Une vision 'interne au palais' des problèmes du roi Henry VIII.
Durant les troubles protestants en Europe, le Roi s'inquiète d'obtenir un héritier mâle.
Son épouse n'obtient que des filles, puis acquiert l'âge de ménopause.
Une famille ambitieuse place une, puis deux de ses filles (N. Portan, S. Johansson) auprès du roi afin de 'monter en grade' (le père, veule, laisse faire le tonton, Duc de Norfolk).
Après 40 minutes de 'relationnel courtisane-roi', la maman laisse enfin entendre sa révolte : ses filles sont livrées au 'maquignonnage'.
Le roi, inconstant, délaisse l'une, puis reprend l'autre - sachant que l'une s'était déjà mariée, mais que de Norfolk avait masqué ce mariage d'amour qui brisait son ambition -, trahit chacune d'entre elles, répudie sa femme, rompt d'après l'Eglise catholique pour Anne Boleyn sa courtisane.
Puis les abandonne et répudie sa promesse de salut quand Anne est accusée de sorcellerie et condamnée à mort.
Les acteurs et actrices jouent très bien le roi inconstant, le père faible, les femmes belles (erreur dans le casting, ils auraient dû échanger Portman et Scarlett), le duc retors, avec des jeux de lumière très esthétiques.
La dernière minute, par sous-titres, explique en quoi l'histoire s'inscrit dans l'Histoire.
Conclusion : film pour esthètes amateurs de par exemple Desperate Housewives (si si c'est une série de qualité, qui met en scène des caractères très affirmés).
Par contre, historiens, passez votre chemin, vous n'apprendrez rien de plus - ce n'est même pas une vulgarisation.
Les 'B' autour des cous Boleyn sont à mon avis un charmant anachronisme américain.