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AMCHI
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1,0
Publiée le 25 janvier 2010
Malgré quelques scènes d'horreur très réussi avec cet horrible insecte l'ensemble de Liaison bestiale pêche par un côté fleur-bleue qui sied mal à cette série (à savoir que Liaison bestiale est un épisode de la 1ère saison de la série Les Maîtres de l'horreur).
Lucky McKee, auteur du très remarqué May, réalise un sans fautes pour sa participation à la série horrifique Masters of Horror. Intrigant, flippant, gore, dégoutant et déroutant, Liaison bestiale est sans conteste l'un des meilleurs films d’horreur qu'il m'a été donné de voir depuis très longtemps. En une petite heure seulement, le réalisateur arrive à poser délicatement ses bases pour s'aventurer lentement mais sûrement dans cette histoire d'amour lesbienne emplie d'un certain malaise dont la fin n'en est que plus dérangeante. Summum de frayeurs et de répugnance, Liaison bestiale donne des frissons de parts en parts, la mise en scène étant soignée, la musique envoutante, les maquillages et autres effets spéciaux réussis (la transformation de Misty devenant mi-femme mi-bestiole est à vous donner la chair de poule). Quant à l'interprétation, elle est sincèrement surprenante, le casting comprenant notamment Angela Battis, la "muse" de McKee. Le final est tel un électrochoc, attendu au tournant mais néanmoins imprévisible. Pour faire bref, Liaison bestiale est un petit chef-d’œuvre du genre à voir absolument.
Moyen-métrage de cinquante-sept minutes issu de la première saison de la série "Masters of Horror", "Sick girl" (renommé avec à-propos mais révélation "Liaison bestiale" en français) est jusquici mon épisode favori. Même si un parallèle avec le chef duvre de Cronenberg simpose comme une évidence, on décèle rapidement des similitudes avec "May" du même réalisateur, le très prometteur Lucky McKee. Pas franchement jolie ni assurée, Ida Teeter (Angela Bettis) ne parvient pas à conjuguer ses plaisirs. Entomologiste jusque dans son appartement, sa passion rebute systématiquement ses petites amies. Encouragée et conseillée par son collègue et confident Max (Jesse Hlubik), Ida va tout de même aborder cette jeune femme qui passe ses journées à dessiner dans le hall Chaud et sensuel, inquiétant et bizarre, ce récit rondement mené atteint son but en beauté. Bravo ! Les effets spéciaux noffrent pas un rendu réaliste mais suffisent largement à faire fonctionner lhistoire. Le personnage interprété par la sublime Erin Brown se prénomme Misty, clin dil énorme à son autre pseudonyme Misty Mundae quelle utilise pour des films un ptit peu particuliers Je métonne presque de découvrir cette actrice seulement aujourdhui, jai de ces lacunes moi parfois ça fait peur, hum hum.
Un épisode sympathique bien plus centré sur la comédie romantique que sur l'horreur. L'humour est bien dosé et la touche artistique de McKee est plutôt attachante.
Un des épisodes les plus soigné de cette anthologie, que ce soit dans l'écriture ou dans la forme. Le résultat est donc franchement sympathique avec une bonne ascension dramatique jusqu'au final qui met les deux pieds dans le gore et l'horreur, à noter l'influence graphique des films japonais et mangas horrifiques assez évidente lors du final. L'épilogue ironique met un point d'honneur à sortir cet épisode du lot et d'en faire le haut du panier.
Lucky Mckee, réalisateur prometteur dans le cinéma de genre, propose ici un des meilleurs moyens métrages de la mini-série. Comme à son habitude (dans 'May' ou dans 'The Woman' notamment), il utilise la manière choc pour parler de sujets de société, les critiquer férocement. La mise en scène n'est pas exceptionnelle mais l'histoire a largement de quoi intéresser le spectateur. Petit clin d'oeil à 'La Métamorphose' de Kafka et à la 'Mouche' de Cronenberg, 'Liaison bestiale' réussit par sa simplicité efficace, pas prétentieux pour un sou, aux effets spéciaux volontairement bas de gamme.
Peut-être le film, l'épisode, que j'ai le moins aimé des Masters of horror. Une histoire des plus ridicule avec une fin des plus grotesque. Un vrai nanar quoi. Une réalisation fadasse, des acteurs pitoyables. Seul point à souligner, c'est le seul réalisateur de la troupe des Masters of horror à avoir mis comme personnages principales deux lesbiennes, donc le seul à avoir parlé d'homosexualité. Bref la quasi totalité est à jeter.