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0,5
Publiée le 28 février 2021
Ce film superficiel, lent mais somptueux drame en costumes sur le vieillissant Léon Tolstoï et sa femme Sophy échoue sur plusieurs points. Il ne permet pas de comprendre pourquoi Tolstoï était l'un des plus grands écrivains qui aient jamais vécu. Ou pourquoi il voulait donner tout son argent aux pauvres. Ou pourquoi il était si désespéré de renoncer au sexe. Ou comment tout cela est lié à ce qui se passait réellement en Russie à l'époque. Le film passe des heures et des heures à tituber et à glousser sur les appétits de Tolstoï comme si c'était si extraordinaire que les personnes âgées aiment encore faire l'amour. Mais nous n'avons même pas cinq minutes de temps avec les gens que Tolstoï veut aider les paysans russes. Si nous ne pouvons pas les voir souffrir alors les idées de Tolstoï ne sont qu'une charmante fantaisie. C'est exactement ce que veut ce film il garde les choses superficielles et les ragots entourant le couple et ne nous accroche pas a des choses lourdes comme la pauvreté, la justice et la souffrance humaine...
Sans être un grand film, cette réalisation montre avec réussite la fin de vie de Tolstoï et les contradictions de sa personnalité, les contradictions entre ses idéaux et ses actes. Les acteurs jouent bien et c'est bien filmé.
Le réalisateur, Michael Hoffman, raconte avec une certaine candeur mais aussi avec une certaine distance les derniers jours de l'écrivain Tolstoï. Les contradictions de cet écrivain philosophe, tiraillé entre idéalisme et réalité, sont plutôt bien amenées et nous offrent tout à la fois une approche cérébrale, bucolique et perplexe de sa fin de vie dans son environnement familial. On a parfois bien du mal à le comprendre et cet aspect méconnu du personnage, souvent détestable dans sa vie privée nous laisse sans voix dans sa crise de conscience sociale. Helen Mirren, en épouse folle de douleur, est saisissante et on se prend de compassion pour cette femme meurtrie, horrifiée du marxisme de son mari. Un film honnête donc, un peu long et un peu linéaire pour ne pas dire conventionnel, sans action particulière, permettant de mieux cerner l'envers du décor de ce personnage complexe, rendant de surcroît hommage à son épouse dévouée qui ne reçut, au final, qu'ingratitude sans déférence aucune.
Un film intéressant pour le coté historique, il montre en particulier la difficulté pour un personnage emblématique de concilier sa vie publique et sa vie privée. Sinon si la réalisation est correcte le rythme reste assez linéaire. Un film sans grand éclat avec des dialogues plats et peu d'actions.
J'avoue que je ne connaissais pas du tout l'histoire de cet écrivain. De temps en temps, c'est bien de s'instruire pas seulement se divertir. C'est une toute petite partie de sa vie et c'est très bien rendu par des acteurs magnifiques.
Si ses livres ont été adapté des dizaines de fois, Léon Nikolaïévitch, alias Léon Tolstoï, voit ici sa propre vie adaptée. Ou plus précisément le dernier automne de sa vie, alors que les charognards se ruent autour de lui pour savoir qui aura la plus grosse part. Une histoire comptée par Jay Parini dans son roman The Last Station.
L’action se déroule donc durant l’automne 1910, alors que Tolstoï (Christopher Plummer), se sentant sur la fin, décide d’organiser ses derniers préparatifs. Ainsi, il fait appel à un jeune adepte de ses principes, Valentin Bulgakov (James McAvoy), pour l’assister dans cette tâche. Il désire partir simplement, poussé par un certain Vladimir Chertkov (Paul Giamatti) à tout donner au peuple : le droit de ses œuvres, ses biens, et tout ce qu’il possède. Un véritable vampire qui fait craindre à Sofya (Helen Mirren), la femme de Tolstoï, de finir dans la pauvreté et le déshonneur. Comment pourrait-il à se point renier sa famille et tout abandonner au nom d’inepties ? Une situation qui deviendra vite invivable pour tous.
On ne l’attendait pas là et pourtant, on assiste à une course à l’héritage en pleine dramaturgie, ne lésinant pas sur les effusions publiques et les scandales. Est-ce là tout ce qu’il reste du génie philosophe de la littérature ? Certains nous quittent au sommet de leur gloire, d’autres dans la débâcle. Une situation qui tourne vite en rond, tout le monde campant sur ses positions et figeant l’histoire. Heureusement, la présence de James McAvoy mettra un peu d’entrain à tout ça, l’agrémentant de fougue, de passion et d’amour. Le reste du casting est bon, mais ça ne suffit pas pour pleinement nous intéresser à cette histoire sans envergure. On préférera se rappeler du romancier plutôt que de l’homme.
Un biopic qui retrace les derniers instants de la vie de Tolstoï, et en particulier sa vie de couple en déchéance à cause d'opinions et de désirs différents quant au destin de son Œuvre. Il est davantage question du rôle et des pensées de sa femme que de lui, ainsi que de son dernier secrétaire, au milieu de tout ça, qui essayera d'apaiser la situation et de se découvrir lui-même par la même occasion. Un beau film pour les intéressés, et qui se laisse regarder pour les autres (dont je fais partie).
J'adore ce film.. bon j'avoue 90% pour l'acteur principal.. (ah ces filles n'importe quoi.. :
mais oui je l'adore en tant qu'acteur, il interprète ses rôle à fond et il est plutôt joli garçon (très canon même). Sinon pour le film en lui même, j'accroche assez bien à l'histoire mais certaines scènes sont assez longues. Je vous conseille de le voir en version original sous titré si vous le voulez en français. J'ai regardé le film dans les deux versions et rien à redire, 100% pour la version anglaise. Sinon des scènes marrantes quand même. Agréable à regarder au fond de son canapé avec un bon chocolat.
Un biopic qui retrace les derniers jours d'un des plus grands écrivain de l'Histoire Léon Tolstoï. Très intéressant sur plusieurs point, voir l'aura de cette homme (on lui vouait quasi un culte) mais aussi la bataille pour son héritage (financier comme artistique). Le film est pas mal axé sur deux romances (qui ne sont pas traité par dessus la jambe). Et en plus le tout est interprété par un casting de luxe.
Deux histoires d'amours touchantes, des personnages bien construits et attachant, et au final, un film qui évite le "chiantéisme" et le côté documentaire pour s'intéresser davantage aux personnages plutôt qu'au faits et gestes de Tolstoï. Les femmes dans l'histoire, bien loin des clichés d'aujourd'hui, donne une image forte et exemplaire qui mériterait qu'on porte une attention majeure sur eux. RIEN ne m'a paru mauvais dans le film, toute la famille pourrait le voir (même si... enfin voyez le film pour comprendre mais vous en faites pas c'est léger et acceptable) afin de comprendre le sens du mot "amour" et de ces péripéties, de ces moments qui nous rends si proche, et tant d'autres... Bref, Tolstoï ne veut que vous faire passer un délicieux moment!!!
C'est grâce à Arte (merci, merci!) que j'ai pu voir ce film passionnant de Michael Hoffman qui a du passer sur les écrans, il y a deux ans..... en trombe. Enfin, je l'avais loupé!
Ce sont les derniers jours de Tolstoi à Iasnaia Poliana, avant qu'il ne s'en enfuit pour aller mourir comme un chien dans la minable gare d'Astapovo. Tolstoi devenu gourou, presque malgré lui, fondateur d'une sorte de pré-communisme mystique, harcelé par ses disciples, et face à lui, sa femme, l'infiniment dévouée Sofia, celle qui lui a donné treize enfants, qui a usé sa vie à recopier les manuscripts illisibles du génie, qu'elle seule pouvait déchiffrer, et qui maintenant veut garder son mari pour elle, garder l'oeuvre aussi, et le domaine, et n'accepte pas que tout cela tombe dans les mains de la secte, et de celui qui tente de faire le vide autour de Tolstoi, le cauteleux Chertkov (Paul Giamatti). Comme un film avec rien que des vieux, c'est pas vendeur, l'histoire est vue au travers des yeux ingénus du dernier secrétaire du maitre, le jeune Valentin Bulgakov (James McAvoy)
Le scénariste prête beaucoup à Sofia, qui pourrait passer pour légèrement hystérique.... si elle n'était incarnée avec une intelligence exceptionelle par la magnifique Helen Mirren. Christopher Plummer interprète un Tolstoi plus vrai que vrai. Alors, comme probablement vous ne l'avez pas vu au cinoche: il existe en dvd et blue ray!!!!
Intéressant, les divergences d'opinions sont bien présentes et on peut aisément comprendre les 2 parties. C'est un film, Historiquement parlant, assez creux !