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maxime ...
240 abonnés
2 069 critiques
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4,5
Publiée le 9 novembre 2014
Clint Eastwood réalise avec Lettres d'Iwo Jima un magnifique hommage à ces soldats Japonnais. Quel intelligence d'en avoir fait deux films ( Mémoires de nos Pères, que j'ai moins apprécié ) de deux point de vue différent. L'image est somptueuse, sombre et ternie qui ne rende le tout que plus jolie. La musique de Kyle Eastwood est devenu selon moi un classique, d'ailleurs il m'arrive très souvent de la réécouter et ceux en boucle. Lettred d'Iwo Jima donne de véritable frissons, une intensité qui pousse à avoir les larmes aux yeux. Une émotion majestueuse nous gagne dès les premières minutes. Grosse performance des comédiens à commencé par Ken Watanabe et Kazunari Ninomiya. Bouleversant !
"Mémoires de nos pères" était déjà très bon. Ces "Lettres d'Iwo-Jima" sont nettement meilleures. En effet, l'émotion et la virtuosité de Clint Eastwood sont ici à leur apogée. C'est sans nul doute l'un de ses meilleurs films. L'interprétation juste de Ken Watanabe et de l'intégralité du casting japonais est exceptionnelle. Le ton est bon et le rythme doux. On s'attend au massacre, à l'action. Elle ne vient que bien plus tard mais c'est justement cette période d'attente qui est passionnante. Clint Eastwood ne rend jamais antipathiques les garnisons japonaises. Il les présente comme de simples soldats avec leur faiblesse et leur passion pour leur patrie. C'est sur ça que joue le film. Est-ce qu'un homme qui a les yeux bridés et ne parle pas notre langue est forcément dénué d'esprit ? La psychologie militaire est à cette heure ce qu'il y a de plus étudié au cinéma dans le film de guerre. "Lettres d'Iwo-Jima" s'impose comme un pilier. Et Eastwood aussi. Doté en plus d'une superbe photographie, de flash-backs habiles et d'une durée considérable mais nécessaire, ce Eastwood est un petit chef d'oeuvre.
Vu juste après Mémoires de nos pères, ce film vu du côté des Japonais et sur cette aventure dans l’île et le passé des acteurs de cette bataille est tout à fait captivante. Montrant ainsi un humanisme chez certains Japonais, voir de l'absurdité pour d'autres et comprendre les effets de cette guerre. Très bon film .
Film admirable tant sur l'image, la mise en scène que sur l'Histoire retranscrite. Un immense respect du peuple japonais, de ses coutumes, de ses souffrances et de sa lutte jusqu'à sauver ce qui ne pouvait pas l'être.
Il y a un certaine poésie chaotique dans ce film de guerre de Clint Eastwood mais filmé du côté des japonais. Le propos est très intelligent et la réalisation superbe. On peut par contre reprocher quelques longueurs inutiles.
Pour moi, cette bataille vue par les japonais glorifie davantage la combativité des américains que tous les films sur la seconde guerre mondiale (Pearl Harbor, La Ligne Rouge ou même Le Soldat Ryan). L'absurdité, l'inutilité et l'horreur de la guerre est retranscrite d'une façon sobre mais très percutante. Reste maintenant à voir Mémoires de nos pères, point vue américain de la bataille d'Iwo Jima.
Je suis fan. Monumental, Monsieur Eastwood. Le début du film est un peu lent mais au bout de trente minutes tout s'accélère quand le débarquement des Américains devient inéluctable. Que d'émotions. Le jeu d'acteur est de très bonne qualité même si il est parfois lassant que tous les rôles d'Asiatiques soient dévolus à Ken Watanabe. La musique est également magnifique. J'aime ce genre de films où la défaite est inéluctable et il faut tenir coûte que coûte comme Alamo.
Il est vraiment super!! Franchement j'ai rarement bien aimer les films de Clint Eastwood, c'est un film de guerre entre les japonais contre les américains de la seconde guerre mondiale qui vient de sortir ev DVD et blu ray, et moi personnellement je l'ai en divx
J'ai adoré ce film, enfin une vision japonaise de la seconde guerre mondiale! j'e l'ai d'ailleurs préféré au film parallèle ,La Mémoire De Nos Pères,vision US, bien que réussie aussi ;cette idée de diptyque,2 visions sur un même thème,2 dénonciations de la guerre est ingénieuse et originale Oui! encore un film de guerrer mais là, pas de héros: ni pro-nipponisme ni pro-américanisme, (courant dans les films de guerre U.S,)juste des hommes luttant pour survivre dans l'enfer d'une minuscule île désertique où un grand tournant se joue. Abandonnés, sacrifiés,pour des raisons qui finissent par leur échapper, combattants d'autres soldats pas si différents d'eux. Le personnage principal est attachant par sa lucidité et son envie de vivre, ce jeune acteur remarquable, la dignité des colonels qui savent-eux que le vrai héroîsme à l'instar de ses stupides sous-off, n'est pas de se faire Hara-kiri mais simplement de résister et se battre pour vivre même lorsque la cause est perdue. Les images sont splendides, un grand réalisme des personnages et des combats. Bravo au scénariste japonais et romancier de cette "petite" histoire dans l'Histoire.Les lettres sont souvent les témoignages les plus réalistes que nous laissent un évènement, un drame historique. Bref encore un grand Eastwood, ses derniers films sont tous des chefs d'oeuvres,humanistes, bien qu'emprunts d une profonde tristesse voir de pessimisme, l'espoir d'un monde meilleure vivote quand-même. A quand la sagesse qu'a atteint lui, le Grand Clint?
Deuxième partie d'un ambitieux dyptique, Lettres d'Iwo Jima complète le travail entamé lors du premier film en évitant les redites autant sur le fond que sur la forme. Là où Mémoires de nos pères dispose d'une narration fragmentée, multipliant les époques et les lieux, et s'aventure dans une dimension dramatique plus que guerrière, cette partie est elle un pur film de guerre, linéaire dans son déroulement (découpé en deux partie nettement distinctes, la préparation puis la bataille proprement dite) et qui ne quitte jamais l'île japonaise. L'intelligence de la démarche consistant à décrire cette bataille décisive selon le point de vue des deux belligérants permet de nuancer le propos habituellement schématique du film de guerre. Chaque film attache le spectateur aux personnages, l'ennemi n'est donc plus içi une masse anonyme qui n'est présente que pour se faire dézinguer mais, au contraire, les pertes dans les deux camps se font ressentir, les soldats des deux camps étants décrits au finale comme très proches dans leurs aspirations, comme le symbôlise la scène de la lecture de la lettre. D'une réflexion désabusée sur la véritable nature de l'héroïsme et sa récupération à des fins propagandistes, les scénaristes passent à un sujet plus commun dans un film de guerre en opposant le pragmatisme du général responsable de la défense d'Iwo Jima, stratège soucieux du destin des hommes, au fanatisme de ses sous-officiers dont le jusqu'au boutisme crétin tient de l'autodestruction. Le film fait en revanche preuve d'une cohérence artistique probante avec le premier volet, en bonne partie grâce à Tom Stern, chef opérateur attitré d'Eastwood. Si on peut voir les deux films indépendamments, les voir ensemble est préférable.
Je n'ai pas vu Mémoires de nos pères, et j'ai le sentiment que je dois le voir pour voir la logique de Clint Eastwood. Je pense que l'un ne va pas sans l'autre. En tout cas, ces Lettres d'Iwo Jima sont vraiment intéressantes. Le film est un peu long à démarrer, Eastwood établit les lieux et les personnages, mais une fois que la guerre est commencée, on assiste à une multitude de situations différentes : insubordination, sens de l'honneur, sacrifice, nostalgie, ... Le film est très complet de ce point de vue. Le film est un peu long, par contre, mais c'est un film de guerre, donc je le comprends. Belle réalisation néanmoins, et belles interprétations.
Second film sur la bataille d'Iwo Jima après "Mémoires de nos pères", "Lettres d'Iwo Jima" nous la montre ici du point de vue des japonais. Si la mise en scène, la photographie ou les acteurs restent exceptionnelles, le propos est moins puissant que "Mémoires de nos pères". On suit le parcours de soldats japonais, envoyé non pas à la guerre mais au massacre pour l'honneur de l'empire. L'humanisme et l'émotion sont là, mais c'&ait inévitable, Eastwood étant américain il montre les japonais d'un point de vue américain. On regrette également de ne pas voir suffisament certaines scènes vu dans "Mémoires de nos pères" du côté japonais.