Une actrice nonchalante passe son temps à fumer du cannabis. Le jour où elle doit, entre autres choses, passer une audition, elle dévore les gâteaux de son colocataire... qui s'avèrent être des space cakes ! Sous-genre de la comédie US, le film "stone" présente des protagonistes souvent peu futés et/ou drogués, qui doivent affronter des péripéties plus ou moins déjantées. Le problème de ce genre, c'est qu'il est difficile de s'attacher à des personnages avec lesquels on n'a rien en commun. Ici, il est difficile d'éprouver de l'empathie pour la protagoniste, d'autant plus qu'Anna Faris a tendance à cabotiner dans le rôle de la looser sous psychotrope. Par ailleurs, le film est un peu répétitif, proposant des situations classiques, si ce n'est que l'héroïne est complètement stone dans un monde assez rigide. Le procédé est parfois amusant, grâce à de sympathiques effets de montage, mais le scénario atteint vite ses limites (l'ensemble ne dure d'ailleurs que 1h20...). Bref, circulez, y'a pas grand chose à voir.
Du Gregg Araki tout craché, on reconnait bien son style décalé. Le film n'est ni exceptionnel, ni un navet. On ne s'ennuie pas mais le problème c'est qu'on tourne un peu rond car pendant presque une heure et demie, c'est un peu toujours la même chose. Y a de l'idée mais c'est du vu et revu. Malgré quelques bons points et une bonne actrice principale (habituée de ce genres de rôles), pas grand chose à se mettre sous la dent mais c'est divertissant en soit. Après, est-ce que le fait que ce soit tout simplifié est voulu ou non, telle est la question. Enfin bref, "Smiley Face" ne restera pas dans les annales pour moi, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. A voir entre potes en soirée éventuellement. 10/20.
Une comédie déjantée sur les tribulations d’une jeune actrice complètement défoncée aux space cakes. C’est plutôt marrant 5 minutes et puis ça devient lassant.
Je vais vous dire les choses comme elles sont les mecs : pour moi, à l'instar de Christina Applegate, Anna Faris fait partie de ces actrices qui n'ont pas eu la carrière qu'elles méritaient. Si on regarde les choses froidement, elles n'ont jamais connu quelque chose de réellement intéressant en dehors de ce qui les a fait connaître ("Mariés, deux enfants" pour l'une, "Scary Movie (premier du nom) pour l'autre). "Smiley Face", et ça crève les yeux, a été entièrement taillée pour Faris. Elle ne manque d'ailleurs pas de s'en donner à coeur joie en y jouant une incroyable branleuse défoncée au hash, se payant le luxe d'être en plus incroyablement sympathique. Sans déconner, qui ne voudrait pas avoir une gonzesse pareille comme pote ? On serait sûr de se marrer à chaque qu'on la rencontre. Pour ma part, je me suis laissé prendre au jeu pendant un bon moment, et je n'ai pas honte de le dire. Mais... Il y a les 20 dernières minutes. Ces 20 dernières foutues minutes absolument INTERMINABLES qui m'ont convaincu de baisser la note.
Cette tronche. Le cinéma d’Araki est à la fois totalement pop et radicalement no future. L’histoire de Jane commence là où elle finit. Ressort assez classique. Au départ de tout ça, il y a Jane avachie sur son canap’ qui a trop la flemme de faire quelque chose de sa vie. De fil en aiguille, elle se retrouve à s’empiffrer de space cake. Erreur fatale. La suite n’est qu’une accumulation de conséquences toutes plus absurdes les unes que les autres. A n’en pas douter, il ne s’agit pas là du meilleur film d’Araki. C’est une grosse blague potache qui n’a pas la prétention de vouloir atteindre des sommets. On reconnaîtra aisément le ton irrévérencieux du bonhomme et surtout son affection pour les persos de post-ados paumés attachants. Il y est question de fatalité comme d’habitude. Dommage que le scénario soit un peu paresseux parce que la performance d’actrice d’Anna Faris est à hurler de rire. C’est à peu près le seul point vraiment positif du film alors oui, c’est un peu faiblard.
Comme toujours chez Gregg Araki on retrouve des figures familières du petit écran américain et des jeunes stars montantes . Dans Smiley Face c'est Anna Faris qui s'y colle et elle est à mourir de rire !
Une comédie sympa, peu originale finalement et qui repose entièrement sur l'incroyable performance d'Anna Faris. Cette fille ne semble connaître aucune limite, ignore complètement le ridicule, et ça fait franchement du bien à voir. Quelle actrice hollywoodienne irait se "salir" sur un tel film?
Gregg Araki, le réalisateur atypique du fabuleux " Mysterious Skin" nous offre une nouvelle expérience 3 après son chef d'oeuvre. J'attendais beaucoup de ce nouveau film au vue du synopsis et des bandes annonces mais j'ai été légèrement déçu, même si le film est très agréable à regarder il souffre d'un scénario trop léger pour tenir le temps d'un long métrage, en effet on dirait que le réalisateur a du mal à remplir l'heure et demie de film ce qui entraine parfois des creux, des longueurs qui malheureusement permettent au spectateur de décrocher. Le film résiste et offre d'agréables moments au spectateur grâce à son personnage principal et à son actrice Anna Faris qui apporte une fraicheur, une décontraction et de la folie à "Jane", personnage drôle, délirant et surprenant. Du côté du casting on peut remarquer la présence d'acteurs en provenance de séries comme Adam Brody ( même si il a déjà tourné dans quelques films ) ou Danny Masterson ( That 70's show ) qui, avec des personnages plus consistants et plus présents auraient réussi à dissimuler les carences du scénario et à presque combler les longueurs. C'est d'ailleurs dommage que les personnages secondaires soient si peu exploités laissant "Jane" porter le film sur ses épaules car on aurait pu avoir droit à des scènes encore plus délirantes même si malgré tout le film offre quelques séquences completement décalées et jouissives. Au delà du plaisir des yeux on a le plaisir des oreilles venant d'une excellente Bande originale collant bien à l'ambiance du film et qui se laisse écouter avec plaisir.
Mais qu'est-il donc arrivé à Gregg Araki ? Après deux films atypiques, extrêmes et très chauds The doom generation et Nowhere, et le chef d'oeuvre Mysterious skin son dernier film, dur, noir, sombre, il signe une comédie. Changer de genre est toujours très louable pour un metteur en scène. Mais là il faut bien dire que c'est totalement raté. Enfin pour moi. La déception est à la hauteur de l'attente. Je n'ai absolument pas ri une seule fois, à peine souri quelques fois. L'histoire est sans consistance, les dialogues insipides, le film est une succession de sketchs sans intérêt où le personnage principal est défoncé du début à la fin et souris béatement en regardant en l'air. C'est la belle Anna Faris qui incarne ce personnage déjanté. Rien à dire sur son interprétation, elle joue l'idiote avec talent (mais elle fait beaucoup de grimaces tout de même) mais ça ne suffit pas. Elle est bien plus drôle dans des comédies de potache du style Scarie movies ou Ma super-ex et plus convaincante dans des drames tels que Lost in translation ou Brokeback mountain. Elle semble bien seule car le reste de la distribution ne relève pas le niveau. Bref une belle déception pour ce nouveau Gregg Araki. Je le préfère grandement dans le genre drame noir. Ou alors il a usé ici d'un style comique auquel je n'adhère pas. Attendons le suivant pour voir si ce n'est qu'un accident de parcours ou un vrai tournant dans sa filmographie.
Araki n'est pas ici à son meilleur niveau mais le film se laisse regarder. Anna Faris très mignonne, joue plutôt bien cette jeune fille completement à l'ouest et du coup on prend plaisir a la regarder. Apres au niveau de ses aventures c'est quand meme un peu de la merde... Bref c'est déçevant de la part d'un realisateur d'un aussi grand talent.