeune Jamie Bell.
Le scénario est original, très bien écrit, et montre une page de l'histoire de la Grande-Bretagne à travers les grèves de mineurs.
Julie Walters est étonnante en prof de danse.
La musique est rythmée, accrochant parfaitement au film.
Le petit boxeur deviendra grand danceur !

Un film tout simplement sublime, rafraichissant et plein d'ondes positives ! Exceptionnellement belle, poétique et touchante, l'histoire est avant tout magnifique et bouleversante. Le vrai plus réside dans la dimension humaine et familiale qui est, à mon sens, bien mise en scène et extrêmement bien retranscrite. De plus, on reste littéralement pris dedans du début à la fin. Les personnages sont attachants et se font facilement apprécier des spectateurs. Quant aux acteurs, ils sont particulièrement convaincants, notamment le talentueux Jamie Bell qui est époustouflant de justesse. Soulignons aussi les interprétations respectives des membres de ce casting, toutes irréprochables et donnant du poids ainsi que de la magie à ce film unique. Un chef-d'œuvre, à voir et à revoir.

Un film reliant très bien humour, poésie et émotion !
Stephen Daldry (The Reader) signe une mise en scène épatante malgré le fait que se ne soit que son premier long métrage. Jamie Bell signe une prestation époustouflante malgré le fait que lui aussi soit un débutant mais qui reste définitivement la révélation du film. Le scénario quant à lui est magnifiquement bien écrit. A ne manquer sous aucun prétexte !

Billy Elliot, réalisé par Stephen Daldry, offre une immersion poignante dans le parcours d’un jeune garçon cherchant à échapper aux contraintes d’un milieu ouvrier rigide à travers la danse. Porté par des performances vibrantes et une mise en scène sincère, le film atteint des sommets d’émotion, bien que des failles narratives empêchent son envol complet.

L’intrigue suit Billy, un garçon de 11 ans qui découvre sa passion pour le ballet dans une ville minière frappée par la grève des mineurs des années 1980. Ce cadre historique et social donne une profondeur tangible à une histoire de quête personnelle. L’écriture de Lee Hall juxtapose habilement les luttes individuelles et les tensions communautaires. Cependant, malgré un message puissant sur le dépassement des normes, certains aspects du récit se perdent dans une structure parfois prévisible et une approche un peu trop conventionnelle des thèmes sociaux.

Jamie Bell incarne Billy avec une intensité exceptionnelle, alliant une vulnérabilité touchante à une énergie contagieuse. Ses scènes de danse, particulièrement expressives, révèlent une maîtrise qui dépasse son jeune âge. Gary Lewis, dans le rôle du père, donne une performance sincère, capturant avec nuance la tension entre son rôle de parent et son identité de mineur en grève. Julie Walters brille également dans le rôle de Sandra Wilkinson, apportant un mélange parfait de dureté et de tendresse. Malgré cela, certains personnages secondaires manquent de profondeur, ce qui limite leur contribution à l’histoire.

Stephen Daldry offre une mise en scène à la fois terre-à-terre et pleine d’espoir, alternant entre les moments de lutte sociale et les éclats de grâce artistique. Les scènes de danse chorégraphiées par Peter Darling se démarquent par leur dynamisme et leur pouvoir narratif. Cependant, le film s’appuie parfois trop sur des effets stylistiques familiers, sacrifiant l’originalité au profit de l’émotion accessible.

La musique, composée de morceaux emblématiques de T. Rex, The Clash et The Jam, accompagne parfaitement l’énergie rebelle de Billy. Elle contribue à l’authenticité du cadre historique et intensifie les moments clés du film. Toutefois, l’omniprésence de la bande-son peut par moments éclipser les performances des acteurs et l’émotion brute des scènes.

Billy Elliot aborde des questions universelles, telles que les attentes de genre, les tensions intergénérationnelles et la lutte de classe. L’opposition entre les aspirations artistiques de Billy et les valeurs traditionnelles de son père illustre un conflit poignant. Pourtant, certains thèmes, comme l’homosexualité et la brutalité policière, sont survolés, manquant d’une exploration plus approfondie pour donner un poids égal à l’ensemble des enjeux.

La dernière scène, montrant Billy en train de triompher en tant que danseur adulte, offre une résolution satisfaisante. Cependant, cette conclusion lisse et prévisible atténue l’impact émotionnel. Elle laisse peu de place à l’ambiguïté ou à une réflexion plus nuancée sur les sacrifices impliqués dans la poursuite d’un rêve.

Billy Elliot séduit par son cœur, ses performances solides et son message inspirant sur la persévérance et l’expression de soi. Cependant, il reste limité par un récit parfois trop linéaire et une exploration inégale de ses thématiques. Un film sincère et touchant, mais qui aurait pu briller davantage avec une approche plus audacieuse.

Le chef d'oeuvre des années 2000 qui révéla Jamie Bell avant qu'il interprète Tintin en motion capture chez Steven Spielberg et bien avant que Peter Jackson l'engage pour la nouvelle version de King Kong et bien avant le navet Jumper !!! En 2006 , il a joué dans Mémoires de nos pères de Clint Eastwood et il est revenu avec un film indépendant My name is Hallam Foe puis en 2008 Les Insurgés avec Daniel Craig avant de se trouver avec Channing Tatum dans l'Aigle de la Neuvième Légion, la nouvelle version de Jane Eyre, le film d'action Dos au mur , le Transperceneige , Nymphomaniac de Lars von Trier aux côté de Shia laBoeuf, Charlotte Gainsbourg , Willam Dafoe, Stellan Skarsgård ( Will Hunting, le Roi Arthur, l'Excorsite au commencement, Beowulf, la légende viking, Pirates des Caraïbes , Mamma Mia , Anges et Démons, Mélancholia, Thor, le remake américain du premier volet de Millénium, Avengers, Roméo et Juliette ) !!!

Stephen Daldry est tombé tout de suite sous le charme du scénario du film « Billy Elliot » et il est très facile de le comprendre. En effet, il a dû tout de suite voir comment il allait être exploité. Pour cette exploitation, il a été nominé aux Oscars, aux Golden Globes ainsi qu’aux Césars. Si ce film a eu autant de succès après sa sortie c’est tout simplement parce que c’est un film très bien réalisé, touchant et émouvant de par son scénario : un film du genre social qui montre clairement la dureté dans les milieux défavorisés pour trouver du travail et des conditions ainsi que la difficulté des personnes à changer d’avis, à changer ses idées surtout concernant des clichés avec lesquels on a toujours grandi avec. C’est sans aucun doute l’objectif de ce film qui consiste à casser les clichés que l’on peut avoir concernant notamment sur les sports qui doivent être non mixte ainsi que réservé uniquement pour un sexe et donc pas ouvert à tout le monde. Mais s’il a eu autant de succès c’est également car les acteurs jouant dans ce film jouent merveilleusement bien, je pense notamment à l’acteur principal (Jamie Bell qui voit ici son premier grand rôle qui lui permettra de se faire connaître du grand public) qui joue Billy Elliot, celle qui joue le rôle de Mme Wilkinson, la professeur de Billy (Julie Walters que l’on pourra voir plus tard dans un petit rôle dans la célèbre saga Harry Potter) ainsi qu’à l’acteur qui joue rôle de Jacky, le père de Billy (Gary Lewis qui aura plus tard un rôle mineur dans le film de Martin Scorsese « Gangs of New-York »). En somme, ce film distribue de bonnes valeurs notamment celle que qu’importe ce que les autres pensent, il faut faire ce qu’il nous plaît, faire ce qui nous motive, évidemment dans la mesure du possible. Le seul reproche que l’on pourrait faire c’est que parfois les évènements s’enchaînent un peu rapidement alors que l’on pourrait s’attarder un peu plus dessus. Pour ce qui est de la musique, elle est adaptée et plutôt bonne. Donc, en somme, un grand bravo à Stephen Daldry.

C'est un film grand public, aux tenants et aboutissants très prévisibles. Il n'empêche qu'il est réussi, émouvant, et les acteurs rendent leurs personnages attachants. Stephen Daldry (réalisateur de "the Hours") connait son affaire et nous donne de beaux moments de poésie. A voir.

Billy Elliot est une très bonne leçon de vie et de morale qui en fera réfléchir plus d'un! Excellente prestation de Jamie Bell.

Une jolie fable sociale porté par le jeu incroyable du jeune Jamie Bell et une musique ébouriffante. J'ai adoré, je le conseille fortement !!!

Là où l'Amérique en aurait fait des tonnes à grands renforts de kleenex, la perfide Albion s'attache à se défaire de ce pathos superflu pour retranscrire sans fausse pudeur les combats personnels que mènent les personnage pour préserver leur droit à (sur)vivre librement.
La prestation de J. Bell est majuscule.