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TTNOUGAT
602 abonnés
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4,0
Publiée le 23 août 2009
Pas tout à fait aussi réussi que les autres.Il faut continuellement faire un effort pour admettre que Ray Milland ne voit pas en Ginger Rogers une petite fille de 12 ans.Si on y arrive,le film passe vraiment bien,drôle,intelligent,inventif et très visuel.On reconnait déjà la présence du maitre.C'est avant tout un film d'acteurs et Ginger Rogers ,tout heureuse qu'on l'aime autrement qu'en danseuse en fait beaucoup,beaucoup.C'est drôle d'ailleurs que cette extraordinaire héroïne des grandes comédies musicales veuille prouver quoi que ce soit...Elle n'en n'a nul besoin.Ray Milland n'est pas génial,il l'est rarement d'ailleurs sauf dans"l'enterré vivant" de Corman.Son jeu est sauvé par le climat général du film mais son sourire final est épouvantable...Plus mal joué,tu meurs.Wilder aurait du le couper.Même deux secondes de trop cela fait du tord aux beaux films.Il ne faut jamais l'oublier.
Film très plaisant et réjouissant sans être un chef d’œuvre. Cette comédie drôle, enlevée, vivante, vaut pour son scénario et son rythme. On sent le talent de scénariste et de raconteur d’histoires que Wilder avait jusqu’alors mis au service d’autres réalisateurs. On ne s'ennuie jamais dans cette succession de quiproquos, déguisements, doubles-jeux vivement interprétée par une pétillante Ginger Rogers.
Le titre original comme le titre en français font penser à un film érotique des années 1970-1980. Mais ce film date bien de 1942 et n’a rien d’érotique a priori. La censure de l’époque n’a d’ailleurs pas bronché. Pour autant, le scénario est truffé d’ambiguïtés sexuelles. L’art du sous-entendu, à travers l’humour des dialogues, constitue l’atout de cette comédie de Billy Wilder qui signe là son premier film aux États-Unis, divertissement de commande alors que le pays est en guerre. Wilder avait auparavant écrit de nombreux scénarios, notamment pour Lubitsch en Allemagne, et coréalisé un long-métrage en France : Mauvaise Graine (1934). Plusieurs écueils à noter. D’abord, la vraisemblance du postulat de départ. À savoir : faire passer Ginger Rogers, âgée de 31 ans au moment du tournage, pour une adolescente prépubère. Si l’on bloque sur cet artifice, alors les quiproquos passent mal et il devient difficile de ne pas trouver la trame générale, en surface, plutôt bête. Ensuite, on peut juger assez « limite », par la légèreté de son traitement, l’histoire de cet homme d’âge mûr qui s’entiche d’une soi-disant gamine de douze ans… Sur la thématique de l’amour et de la différence d’âge, Billy Wilder fera beaucoup plus subtil et charmant, quinze plus tard, dans Love in the Afternoon (Ariane), avec Audrey Hepburn et Gary Cooper.
Une bonne comédie de Billy Wilder, à mes yeux un peu moins réussie que Un, Deux, Trois ..., mais qui reste tout de même plaisante. Bon, comme toujours, Ray Milland (major Kirby) est excellent et très convaincant en gentil militaire un peu simple d'esprit et fort attachant. Ginger Rogers (Susan Applegate), elle, est très convaincante également en "petite fille de 12 ans" plutôt grande (par ses "origines suédoises" et très naïve (ce qui peut de temps à autres arranger certains tout au long du film !). Certaines répliques sont très bien fichues (en particulier l'histoire de guerre des jeunes enfants pour embrasser Susan sur la bouche et sa fameuse "prise de Paris", l'histoire est plutôt bien, la réalisation réussie, je n'adore pas ce film mais il est assez sympa à voir, et ouvre d'une assez bonne manière la carrière américaine de Billy Wilder. Pour moi, ce n'est pas du tout une référence du cinéma (même comique), à l'inverse par exemple d'Assurance sur la mort du même Billy (dans un tout autre genre) mais ça se laisse regarder.
Une comédie pleine d'humour, de situations invraisemblables et de gags peu fins mais qui marchent. C'est pas du tout crédible, mais on rentre dans le jeu de Ginger Rogers. Sans l'histoire d'amour, peut-être cela aurait été meilleur, qui sait, car fin nunuche..