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AMCHI
5 747 abonnés
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3,0
Publiée le 9 décembre 2011
Lorsqu'un réalisateur s'attaque à la violence en la dénonçant dans les années 70 ça donne Les Chiens de paille de Peckinpah, Délivrance de Boorman ou encore Orange mécanique de Kubrick en France on a eu Le Hasard et la violence de Philippe Labro avec Yves Montand un film d'à peine 1h20 et cette courte durée ne permet pas d'approfondir plusieurs aspects que nous dévoile par moment le scénario ; par exemple un point qui n'est pas assez développé c'est lorsque l'on apprend que le personnage joué par Montand a été victime d'une erreur judiciaire qui lui a coûté une année de prison. Le Hasard et la violence n'a rien de désagréable mais le réalisateur s'égare dans des scènes parfois inutiles et l'histoire d'amour prend trop le pas de la réflexion sur la violence.
Phillipe Labro, partait d'une très bonne idée, mais n'a pas exploité à fond le sujet qu'il voulait mettre en cause. Cependant, on ne peut rien reprocher à Yves Montand toujours très bon dans ses rôles et on ne s'ennuie pas durant 1h20.
Montand s'emmerde et nous le donne à voir. La terreur karatéka kid aurait du mal à effrayer une mouche, dire que sa mort patissière est ridicule serait présomptueux et inutile, c'est tout le film qui est inutile. En revanche le titre est aussi présomptueux puisqu'il n'y a pas plus de hasard que de violence, juste de l'ennuit et sa latence. Pitoyable !
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12 377 critiques
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1,0
Publiée le 20 mai 2012
C'est sans aucun doute le plus mauvais film de Philippe Labro! Venant du grand reportage, il est passè d'une sorte de journalisme cinèmatographique au policier en hommage au film noir amèricain! Dans "Le hasard et la violence", on peut dèplorer une histoire qui rèpond à tous les poncifs du genre! Yves Montand joue cet homme qui va chercher le repos dans une station balnèaire hors saison en prenant rendez-vous avec l'amour (la belle Katharine Ross dont on peut admirer une partie de son anatomie) et la mort (la baston au bord de mer). Ici pas de regrets, pas de sentimentalisme, Montand sauve haut la main un personnage à la limite de la caricature comme ce fou de karatè qui lâche ses nerfs dans une pâtisserie! Ridicule, à moins que cette scène (tout comme celle des toilettes) ne soit qu'une parodie ? La fin ne nous ètrangle pas d'èmotion mais heureusement, ce film dèpassè, qui ne dècolle vraiment jamais, ne dure que 78 petites minutes! A noter que Drupi (ça ne s’invente pas), chantant "Le hasard et la violence" dans le gènèrique de fin, mèrite à lui seul un Razzie Award du prix de la plus mauvaise chanson 1973! Tellement mieux quand il chante en italien...
Je n'accorde qu'une seule étoile à ce film. Ca peut paraitre violent, mais ça n'est pas au hasard : on s'ennuie ferme pendant les 1h20 qui en paraissent le triple.
L'improbable auteur d'un essai sur le hasard et la violence à l'improbable succès meurt par hasard sur une plage niçoise victime d'une violence gratuite. Auparavant il a vécu une improbable histoire d'amour avec une improbable médecin rencontrée par hasard et le réalisateur n'ayant pas grand chose à raconter a eu tout le temps de faire de belles images inutiles d'un esthétisme très daté. On se demande ce que Montand est venu faire dans ce pseudo-film dans lequel, en tant qu'acteur, il n'a du reste rien à jouer. Labro a pourtant depuis fait d'autres films où il a montré du talent.