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    La possibilité d'une île
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    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    Ça se regarde (sans doute par curiosité) jusqu'à la fin, (si on peut appeler ça une fin) ce qui n'est pas le cas de tous les films, l'autre bon point étant la qualité des images apocalyptiques de la dernière partie. Mais à part ça c'est mou, ça part dans tous les sens, c'est souvent très mal joué, les plans sont interminables et s'enchaînent de façon peu compréhensible, la réalisation est approximative et parfois débile (vers la fin, la fille escalade un flanc rocheux, elle s'agrippe à une pierre, constate qu'elle est simplement posée sur le roc, mais si accroche quand même, et manque de tomber). En fait on ne sait pas trop ce que voulu nous dire ou raconter le bonhomme qui effleure pourtant une thème intéressant mais ne sait pas le traiter. Bref une belle perte de temps !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juin 2023
    Benoît Magimel survivant de l'apocalypse se met en quête d'amour! Michel Houellebecq adapte son livre au cinèma et c'est ennuyeux à mourir! L'ècrivain semble s'être perdu dans son propre cosmos! La complexitè du roman rend la narration particulièrement confuse! On essaye de comprendre mais on n'y arrive pas! Au delà du phènomène Houellebecq, son film n'a malheureusement aucun intèrêt si ce n'est ces images apocalyptiques dans les dernières minutes du film! Prèfèrez donc le livre! Même Magimel, prêt à aimer tout le monde avec son bâton de berger, n'est pas bon! C'est dire que "La possibilitè d'une île" (2008) est un roman qui fut dèclarè - bien avant le tournage du film - inadaptable par les bibliophiles! Un joli loupè en somme...
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Daniel1 (Benoît Magimel) est le fils d'un gourou d'une secte minable proche du charlatanisme. À la mort de son père, il décide de partir à Lanzarote pour pénétrer une autre secte lancée dans un projet prométhéen de clonage de l'espèce humaine.
    Plusieurs siècles plus tard, le monde ravagé par une succession de guerres et d'épidémies, Daniel25 vit seul dans une grotte et lit le journal de son lointain ancêtre avant de partir à la recherche d'éventuels survivants au milieu des ruines.

    Comme "The Fountain" que j'ai chroniqué hier, "La Possibilité d'une île" fait partie de ces films à la réputation sulfureuse dont j'avais raté la sortie dans les années 2000. Le confinement - soyons positif - est l'occasion d'une séance de rattrapage.

    Si "The Fountain" divisa le public et la critique, "La Possibilité d'une île" reçut un accueil unanime et sans appel : de l'avis général, c'était un film prétentieux et raté.

    Force est d'admettre que le public et la critique avaient raison.

    "La Possibilité d'une île" fut pourtant un roman réussi. Pas le meilleur de Houellebecq dont l'œuvre maîtresse aura été "Les Particules élémentaires", le plus magistral, le plus audacieux, le plus novateur. Pas mon préféré non plus, "Extension du domaine de la lutte" restant celui par lequel j'ai découvert Houellebecq au milieu des années 90 et avec lequel il m'a définitivement conquis (une adaptation cinématographique méconnue et pourtant très réussie en fut tirée en 1999 avec José Garcia et Philippe Harel). Pas celui que couronna le "Goncourt" non plus, cette distinction étant finalement attribué à "La Carte et le Territoire" en 2010. Pas celui enfin qui causa le plus de polémique, "Soumission", dont la sortie en janvier 2015, on s'en souvient, coïncida avec l'attentat terroriste contre "Charlie Hebdo".

    "La Possibilité d'une île" est un roman touffu de près de cinq cent pages qui brasse quelques uns des thèmes de prédilection de Houellebecq : la déshumanisation de nos sociétés contemporaines dont les moindres aspects, y compris l'amour et le sexe, s'inscrivent inexorablement dans des logiques marchandes, les possibilités infinies ouvertes par la science et par la biologie, un pessimisme radical sur l'avenir de l'humanité...

    Mais un roman réussi peut donner lieu à un film raté - la réciproque étant en revanche plus rare. Surtout quand on a la mauvaise idée d'en confier la réalisation à son auteur qui n'a manifestement pas la moindre expérience de la caméra. Houellebecq a le défaut des novices. Il tourne des plans splendides, sans la moindre idée de leur agencement. Du coup, son film, qui saute du coq à l'âne, manque cruellement de rythme. Ses meilleures scènes sont les moins spectaculaires, lorsqu'il dénonce les tares de nos sociétés contemporaines, avec une ironie grinçante façon Kervern-Delépine. En revanche, dès qu'il verse dans la S-F, le résultat est si calamiteux qu'il en devient drôle. Le malheureux Benoît Magimel semble vite aussi perdu que nous.

    La seule qualité de ce film est son étonnante brièveté : quatre-vingt cinq minutes à peine alors que le roman laissait augurer une durée nettement plus languide. Comme si, à mi-parcours, l'écrivain s'était lassé de son nouveau joujou à six millions d'euros et avait laissé tomber la caméra.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    178 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2009
    Michel Houellebecq était-il vraiment le mieux placé mettre en scène cette “Possibilité d’une île” ? Oui, dans la mesure où il semblait quand même être le mieux armé pour venir à bout de la complexité de son propre roman; et non lorsqu’on se rend compte, dès les premières scènes, que l’auteur manque clairement de recul sur son œuvre. Ou alors, c’est volontairement qu’il a supprimé les passages les plus intéresssants de l’œuvre originale, pour n’en garder que les plus ridicules, à savoir tous ceux tournant autour de la secte élohimite et du clone de Daniel (Benoît Magimel), mis bout-à-bout avec un sens de l’ellipse des plus déroutants. Sans se soucier un instant de ceux qu’ils pourrait avoir perdus, Houellebecq s’enfonce un peu plus à chaque bobine, lorsqu’il se sert des dialogues pour faire passer des pensées du jour sur l’homme, la vie, l’amour, la mort… Et si l’on croit le summum arrivé, avec la courte apparition d’Arielle Dombasle, venue dire n’importe quoi en espagnol, la suite parvient pourtant à faire encore plus fort, lorsque la musique emphatique vient surligner un ton déjà bien assez grandiloquent pour qu’il soit nécessaire d’en rajouter une couche, jusqu’à une fin ridicule et grande ouverte. Aussi ouverte que la porte qui nous permet, à ce moment-là, de sortir de la salle de cinéma, au terme de cette éprouvante série Z qui, si elle nous offre la possibilité de rire, nous fait également perdre pas loin d’une heure et demi de notre vie.
    morn
    morn

    17 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2018
    Difficile de noter ce film très étrange, hors norme. Une secte semble avoir trouvé un moyen de devenir immortel. Le film de Michel Houellbecq (adapté de son propre livre) nous laisse sur notre faim. L'ensemble parait pas assez abouti, manque de rythme, d'explications. Benoit Magimel semble un peu perdu. Quelques beaux décors mais ça s’arrête là 5.2/10
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Une fois de plus, on a voulu adapter un roman en film... Et le film est bel est bien raté a tout niveau. LEs acteurs font leur possible, mais n'arrive pas vraiment à remonter la chose (pas de prestance, aucune émotion de leur part...). L'idée de base est pourtant interessante. Mais sous peine de l'exploiter correctement. Classer ce film dans la catégorie SF, est peut être un peu gros... Je n'ais pas vraiment retenu quelques choses lors du visionnage (a part celui de m'éloigner au plus de là^^). Mais sinon, il y a aucun moment ou l'empathie, l'émotion... qui nous subjugue (les acteurs ne s'y mettant pas non plus à fond^^). C'est donc plus soporiphique qu'autre... Enfin on va mettre cela sur le fait qu'on assiste à une réalisation française, et que coté SF ; les français n'en sont pas les maîtres... Bref, si vous avez du temps à perdre ; pourquoi pas. Mais amateur ou non de SF, une grande majorité seront certainement déçu. Vu par hazard, et pour une fois j'aurais préférer ne pas avoir à faire au hazard... Sans interet!
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Le film correspond tout à fait à l'image de l'homme que je me faisais . L'auteur à cet aura ennuyeuse autour de son être que l'on retrouve dans son opus cinématographique . Sa réputation est surfaite , la preuve est là.
    Jérôme H
    Jérôme H

    174 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 avril 2009
    Le réalisateur a voulu créer un nouveau genre cinématographique, et bien mal lui en as pris, cela a réussit mais le film est une catastrophe.
    Se voulant à la fois psychologique, cinéma d'auteur, et pseudo intellecto avec une brochette d'acteur en errance dans le sénarios.
    Bref à oublier rapidemnt.
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    J'ai vu un film... sur un coup de tête... et bon, disons que bien que très naïf, parfois désarçonnant et pas vraiment fini, je me suis beaucoup, beaucoup ennuyé. On ne se sent pas dans un contrôle permanent, mais un peu en roue libre... Les dialogues font vides, les échanges sonnent creux, et je dois dire qu'on échappe de loin à une prétention démesurée... Les mouvements de caméra sont loin d'être maîtrisé. Les images manquent de contrastes et le son est loin d'être bon... Tout comme les comédiens d'ailleurs, qu'on sent coincés dans dans un costard trop large pour eux... A oublier.. Oupss... C'est déjà fait !!!
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2024
    La science-fiction, ou l'anticipation, selon Michel Houellebecq n'est pas un genre cinématographique qui décoiffe. Dans ce film que réalise lui-même l'écrivain, son traité métaphysique -appelons ça comme ça- du futur de l'homme est un pensum abscons et austère dont l'hermétisme a fini par avoir raison de ma curiosité.
    Au long du sujet -on ne peut pas dire de l'action ou de l'intrigue- Benoît Magimel est d'abord l'assitant d'un gourou (Patrick Bauchau) invoquant l'immortalité et les Elloims. Il s'en sépare, pas convaincu, spoiler: consulte un scientifique travaillant à la mise en mémoire des données du cerveau puis s'en va en villégiature à Ibiza...

    La dernière partie du film est peut-être plus évocatrice, quoiqu'ennuyeuse, où l'on retrouve Magimel errant dans la nature, spoiler: survivant solitaire de la fin du monde.
    A vrai dire, je suis resté à la porte du film car je n'ai pas saisi grand'chose du propos ésotérique de l'auteur ni de sa mise en scène. Les préoccupations sur le devenir de l'humanité de Houellebecq ne sont pas intéressantes en l'état, et le style du film, très sobre, n'excerce aucun charme, n'excite absolument pas l'imagination dans le registre de la science-fiction, même la plus fantasmatique.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2008
    Première réalisation pour Michel Houellebecq qui adapte ici son dernier roman éponyme.
    En temps normal, nous sommes tous d’accord pour dire « qui mieux que l’auteur même du roman peut l’adapter au cinéma ? ». Sauf que là, il y a anguille sous roche ! !
    Il nous aura fallut moins de cinq minutes avant de commencer à ressentir une certaine fatigue et lassitude à la vue de son œuvre. Les premiers bâillements se faisant ressentir, en vingt minutes, montre en mains, on commençait déjà à sombrer dans un profond sommeil (ou presque).
    A la fois incompréhensible, irréaliste, absurde, inintéressant et grotesque, voilà ce qui nous vient en tête à la fin de la projection (ou plutôt à la fin de notre sieste).
    Houellebecq est un écrivain qui ne sait pas réaliser, il ferait bien mieux de rester à sa place, à écrire des romans. Qu’il laisse le cinéma de côté, on s’en portera bien mieux !
    Sa Possibilité d'une île ne vaut rien, disons les choses telle quelle, une réalisation plate, contemplative et assommante où il n’y a absolument rien à voir.
    Un somnifère indigeste qui n’aurait jamais du voir le jour ! !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    La Promesse d’une île est un film qui semble faire l’unanimité contre lui, presse et public enfin réunis de concert !
    Bon, honnêtement je vois l’ambition du projet, elle est patente, mais le souci c’est que Houellebecq n’a pas forcément le talent de réalisateur qu’il peut avoir comme écrivain. Et là c’est frappant.
    L’histoire aurait pu être intéressante, mais Houellebecq fait n’importe quoi avec. Rythme d’une lenteur assez stupéfiante (on a du mal à croire que ce film dure 85 minutes, générique compris), dialogues insipides (avec idée de sous-titrage encore plus gonflante car elle nécessite d’être encore éveillé à ce moment, et ce n’est pas gagné !), et surtout comment faire tenir dans un espace de 85 minutes un livre de 450 pages particulièrement complexe ? Non, force est de constater que La Possibilité d’une île ressemble à une sorte d’essai inabouti auquel, peut-être, le manque de budget a été d’autant plus préjudiciable. Mais enfin, Houellebecq n’est visiblement pas un scénariste, c’est évident. A noter aussi que la première partie, malgré ses lacunes reste bien meilleure que la dernière qui devient franchement absconse.
    Le casting sur le papier est assez riche et varié. En vérité les numéros d’acteurs n’ont guère de consistance. Benoît Magimel est transparent, comme trop souvent malheureusement, et la présence de Patrick Bauchau est en fait la seule surprise vraiment sympathique du film. Ramata Koite a une présence, mais elle se limite à cela, et des acteurs comme Jean-Pierre Malo ou Arielle Dombasle ne font que de la figuration. Non, en fait les personnages sont inconsistants et les interprètes ne sont pas assez marquants pour sauver ce qui peut l’être. Hormis Bauchau, rien de notable.
    Formellement le film de Houellebecq oscille entre quasi-amateurisme et idée plus intéressantes mais mal exploitées. La preuve en est que la dernière partie bien plus ambitieuse visuellement est simplement moins bonne sur le fond. Le budget n’était pas très élevé pour un film de SF assez ambitieux, mais cela n’excuse sans doute pas une première partie qui fait franchement miteuse, tant au niveau des décors que de la photographie que de la mise en scène statique. Houellebecq, néanmoins, sauve quelques plans et parvient, parfois, au fur et à mesure que son film avance, à sauver quelques scènes. A souligner, dans les rares bons points du métrage la bande son planante et onirique qui aide à l’instauration d’un climat quelquefois attrayant.
    Mais enfin, La Possibilité d’une île pourrait être un bijou visuel que le rythme absolument statique enfoncerait de façon quasi-irrémédiable. On frôle un peu le film amateur fait avec de la débrouille, beaucoup de débrouille, mais qui n’a pas abouti à la réussite escompté. 1.5 pour Bauchau, la bande son, quelques ambitions et une deuxième partie pas forcément vilaine.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2008
    Franchement que dire ? Peut être faut-il avoir lu le livre mais ça n'a pas l'air de suffire au vue des avis entendus ici et là. Soit je n'ai rien compris, soit il n'y a rien à comprendre. Soit c'est un ovni cinématographique comme il en sort de temps en temps, soit c'est une bouse intergalactique (comme dirait Lolo). Il n'y a pas d'action, la mise en scène est d'une platitude sans nom. Pour le scénario, on se fout assez vite de l'histoire. ce n'est pas qu'on s'ennuie, on passe le temps. On ne sait pas vraiment ce qui lie les personnages, ni ce qu'ils font là ou ce qu'ils cherchent (la femme noire). Les images sont tantôt hideuses, tantôt magnifiques, la musique souvent assourdissante, les décors horribles, ne parlons pas des maquillages et des effets spéciaux. Pour l'interprétation subsiste une grande question : qu'arrive-t-il à Benoît Magimel en ce moment ? Pas toujours très heureux dans ses choix depuis le début de sa carrière, il se rate deux fois coup sur coup : ici et dans Inju la semaine dernière. Là il ne ressemble à rien (peut être à Fantômas de temps en temps), il ne fait rien, n'importe quel acteur amateur, un hologramme ou même un robot auraient fait l'affaire...Deux étoiles (en fait j'hésitais entre 0 et 4), car il y a quelque chose d'indéfinissablement fascinant dans ce film. Mais quoi ? Je ne sais pas encore. Son vide peut être...Ou alors en grattant un peu, fait-il se poser des questions sur le devenir de l'homme et de la planète ? Comme l'histoire et son auteur cela restera un mystère...
    Valaciclovir
    Valaciclovir

    91 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2009
    La possibilité d'un nanar et dans l'immédiat. Absurde et totalement insipide.
    Pierre E
    Pierre E

    216 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2008
    Dans un scénario totalement barré, confus, alambiqué, voire incohérent, c’est le fondement même de la vie, ainsi que son processus, que Michel Houellebecq remet en question. Mais s’il apparaît clairement que Houellebecq croit dur comme fer à ses propos, de l’autre côté de l’écran, ce sont des milliers de spectateurs sidérés par le spectacle qu’il reste à convaincre. Et malheureusement pour lui, ceux-ci n’envisagent que trop rapidement une seule et unique possibilité : celle de s’échapper à tout prix de cette île (maudite) ! Particulièrement car ce périple éprouvant sans jamais être convaincant se voit servi, à double titre, par Benoît Magimel en tant que guide touristique, hideusement méconnaissable en créature, fade et vilainement potelé pour l’alter-ego ; acteur que l’on a un peu du mal à suivre en ce moment, à travers des choix cinématographiques très inégaux, le dernier en date étant "Seuls Two" dans lequel il n’était guère plus enthousiasmant qu’ici, dans cette œuvre sibylline car aberrante et bancale. La seule once de réussite que l’on pourrait attribuer à LA POSSIBILITE D’UNE ILE serait l’agréable photographie solaire qui caractérise quelques rares scènes.
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