Derniers Avis sur Lovers Lane

Chaque élément de ce film était mauvais. Rien n'est réussi ou même abouti. C'est un film de tueur de la Saint Valentin qu'on regrette de voir parce que le date à perdu de la vitesse au visionnage de ce film. Un nanar au moins est risible, là c'est juste pénible.

Une jaquette DVD qui parvient à combiner le crochet de "Souviens-toi... l'été dernier" et le masque de "Scream" tout y ajoutant la tagline "Souviens-toi... la Saint-Valentin", évidemment que ça m'intéresse ! Mais bien évidemment aussi que je sais que ça va être tout pourri ! Je suis en effet amateur de films d'horreur plutôt mauvais, surtout lorsque ces derniers sont des nanars. Malheureusement pour ce neo-slasher sorti directement en vidéo en 1999 et réalisé par Jon Steven Ward, le film ne parvient jamais à faire rire, même malgré lui et ne provoque que de l'ennui. Treize ans après des meurtres le soir de la Saint-Valentin, un meurtrier revient pour se venger. Enfin on suppose qu'il revient pour se venger et en même temps, on s'en fout un peu puisque ce n'est clairement pas le scénario qui nous intéresse ici. De tout façon, les scénaristes l'ont bien compris puisque le film est une coquille vide ne faisant qu'appliquer bêtement les codes du genre avec des personnages complètement stéréotypés. On se fout ainsi de savoir qui est le tueur et quelles sont ses intentions et ainsi, ce n'est pas la fin à multiple twists plus bordélique qu'autre chose d'ailleurs qui rattrape le tout. Mais le film aurait au moins pu combler ce vide narratif avec de l'hémoglobine, ce que l'on attend d'un slasher quoi. Eh bien, même ça, c'est complètement raté puisque la plupart des meurtres se déroulent hors-champ et sont terriblement mal rythmés avec des par exemple des plans d'insert qui durent des plombes, venant ainsi couper l'action. Ainsi, hormis la présence d'Anna Faris qui se débrouille plutôt bien, un an avant d'exploser avec "Scary Movie", le film n'a strictement aucun intérêt.

Une vraie catastrophe, après une courte préface prometteuse, on nous présente plusieurs personnages (beaucoup trop d'ailleurs, merci la confusion) dont aucun n'a de quoi susciter l'empathie (sauf éventuellement Sarah Lancaster) C'est une première faute car en l'absence d'empathie, le sort des protagonistes, on va s'en ficher complètement. Les meurtres sont montrés avec un économie de moyen assez stupéfiante (ils devaient manquer de ketchup !) Quant à la fin tout s'embrouille, on n'y comprend plus rien (et on s'en fiche) mais il fallu que les scénariste ajoute un doigt de morale "Mais non mon vieux ta femme ne trompait pas" Ce qui vous le conviendrez nous fait tous pousser un énorme soupir de soulagement !

Le Slasher/Survival a fait ses armes à la fin des années 70 et années 80, avec pas mal de films du genre ,notamment, les illustres Halloween, les griffes de la nuit ou encore vendredi13, des longs métrages qui ont marqué et constitué un tournant important dans le registre,cependant la qualité était plus ou moins au rendez-vous, il faillait donc y remédier et préserver un genre qui commençait à s'essouffler ,et tournait souvent en rond ce, pour le plus grand désarroi des "aficionados"...Il aurait fallu cependant quelques années pour voir à nouveau ce genre s'épanouir, et s'offrir un second souffle,à nouveau par le Maître de l'horreur "Wes craven" et ses "Scream" ,ou encore Souviens-toi L'été Dernier, des longs métrages qui ont remis au goût du jour et propulser, un genre qui commençait à se faire oublier....C'est dans cette foulée que surgit "Lovers Road" ou "Lovers Lane" en 1999, profitant d'un succès,d'une notoriété sans précédent autour de "Scream" ,et essayant de se frayer une place au côté de son modèle...Autant dire que "Lovers Lane" rate son objectif et à bien des égards, son affiche n’arrange guère les choses, racoleuse, qui trompera forcement les nocives, un mélange entre le masque de Scream et le crochet du tueur de Souviens-toi l'été dernier, pompée tout comme la totalité de "l'œuvre" qui se noie dans les clichés et les poncifs inhérents au Slasher, surexploités à maintes reprises. Rien de nouveau sous la coupe de ce pseudo Slasher prépubere, dépourvu d'une quelconque âme artistique, et d'inventivité ( même sa jaquette...) qui reprend aveuglement et d'une manière peu inspirée, les codes du genre, sans une once de créativité ....Un tueur muni d'un crochet ( tiens ça me rappelle quelqu'un...) sévit le soir de la Saint Valentin ,et décime les jeunes couples qui se trouvent sur sa route, et qui se livrent aux plaisirs de cette fête...Appréhendé, le psychopathe est interné dans un asile pour aliénés, la vie reprend ces droits dans la petite ville de Lovers Lane ou Road (peu importe...), mais 13 ans plutard, le cauchemar reprend, et le tueur au crochet ( c'est ainsi qu'on le surnomme...) réussit à s'évader le soir même de la saint Valentin (comme par le pur des hasards bien sûr...) bien décidé à perturber le sérénité de cette petite ville, et terminer ce qu'il avait entamé, en s'attaquant cette fois-ci,à la descendance des victimes tuées 13 ans auparavant....La trame est basique,et exploite les ficelles maintes fois vues et revues,même cette scène d'entrée qui pour ainsi dire, plutôt efficace, mais trop cliché et convenue, pour réussir à instaurer une tension. Une tension d'ailleurs qui tombe souvent à plat, lors de quelques passages à vide ,peu maîtrisés, à la limite du ridicule. Le scénario minimaliste, et pauvre, spoiler: se concentre sur ses personnages (une bonne chose,mais ici c'est peu captivant...) et leurs affuble un panel de clichés, qu'on à l'habitude de voir dans le Slasher/Survival, donc rien de passionnant niveau protagonistes,de jeunes adolescents ,qui subissent leur crise d'hormones, qui débitent des conneries à longueur de journée, et ne pensent qu'à emballer,peu consistants,et souvent pathétiques....On a qu'une envie, c'est de les voir déguster le plutôt possible
, encore faut-t-il compter sur un psychopathe, "peu motivé" on va dire par son temps de présence à l'écran, on ne le voit que très peu et encore sa silhouette, même si accordons-le, ses apparitions sont assez stressante et bien menées qui réussissent à rendre l'ensemble plus dynamique et prenant par moments. Les scènes de meurtres sont décevantes à mon goût, qui auraient gagné à être plus travaillées et mieux élaborées (j'ai vu largement mieux dans le genre) faute à une mise en scène chaotique, et qui part dans tous les sens,à l'instar de ce dernier tiers, un genre de huis clos classique/Survival sans saveur, ou s’enchaîne une course poursuite peu passionnante et attrayante, et qui laisse place à twist, indigeste, et insipide, à l'image de tout ce qui a précédé....Lovers Lane est un pseudo Slasher indigne de ces modèles, qui n'a de qualité, qu'une affiche ou jaquette maîtrisée, et plutôt intrigante ,mais qui trompe largement sur la marchandise, ou les enjeux commerciaux, ont plus d'importance et d'impact, ce, au détriment d'une quelconque qualité...À éviter.....Ma note: 1.5/5

Un bon petit slasher avec un tueur classe (bien qu'il n'apparait peu), et des dialogues et des meurtres sympas.

un bon slasher, très bien joué, bien gore comme beaucoup de monde aime, une bonne réalisation... mais, sur la jaquette, le masque du tueur est t il un plagias du célèbre masque de Scream ! plagias ou pas ?

un p'tit slasher très sympa, les acteurs jouent biens; les meurtres sont biens gores comme j'aime, à voir si vous êtes un public pas trop difficile.

Lovers Road est un slasher vraiment très décevant, qui n’apporte rien au genre et ne vaut même pas pour ses qualités techniques.
Coté casting il n’y a rien à sauver. Les acteurs sont pour l’essentiel un groupe de jeunes jouant assez mal des personnages archi-convenus. Ils sont censés mourir, alors ils sont travaillés à minima, adore faire des blagues foireuses, dire des grossièretés, emballés les filles (pour les mecs), bref, c’est le cliché type de l’ado débile que l’on a plaisir à voir disparaitre très vite. Pour ce qui est du tueur, difficile de faire aussi peu charismatique et aussi peu marquant, car outre le fait qu’on ne le voit presque pas (sauf sur la fin) il ne vaut vraiment pas un kopeck (ne pas se fier aux quelques jaquettes qui essayent de reprendre de manière détourner le masque de Scream, sans doute pour entretenir la confusion).
Le scénario est un ramassis de clichés. Une entrée en matière assez intense mais déjà vu un million de fois (les amoureux devraient comprendre à force que c’est risqué de se bizouiller dans la nature, seuls, à minuit !). Ensuite le film empile ses stéréotypes avec une phase de présentation des personnages, puis dans une succession de quelques meurtres ridicules. Très peu soignés, ils ne sont vraiment pas très intéressants. Ensuite la course poursuite entre le tueur et les jeunes vire au huis clos sans surprise, et se conclue de la manière la plus hallucinante qui soit. Celui qui se doute de la conclusion doit être de nature divine car elle est certes imprévisible, mais alors d’une nullité culminante. Elle arrive comme un cheveu sur la soupe et le film se terminera sans la moindre explication, ne craignez rien (sans doute car le scénariste n’avait pas d’explication lui-même).
Visuellement ce n’est pas mieux. La mise en scène est correcte, mais sans plus. On est très loin des meilleurs films du genre, avec une réalisation qui essaye de copier les classiques mais de manière franchement artisanale. La photographie est bien laide. Elle baigne presque tout du long dans une semi-obscurité sans âme, qui ne créée aucune atmosphère, et parfois gêne même la lecture de l’image. Il n’y a aucune recherche artistique. Les décors sont minimalistes, l’essentiel du film se déroulant dans une maison et ses alentours (forcément ca limite la traque). Coté effets horrifiques l’amateur d’horreur ne sera pas gâté. La plupart des meurtres ne sont pas montrés, lorsqu’ils le sont (vers la fin) il est difficile de considérer qu’une giclée de sang soit un effet horrifique. En fait c’est globalement léger. Ce n’est pas un reproche en particulier car c’est un libre choix, mais le film s’adresse clairement à un public novice dans le genre. Enfin la bande son est laissée pour compte, comme souvent dans les mauvais films.
En conclusion, Lovers Road (ou Lane) est un métrage décevant. Il surfe sans vergogne sur ses prédécesseurs, sans en avoir les mêmes qualités. A la limite le film aurait été bien fait, avec ce qu’il faut de tension et de rebondissements, pourquoi pas, cela aurait pu en faire une alternative honnête aux classiques du genre. Le souci c’est qu’il est très mal maitrisé, c’est un pur produit commercial bâclé. Finalement il n’a pour seul vrai point positif de nous renvoyer avec une certaine nostalgie dans cette ambiance fin du XXème siècle qui rappellera à certains des années scolaires plaisantes.

Jon Steven Ward a bien appris sa leçon, un slasher c'est un type méchant qui tue avec une arme blanche des gens (plutôt jeunes et canons) qui aiment faire l'amour (han), qui boivent (han han) ou qui fument (fais tourner stp). Pourquoi ? on t'en pose des questions ?? Il y a 13 ans, deux amants se mélangent dans une voiture (lovers lane est une expression anglaise désignant un accouplement en voiture dans un lieu qui s'y prête) mais pas de chance, un vilain bonhomme passe par là et massacre à tout va. De nos jours, les deux enfants des victimes ont grandi, c'est le moment choisi par le misérable tueur pour s'échapper de l'institut psychiatrique. Vengeance !
Petit thriller horrifique qui pompe sans vergogne chez Carpenter, Wes Craven ou Jim Gillipsie, le métrage offre un portrait attentif de ces personnages. Ward s'attarde sur ces étudiants tout juste post pubères et c'est un bon point. Il nous les présente et crée une certaine empathie vis à vis d'eux. Toutefois, son slasher enchaîne les incohérences et son montage est pour le moins étrange, très étrange... C'est loin d'être crédible, loin de faire peur mais pas loin de tuer par le rire. Alors, il faut le voir ? pour le croire oui. Mais Lovers Lane dont le rythme s'étiole à chaque seconde n'est pas un navet. Bien que son image soit vieillie, qu'elle soit trop sombre dans certaines scènes de tension, il y règne une certaine ambiance sympathique. En outre, le twist est l'exemple même d'une bonne idée mal exploitée. On pourra voir la jeune Anna Faris au début de sa carrière dans le rôle d'une ingénieuse, oups pardon d'une ingénue majorette. 2/5

Premier film de mon "Marathon d'Halloween", "Lovers Road" (enfin ici "Lovers Lane"), un film que j'ai acheté il y à 5-6 ans…et dont je ne me souvenais plus à quel point il était mauvais ! Scénario, déroulement de l'intrigue, interprétation…tout est mauvais, pas étonnant qu'aucun des acteurs n'à fait carrière après (mouais, sauf Anna Faris mais faire des "Scary Movie" n'est pas une carrière).