Ce film ne m'a pas fait du tout la même impression que la plupart des personnes ici. J'ai été très mal à l'aise par la descente aux enfers du personnage principal. Au début je riais, à la fin j'avais surtout la sensation de vivre un mauvais trip. Bref, peut etre faut il que je le revoie car je suis rentré dans la salle en imaginant une comédie à la Las Veagas Parano.
Je suis pour l'humour décalé mais là non, je n'ai pas tenu plus de 35 minutes ! Ce film est réellement pitoyable ! Pourtant, il y a de quoi faire sur l'univers des pauvres drogués en permanence mais là c'est complètement raté ! "L'héroïne" est bidon & Anna Faris la rend encore moins supportable avec ses mimiques débiles ! Quant au scénario... Je ne sais même pas quoi dire tellement il est léger, bateau & sans intérêt. Ne perdez pas de temps pour ce navet, il y a tellement de comédies beaucoup plus intéressantes que "celle-ci" (si on appelle ça une comédie...).
De façon générale et en particulier dans Smiley face, Nowhere ou Kaboom, la démarche (ontologique et systématique) de Gregg Araki consiste à désenclaver la réalité pour en modifier les contours. La drogue est d'ailleurs la principale clé d'entrée dans ce double-univers narratif (voix-off) et contemplatif (l'ébahissement chronique d'Anna faris par exemple). Cet entre-deux, fécond de rêves psychédéliques, est une invitation au voyage, un parcours de déambulations qui multiplie les perspectives et imprime une vision du monde. Certes, c'est à la fois loufoque et naïf, mais la candeur est ici l'injonction éthique qui nourrit l'imaginaire. Et pour conjurer la peur panique qui mène au désespoir, l'absurdité efface l'inquiétude, le mouvement fait place à l'agitation et le rêve se mue en folie ! Le cinéma d'Araki s'efforce de percer l'insondable énigme du monde en exagérant la vie et en déformant le réel à la seule fin d'en comprendre le sens. Et comme pour en élargir la portée, le film s'achève sur cette réponse : "ce fut assurément un sacré parcours de folie".
Un trip à l'acide où chacun des gestes de Jane F. l'enfonce plus loin dans les embrouilles et nous plus loin dans le rire. En étant sobre, ce film est marrant. En étant défoncé, je crois que là, on assiste à un chef-d'oeuvre mais j'ai pas testé :)
Trop pour moi monsieur Arraki. Petit délire mais vraiment pas mon truc, arrêté au milieu trois quart. Soit trop vieux pour ces délires, soit hermétique à ce type d'humour. Après mures réflexions je pencherais pour les deux !
Malgré un changement radical de sujet (cf Mysterious Skins), le style de Araki demeure, et on arrive vite à la conclusion qu'il est aussi doué en drame qu'en comédie. La maîtrise de l'humour revient également à l'incroyable Anna Faris, hilarante par ses mimiques et ses expressions à la fois crispées et déjantées. L'absence d'un scénario fluide importe peu, puisque Araki parvient à nous divertir sans prétention dans un style très anecdotique, avec un enchainement de séquences (un peu répétitives, certes) délurées. Hélas, le réalisateur use de ses gags les plus drôles dans la première moitié du film, ce qui laisse une seconde partie un peu longue et moins amusante.
Un film à l'image de son affiche, criard et baclé, avec une actrice principale (Anna Faris) qui en fait des tonnes. Comme dans la vie réelle, les pitreries des fumeurs n'amusent qu'eux, et le spectateur qui a gardé ses esprits reste interdit et consterné devant ce divertissement hystérique. Scénario sibyllin, rebondissements téléphonés, péripéties lourdingues sont au programme. Les quelques personnages secondaires qui semblaient avoir un certain potentiel comique sont passés à la trappe (le dealer, le coloc....). Au bout du compte il ne reste pas grand chose qui soit digne d'interêt.
Une fille totalement désabusée face à la réalité à cause d'une ingestion trop poussé à la "douille" et aux "space cakes" et tout ça dès 10h15 du matin ! Ce qui promet une journée plus que houleuse avec une liste de choses à faire au but parfois discutable ! Le film est plutôt comique. Néanmoins, les gages sont toujours trop similaires. Autant on est surpris dans le premier quart d'heure du film, autant le reste du temps on s'ennuie... Et à la fin on ne tient plus ! La BO est magnifique par contre ! Tout comme le générique psychédélique très féminin et drôle !
Ce qu'on aime immédiatement c'est la prestation d'Anna Faris dont le talent se confirme et surprend de film en film (Scary movie, Lost in translation...). Le film repose sur deux choses: Anna Faris et le délire Arakien. Ici pas de jugement, la beu se consomme et ne fait pas rire que celle qui la fume ou la mange en guise de "space cakes". Les "space cakes" quasako? Ce sont tout simplement des patisseries aromatisées aux fines herbes hallucinogènes ;D Et Jane F. (Anna Faris) en mange en grande quantité sans savoir ce que ces fameux petits gateaux contenaient. Le problème c'est que ce jour là, Jane F. a beaucoup de choses à faire: payer son dealer, refaire des gateaux, passer un casting pour une pub. Malgré la comédie ou plutôt grâce à la comédie, Gregg Araki n'oublie son thème de prédilection: des ados paumés déconnectés de la réalité.
Un film rafraichissant qui contient beaucoup de scènes hilarantes. Anna Faris apporte tout son talent comique et nous fait passer 1h25 de bonne humeur, malgré quelques relâchement vers la fin. Sans prétentions, mais franchement sympa.
Bon idée de départ,un film sur comment arriver a une situation complètement folle alors qu'on était tranquille dans son canapé a fumer a 9h16...Des bons clin d'oeil(le manifeste,les guest...)Anna Faris joue bien la stone même si ses yeux sont pas très rouges!Mais malgré tout il manque quelquechose pour en faire un bon film,il reste plaisant même si on s'ennuie un peu mais a la fin on se demande quelle était exactement le "message"d'Araki...Peut être que ce film est déstiné a un public "défoncé":)
Par moments, "Smiley Fac"e se met à ressembler à une comédie romantique. C'est un juste retour des choses : en dehors de son thème, il y a peu de réelles différences entre ce film et, mettons, "Bridget Jones". Évidemment, Anna Faris est attachante, et il y a quelques trouvailles, car Araki sait faire du cinéma pop-baroque. Un film léger, dans tous les sens du terme : sans malaise, mais sans réelle consistance.
Halluciné, déjanté, voilà les deux mots qui collent le mieux à ce film. Le première partie est enthousiasmante, rythmée, surprenante, mais la deuxièeme plus molle, dommage, car c'est une bonne comédie.