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Sydney Lumet donne une nouvelle dimension au chef duvre de John Cassavetes avec ce remake. Pas aussi excellent que loriginal, mais pas pour autant dénué de qualités. Succédant à lépoustouflante Gena Rowlands, Sharon Stone, qui y est sublime (contrairement à ce que disent les mauvais langues, à savoir « quelle a un plat de tagliatelles sur la tête »). On retrouve le plaisir que lon a eu en voyant loriginal, sans impression de déjà-vu.
une prostituée un peu gauche doit à contre cœur prendre un rôle de mère et ça marche !
C'est d'une grande médiocrité. C'est très mal fait, ce qui est très étonnant de la part de Sydney Lumet. La façon de faire calamiteuse rend l'histoire inintéressante, pas du tout captivante, sans aucun suspense. C'est même parfois involontairement risible. Remake inutile. 0,5/5
un film sans prétention, parfois touchant et beaucoup plus rythmé que le film original (à mon humble avis).
soniadidierkmurgia
Il semble clair que Sidney Lumet est un peu en perte de vitesse quand la Columbia lui propose de réaliser un remake de « Gloria », le film de John Cassavetes qui montrait la déambulation d’une call-girl dans différents quartiers de New York après qu’elle a pris en charge un gamin de six ans dont les parents ont été assassinés et dont elle tente de sauver la vie en négociant avec les criminels qu’elle connaît bien pour avoir eu une relation avec leur chef. Sidney Lumet plutôt à l’aise avec les adaptations d’œuvres littéraires qu’il pratique depuis le début de sa carrière est en revanche novice quand il s’agit de mettre sa caméra au service d’un « remake ».
On comprend assez vite qu’en lui faisant endosser le rôle tenu par Gena Rowlands dont elle partage la blondeur, il s’agit de tenter de faire enfin décoller la carrière de Miss Stone, stagnant un peu depuis le succès colossal de « Basic Instinct » (Paul Verhoeven en 1991) qui en avait fait brutalement un sex-symbol mondial. Le propos est quelque peu actualisé pour lui donner le goût d’une fin de siècle qui approche. Quelques scènes sont ajoutées ou transformées pour rappeler aux fans, la fameuse Catherine Tramell de « Basic Instinct » qui, les jambes écartées le temps d’un interrogatoire incendiaire, faisait presque tomber en syncope une brochette de flics en perte totale de lucidité.
Cette fois-ci, le spectacle s’inverse, Gloria s’offrant un strip-tease masculin avant de s’enfuir avec son nouveau protégé. On sent que Steve Antin le novice chargé de retoucher le scénario de John Cassavetes est aux ordres, qui cherche au maximum à mettre la plastique de Sharon Stone en avant, aboutissant à altérer gravement toute l’âpreté du film de Cassavetes qui lui aussi n’était pas exempt de quelques défauts narratifs. Tout miser sur une actrice, aussi belle soit-elle, ne fera jamais un grand film soit grand. Sharon Stone pouvait être tout-à-fait convaincante à la condition d’être entourée d’acteurs chevronnés qui lui évite d’avoir trop de poids sur les épaules.
A l’appui de cette assertion, on pourra constater que seules les rares scènes avec George C. Scott redonnent un peu de sens à une intrigue devenue atone. Qu’est venu faire Sidney Lumet dans cette entreprise qui ne lui ressemblait pas vraiment ? Sans doute tenter de convaincre qu’il pouvait encore être aux commandes. Le film sera comme prévu un flop commercial et critique (on ne touche pas impunément au dieu Cassavetes) qui n’empêchera pas le grand Lumet de réaliser un excellent thriller avec « 7h58 ce samedi-là’ » juste avant de tirer sa révérence (le 9 avril 2011) pour rejoindre le paradis des grands réalisateurs américains où il occupe on peut en être sûr, une place de choix.
On comprend assez vite qu’en lui faisant endosser le rôle tenu par Gena Rowlands dont elle partage la blondeur, il s’agit de tenter de faire enfin décoller la carrière de Miss Stone, stagnant un peu depuis le succès colossal de « Basic Instinct » (Paul Verhoeven en 1991) qui en avait fait brutalement un sex-symbol mondial. Le propos est quelque peu actualisé pour lui donner le goût d’une fin de siècle qui approche. Quelques scènes sont ajoutées ou transformées pour rappeler aux fans, la fameuse Catherine Tramell de « Basic Instinct » qui, les jambes écartées le temps d’un interrogatoire incendiaire, faisait presque tomber en syncope une brochette de flics en perte totale de lucidité.
Cette fois-ci, le spectacle s’inverse, Gloria s’offrant un strip-tease masculin avant de s’enfuir avec son nouveau protégé. On sent que Steve Antin le novice chargé de retoucher le scénario de John Cassavetes est aux ordres, qui cherche au maximum à mettre la plastique de Sharon Stone en avant, aboutissant à altérer gravement toute l’âpreté du film de Cassavetes qui lui aussi n’était pas exempt de quelques défauts narratifs. Tout miser sur une actrice, aussi belle soit-elle, ne fera jamais un grand film soit grand. Sharon Stone pouvait être tout-à-fait convaincante à la condition d’être entourée d’acteurs chevronnés qui lui évite d’avoir trop de poids sur les épaules.
A l’appui de cette assertion, on pourra constater que seules les rares scènes avec George C. Scott redonnent un peu de sens à une intrigue devenue atone. Qu’est venu faire Sidney Lumet dans cette entreprise qui ne lui ressemblait pas vraiment ? Sans doute tenter de convaincre qu’il pouvait encore être aux commandes. Le film sera comme prévu un flop commercial et critique (on ne touche pas impunément au dieu Cassavetes) qui n’empêchera pas le grand Lumet de réaliser un excellent thriller avec « 7h58 ce samedi-là’ » juste avant de tirer sa révérence (le 9 avril 2011) pour rejoindre le paradis des grands réalisateurs américains où il occupe on peut en être sûr, une place de choix.
Étonnant pour un réalisateur aussi talentueux que Lumet de réaliser un film aussi insipide qui s'apparente plus à un téléfilm bon à visionner en début d'après-midi. Un film décevant dans lequel Sharon Stone est bien la seule à parvenir à tirer son épingle du jeu.
Un bon remake différent de l'original avec plus de rythme notamment. Si le scénario se place en dessous de celui de l'original, Sharon Stone réussit à proposer un jeu différent, développant de nouvelles perspectives pour ce personnage. Réussi.
bidon aucun interet sans suite ! dommage
Gloria. Ce prénom est mythique depuis le film que John Cassavetes tourna en 1980. Sydney Lumet, 18 ans plus tard, reprit cette histoire émouvante denfant traqué par des tueurs, mais protégé par une femme. Ce réalisateur, auteur de « Network » (un chef-duvre dont Georges Clooney va faire le remake !) et de « Jugez-moi coupable » (en 2006) était certainement à même de nous offrir une uvre attachante sur ce thème. Hélas il eut lidée de choisir Sharon Stone pour succéder à Gena Rowlands dans le rôle titre ! Mal lui en prit. Linénarrable silhouette massive au visage doté de trois expressions sort de prison en robe longue fendue sur le côté et fuit ses poursuivants en mini-jupe s'apparentant à un short. Il semble que les seuls atouts de l'actrice soient ses formes car elle s'obstine à les montrer quand rien dans le scénario ne le justifie et alors que la nudité relative du personnage risquerait plutôt de la gêner, la fuite exigeant en principe une certaine discrétion. Elle arpente les rues dune démarche dhomme de troupe en remuant les bras en cadence comme un coureur de fond. Le doublage (car France 2 pense flatter laudience en nous privant de la V.O. à 23 heures) nest pas flatteur et ne fait rien pour la rendre plus séduisante, dautant que les dialogues sont fades. Jai préféré les personnages secondaires tels que le petit ami voyou et le tueur borné. Et bien sûr lenfant, bon acteur. Une scène met un peu de piquant : celle du strip-tease forcé des malfrats menacés dun revolver par Gloria (Sharon Stone joue toujours aussi mal mais la tête des voyous vaut son pesant de fringues balancées par la fenêtre, même sils ne sont pas assez ridicules, comme si le réal avait hésité à aller trop loin.) Il faut oublier ce gâchis et se tourner vers loriginal et linterprétation passionnée et vibrante de Gena Rowlands dans le film de Cassavetes.
Gloria est libérée de prison après avoir fait son temps de la bonne manière et n'avoir jamais rien dit sur son petit ami mafieux Kevin ou sa patronne Ruby. Elle revient pour constater qu'il n'a pas respecté sa part du marché. Je n'en attendais rien quand je me suis assis pour le regarder en fait j'ai été vraiment surpris de voir que Sidney Lumet l'avait réalisé et je m'attendais à une sorte de comédie thriller trash. Cependant l'ambiance du film est mise en place très tôt lorsque la famille de Nicky est assassinée par Sean. C'est une scène puissante dans le film pas trop gore mais émouvante. Dans l'ensemble c'est un film raisonnable. Nous 'avons déjà vu ca auparavant et la sentimentalité menace vraiment de le faire couler parfois. Cependant un réel sentiment de menace et quelques scènes fortes en font un meilleur film et les scènes de thriller bien qu'elles ne soient pas géniales sont suffisamment solides lorsqu'elles sont combinées pour rendre ce film décent...
C'est d'une grande médiocrité. C'est très mal fait, ce qui est très étonnant de la part de Sydney Lumet. La façon de faire calamiteuse rend l'histoire inintéressante, pas du tout captivante, sans aucun suspense. C'est même parfois involontairement risible. Remake inutile.
Pas mal, un bon moment. Sharon Stone est vraiment très belle et incarne bien le role de la Bad Girl en cavale, mais qui finit par s'attacher à un petit garçon, qu'elle n'était pas censée proteger, et surtout aimer.
Evidemment pas remarquable, mais agréable pour une petite soirée Sharon Stone!
Evidemment pas remarquable, mais agréable pour une petite soirée Sharon Stone!
Je viens de voir ce film hier soir mais je n'ai hélas pas encore pu voir l'original de J. Cassavetes.
Malgré toutes les critiques que j'ai pu lire sur la version de S.Lumet, le film est loin d'être aussi médiocre qu'on a pu le prétendre. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est un bon divertissement, rien de plus.
Je pense que la critique presse est décue du niveau de réalisation de S.Lumet quand on connait les films comme "12 en colère", "Serpico"...
Je me demande aussi, pourquoi S. Lumet a juger bon de faire un remake 20 ans à peine aprés l'original... Je ne sais pas ce qu'il a pu apporter de nouveau par rapport au film culte de J. Cassavetes.
Un film à voir pour S. Stone, toujours aussi sublime.
Malgré toutes les critiques que j'ai pu lire sur la version de S.Lumet, le film est loin d'être aussi médiocre qu'on a pu le prétendre. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est un bon divertissement, rien de plus.
Je pense que la critique presse est décue du niveau de réalisation de S.Lumet quand on connait les films comme "12 en colère", "Serpico"...
Je me demande aussi, pourquoi S. Lumet a juger bon de faire un remake 20 ans à peine aprés l'original... Je ne sais pas ce qu'il a pu apporter de nouveau par rapport au film culte de J. Cassavetes.
Un film à voir pour S. Stone, toujours aussi sublime.
Au secours ! Ce film est une véritable catastrophe. Tout sonne faux. On pourrait penser que Sharon Stone aurait aidé ce pauvre rebus de pellicule à exister un peu plus, mais non! Même elle est terriblement mauvaise. Si vous voulez perdre votre temps et peut-être apprécier beaucoup plus les autres productions cinématographiques, alors regardez Gloria. Et après cela, le moindre navet vous paraîtra déjà beaucoup mieux...
Je n'ai jamais vraiment cru à ce film — il me semble être un pur produit de Hollywood, assez artificiel. La performance de Sharon Stone est divertissante, et ses tenues valent à elles seules le détour. Il y a aussi une des meilleures poursuites en voiture que j'ai vues ces dernières années. Malgré ces points positifs, le film souffre d'un manque de chimie flagrant entre les personnages principaux, et certaines scènes, comme la fin ridicule et peu convaincante, m'ont laissé sceptique. L'ensemble est une déception, particulièrement en tant que remake. Sharon Stone semble surjouer tout au long du film, ce qui ne fait qu'accentuer les défauts du scénario. Les moments censés être touchants se révèlent plutôt plats et répétitifs. Même si le film est visuellement attrayant grâce aux lieux de tournage et à Sharon Stone, l'ensemble reste oubliable. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
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