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chrischambers86
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2,5
Publiée le 3 décembre 2019
Suite officielle au roman de Alexandre Dumas, commençant son histoire là où se terminait "Le Comte de Monte Cristo". "Le fils de Monte Cristo" succède au « Comte de Monte Cristo » version 1934, dèjà rèalisèe par Rowland V. Lee, et à "L'homme au masque de fer" selon James Whale! Sous le règne de Napolèon III, Louis Hayward joue les Edmond Dantès Jr pour y aider une princesse en dètresse (Joan Bennett,) tandis que George Sanders joue le vilain gènèral Gurko Lanen! Un Dantès Jr qui a le sens de l'humour et qui sait aussi jouer de l'èpèe! Honnêtement, Lee ne livre pas un film de cape et d'èpèe mèmorable, mais c’est assez vigoureux, et il y a quelques scènes de combat qui marchent! Ça ne va pas plus loin! Une curiositè qui s'impose surtout comme l'une des rares suites de l'histoire de la littèrature à retrouver la densitè d'origine! il y manque quand même un Pierre Richard-Willm pour l'histoire et un Jean Marais pour les cascades et les duels à l'èpèe...
Invraisemblances, facilités de scénario et poncifs s'alignent à la pelle, et pourtant on se régale. On regarde ce film où tout est faux avec la même naïveté (et le même plaisir coupable) que quand on relit une aventure de Tintin (on ne peut s'empêcher de penser au Sceptre d'Otokar), il faut dire que les ingrédients ne manquent pas, Joan Bennet, certes moins belle qu'avec Fritz Lang, mais quand même ! Georges Sanders, impeccable, et Louis Hayward, dans le rôle de Monte Cristo, excellente surprise, n'hésitant pas à ajouter du comique à son personnage, (son jeu fait penser à Johnny Depp), Et puis il y a l'ambiance, les souterrains, les trahisons....On apprécie aussi la rapidité des duels (on n'est pas dans Scaramouche !) Seule la fin est assez lourde, mais on s'en fout, c'est un bon film.
Superbe film d’aventures des années 40 comme on ne sait plus les réaliser. Le Lichtenburg pays imaginaire voit les aventures du fils d’Edmont Dantes qui emprunte à Zorro toutes ses astuces. C’est diablement intelligent à l’instar du méchant campé une fois de plus par Georges Sanders. Louis Hayward ne laisse pas sa part et fait un héros plus qu’honorable; La grande faiblesse du film tient à Joan Bennet (‘’la femme au portrait’’) qui doit jouer une reine sans prestige, sans honneur et sans volonté. Elle a donc un rôle pourri , d’ailleurs ce coté du scénario est pour moi totalement inexplicable à moins son l’auteur ait été un misogyne hors du commun. R V Lee qui est un excellent metteur en scène, ‘’ La tour de Londres’’, ''révolte au zoo'' ou son ‘’fils de Frankenstein” que j’ai pu voir sont de bons souvenirs, ne peut dans ces conditions la mettre en valeur comme Lang a pu le faire. Le château bourré se sous sols et de couloirs secrets nous replonge dans notre enfance et dans les cinémas de quartiers qui faisaient chaque semaine notre bonheur.