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Henri M
54 abonnés
157 critiques
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4,0
Publiée le 30 juin 2011
Comme je l'avais écrit à propos des 'Yeux de la forêt', Brian Clemens, cocréateur de de 'Chapeau melon...' est très doué pour le cocasse et le mystérieux. A en lire le synopsis, il s'agit d'un whodunit comme tant d'autres. Par contre, le scénario pointilliste donne tous les éléments (décors, bande son, longs plans notamment) au réalisateur (ici Robert Fuest d'avant les délirants 'Phibes') lui permettant de rendre inquiétant le moindre détail apparemment anodin, jouant sur les nerfs du spectateur. On n'est pas sûr que le remake de 2010 soit aussi subtil et captivant.
On retrouve derrière la caméra de And Soon the Darkness plusieurs noms ayant participé à Chapeau melon et bottes de cuir ; une bonne histoire écrite par Terry Nation et Brian Clemens qu'a su mettre en scène avec efficacité Robert Fuest car tout se joue dans l'inquiétude ici, il n'y a pas de sang ou de violence physique (du moins visible) mais une bonne dose de suspense car jusqu'au bout on doute sur l'identité du tueur. Jean Carmet est de la partie mais c'est surtout la mignonne Pamela Franklin qui nous charme. La musique de Laurie Johnson (aussi compositeur de superbe air de Chapeau melon et bottes de cuir) se marie parfaitement avec l'ambiance étouffante du film.
Excellent thriller, simplement terrifiant: On frissonne pour les deux protagonistes perdus en bicyclette dans la campagne française (entre touristes stupides, indigènes du coin et ...monstres) qui a somme toute si peu changée depuis 1970! Culte.
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2,5
Publiée le 24 juillet 2019
St Leverre, avec ses dix habitants, son cafè et ses toilettes où on s'assoit! Destination idèale pour se dèpayser et profiter des routes françaises! La balade à vèlo va vite se transformer en cauchemar! Ne cherchez pas St Leverre sur votre GPS ou sur une carte routière, ce village au milieu de nulle part n'existe pas! Tout comme Landron sur la D12! Une atmosphère de vacances, deux amies anglaises qui se baladent paisiblement à vèlo, une route dèpartementale rectiligne et plate...et le suspense s'installe lentement! Le but de ces vacances en plein air n'est pas de s'arrêter partout! Jane & Cathy font des kilomètres sur une seule et même route sans voir personne, ni rencontrer personne! Mais, parfois, le destin en dècide autrement [...] Sorti en 1970, "And Soon the Darkness" vaut essentiellement pour son ambiance, servie par une camèra rigoureusement maîtrisèe! Quelques clichès (presque tout le monde parle la langue de Shakespeare) et une fin de parcours dèsordonnèe mais l'atmosphère angoissante est bien rendue grâce à une mise en scène qui n'est pas malhabile! A signaler Jean Carmet (et sa couleur de cheveux bizarre) dans le rôle du garçon de cafè! Le remake avec Amber Heard et Odette Yustman est à fuir à grandes enjambèes...
"And Soon the Darkness" est un film assez méconnu du grand public, ce que je trouve bien regrettable car ce thriller britannique se déroulant dans la campagne française propose une bonne dose de mystère, de suspense et d'angoisse. De plus, il y a la présence de la charmante et talentueuse Pamela Franklin et une histoire qui tient en haleine jusqu'à une révélation finale qui risque d'en surprendre plus d'un. Bref, une sympathique surprise de la part du metteur en scène Robert Fuest, qui réalisera l'année suivante le non moins excellent "L'Abominable Dr Phibes".
Ici le meilleur et de loin c'est encore le titre : élégant, équilibré, inquiétant, Le film se regarde, pas de doute, et nous imprègne des joies de la route française à dos de bicyclette avant de plonger le spectateur dans une atmosphère lugubre, délétère et paranoïaque... Mais l'ensemble reste fadasse et ne fera pas oublier pour n'en citer qu'un la fable poétique et sanguinolente de Bava sorti à la même époque : La Baie Sanglante. De Fuest, on préfèrera L'abominable Docteur Phibes et son intarissable imagination pour composer des tableaux baroques lorsqu'il est question d'assouvir une vengeance relevée à la sauce harissa ...
Un mélange des genres que j ai pris plaisir à découvrir. A la fois Whodunit, thriller campagnard dont le ton peut faire penser à un « massacre à la tronçonneuse » dans la campagne française, film policier avec une ambiance à la fois légère et inquiétante. Dommage pour moi d avoir découvert ce film avec une mauvaise Vf pour les deux personnages féminin car en dehors de ce gros défaut, le film fourmille de plans très inventifs et intéressants. Ce film sera plus tard maltraité dans un horrible remake qu il vaut mieux éviter.
Robert Fuest fait partie de ses réalisateurs à la carrière relativement ramassée et sans vraie ligne directrice dont le nom reste solidement lié à un film ayant marqué un genre et son époque. Pour Robert Fuest né à Londres en 1927 qui a débuté comme chef décorateur se sera « L’abominable docteur Phibes » , véritable joyau de la comédie horrifique bénéficiant à son casting de l’inénarrable Vincent Price alors devenu le chantre d’une genre qu’il portera sur ses larges épaules pendant près de trente ans après avoir mené à Hollywood une solide carrière de bellâtre parfois une peu sournois. Juste avant, Robert Fuest avait posé sa caméra dans les plaines désertiques du Nord de la France pour narrer les drôles de vacances de deux jeunes infirmières anglaises venues explorer la région à vélo. Programme sacrément bizarre qui va tourner au tragique surréaliste quand l’une des deux (Michelle Dotrice) aura l’idée de faire bronzette au bord de la route pour signifier à sa copine (Pamela Franklin) qu’elle trouve ses vacances ternes, fatigantes et pour tout dire ennuyeuses. Quand la plus courageuse revient sur ses pas, plus de traces de son amie. Se met en place alors une sorte de huis clos en plein air faisant défiler une enfilade de « tronches » plus patibulaires les unes que les autres. On peut imaginer que le département du Nord alors en pleine déconfiture économique n’a pas engagé Robert Fuest pour faire sa promotion dans le but d’attirer de nouvelles entreprises pour prendre le relais d’une industrie charbonnière à l’agonie. Le film scénarisé par Brian Clemens et Terry Nation qui sont les maîtres d’œuvre de la série « Chapeau melon et bottes de cuir » distille une ambiance tout à la fois étrange et malsaine qui produit son effet en dépit de quelques longueurs. En sus de la présence éphémère de Jean Carmet en patron de bistrot, on notera que Pamela Franklin tout à fait crédible était l’une des deux enfants dans « Les innocents »de Jack Clayton en 1961. Une curiosité qui méritait bien la réédition en DVD que lui a consacrée le critique de cinéma Jean-Baptiste Thoret.
On parle bien ici de la version de 1970 et non de la reprise de 2010. On a une ambiance et des personnages douteux mais une action qui se concentre sur le dernier 1/4h. Ça fait un peu juste. Au bout d'une heure, elle tourne encore pour demander si les gens ont vu son amie. Entrent alors les personnages tous bizarres susceptibles d'avoir commis un crime. Plutôt ennuyeux et peu de surprise au final
Mais que c'est long ! On a dès l'entrée en matière l'impression d'être chez Wes Craven et ça hume bon les 70's, puis rapidement, on tourne en rond, on ne s'intéresse à rien et surtout pas aux personnages, plus gourde l'une que l'autre. Il ne se passe quasiment rien jusque qu'à un dénouement final attendu et bien peu palpitant. Pour la tension, il faudra repasser également, cela ne m'a même pas donné envie de m'intéresser au remake ...
Film découvert à peu près par hasard, dont j'ignorais absolument tout (ainsi que l'existence d'un remake, que je n'ai pas vu et ne verrai pas), et qui m'a, franchement, bien plu. Deux jeunes Anglaises en vacances en France, pays dont elles ne parlent pas la langue et qu'elles ne connaissent pas, vont vivre un cauchemar. L'une va disparaître, l'autre va errer, en territoire étranger, à la chercher... A noter la présence de Jean Carmet, qui n'a donc pas joué que dans des comédies nanardo-pouet-pouet (on le savait déjà, ceci dit, hein). Un très bon film de suspense made in 70's.
Thriller, réalisé par Robert Fuest, And Soon The Darkness est un film plutôt moyen. L'histoire nous fait suivre Cathy et Jane, deux infirmières britanniques en vacances en France, qui décident de faire une balade à vélo dans la campagne où elles vont croiser un homme semblant les suivre. Peu de temps après, les deux amies se disputent et se séparent. Mais quand Jane revient dans le village pour retrouver Cathy, celle-ci a disparu. Jane tente alors de la retrouver et apprend pendant ses recherches qu'il y aurait eu des disparitions similaires auparavant. Ce scénario nous embarque pendant environ une heure et demie dans une intrigue peinant à convaincre. En effet, celle-ci comporte de nombreuses carences à commencer par sa mise en place qui prend beaucoup trop de minutes. Hélas, la suite n'est pas vraiment plus réjouissante à cause d'un manque de rythme flagrant et de nombreuses longueurs. De plus, cette inquiétante disparition ne véhicule pas de tension. La faute à une absence d'ambiance, notamment du au fait que toute l'action de déroule de jour. Des scènes de nuit auraient clairement apportées une toute autre atmosphère. L'ensemble est porté par des personnages peu approfondis interprétés par une distribution convaincante comportant Pamela Franklin, Michele Doctrice, Sandor Elès, Jean Carmet, Claude Bertrand, John Nettleton, Clare Kelly, Hana-Maria Pravda et John Franklyn. Tous ces rôles entretiennent des rapports basés sur la crainte et la méfiance ne procurant pas vraiment d'émotions. Des échanges soutenus par des dialogues de bonne facture mais trop neutres. Heureusement, le métrage se rattrape sur sa forme. La réalisation du cinéaste britannique s'avère qualitative. Sa mise en scène est appliquée et évolue au milieu d'environnements ruraux naturels appréciables, même s'ils ne sont pas forcément très bien exploités pour vraiment faire ressentir l'isolement des proies. Ce visuel soigné est accompagné par une excellente b.o. signée Laurie Johnson. Ses compositions aux notes angoissantes ont un immense impact sur les images et sont très présentes à l'écran pour notre plus grand bonheur auditif. Surtout, son thème principal revenant inlassablement confère à l'œuvre une véritable identité sonore. Reste une fin correcte venant mettre un terme à And Soon The Darkness, qui, en conclusion, est un film ne possédant pas assez de qualités pour en faire un indispensable dans son genre cinématographique.
Avec peu de moyen, il arrive à nous faire un film bourré de tension sur un scénario simple aussi simple que la réalisation. Un casting inconnu ormi Jean Carmé. Deux anglaise se promenant en vélo dans la campagne française est victime d'un coup du sort. Sordide et bien agencé.
A nous les petites anglaises dans la campagne française : deux jeunes anglaises sont en vacances en France et visite le pays en se déplaçant à vélo. Une va disparaitre et sa camarade va essayer de la retrouver. Petit film d'angoisse et la tension monte. Peu de personne rencontrée par ces anglaises et le, la ou les coupables sont parmi ces personnages plus suspect les uns des autres. Un peu ennuyeux.
Dans une tonalité très british, des couleurs saturées à souhait, comme elles sont jolies les petites anglaises qui décident de visiter la France à vélo. Mais pour leur malheur les vacances vont très mal se passer. Des longueurs tuent le suspense, mais la nostalgie des années 70 excuse l'ennui de certaines scènes. Ma note sera de 2.7 sur 5, pour les beaux yeux verts de Pamela Franklin.