Ben, un jeune garçon passionné par la science-fiction rêve d’aller dans l’espace et d’y rencontrer des extra-terrestres. Chaque nuit, il fait sans cesse le même rêve, celui de voler au-dessus d’une ville représentée par des circuits-imprimés. Avec l’aide de ses copains Wolfgang & Darren, ils vont utiliser toutes leurs connaissances et leur inventivité pour mettre au point un vaisseau spatial et ainsi, pouvoir se rendre dans l’espace.
Explorers (1985) est sans nul doute, à la fois un film culte pour bon nombre de cinéphiles qui ont été bercés par la Sci-Fi dans les années 80, mais aussi, l’un des films les plus méconnus de Joe Dante (Gremlins 1 & 2 - 1984/1990). Cela n’a rien de très surprenant, le film fut un échec considérable à sa sortie (sur un budget de 25 millions $, il n’en a même pas rapporté 10 millions). La Paramount n’y est pas pour rien, puisque le studio a bâclé la post-prod’ et a précipité son exploitation en salles (le film s’est retrouvé en concurrence face à un autre film familial, sorti 10 jours plus tôt : Retour vers le futur - 1985).
Cependant, en dehors des problèmes liés à une production catastrophique (et donc, indépendantes du réalisateur), le film n’en demeure pas moins bancal et nous laisse un arrière-goût d’amertume. Le film est clairement scindé en deux parties qui ne se valent pas, comme si le film avait été réalisé par deux équipes différentes. La première partie s’avère bien plus réussie que la seconde (la première heure sur Terre avec les trois copains confectionnant leur machine volante est bien plus convaincante que la seconde se déroulant dans l’espace, au sein même du vaisseau des extra-terrestres).
Pour ma part, je fais partis de celles & ceux qui ont découverts certains « classiques 80’s » sur le tard et à défaut de les avoir vus durant mon enfance, certains ne parviennent plus à rallumer la flamme en "mon moi intérieur", à me raccrocher à l’enfant que j’étais, à me faire vibre, rêver (c’était déjà le cas avec Les Goonies - 1985). Ce n’est pas faute d’avoir voulu essayer, la première heure était vraiment sympathique, avec ce petit côté aventuriers naïfs. Mais dès que le film entame le second chapitre, tout part en vrille, dans le n’importe quoi bariolé et haut perché.
Malgré le remarquable travail orchestré par le staff de Rob Bottin et les superbes SFX d’ILM, cette aventure visionnaire & fantastique ne m’aura vraiment pas convaincu sur toute la durée. Le film n’en reste pas moins une belle épopée à voir en famille, qui fera rêver les petits (au risque d’ennuyer les plus grands). A noter enfin, que le film marque les débuts au cinéma de River Phoenix et Ethan Hawke (c’était le tout premier long-métrage pour ce dernier).
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