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landofshit0
275 abonnés
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4,0
Publiée le 9 septembre 2014
Contrairement à mémoire de nos pères qui fonce tête baissé dans le patriotisme et la gloire des soldats sauveurs de l’Amérique. Lettre d'Iwo jima montre lui avec la subtilité (absente du premier film) des hommes face à des codes qu'ils ne peuvent éviter et la guerre dans sa folie et son absurdité. Eastwood n'en fait pas trop,c'est sobre et juste.
Déjà "Mémoires de nos pères" décevait par son conformisme, il ne faut malheureusement rien attendre de plus de ces "Lettres dIwo Jima" qui se contentent dune simple transposition côté japonais, sans mise en abîme des deux intrigues, et même au fond sans profondeur. On en est presque désolé de le reconnaître, mais ce dernier Clint Eastwood est incroyablement frileux et surtout bien fade : un film dont finalement on ne retient rien. Une véritable déception.
L'idée de tourner le contrepoint de "Mémoires nos pères" en décrivant la bataille d’Iwo Jima vue du côté japonais était un challenge osée. Mais force est de constater qu'il est réussi, après une mise en place nécessaire, on est en immersion totale avec les combattants japonais et tout y passe, la trouille, la lâcheté, les rivalités, le patriotisme exacerbé, mais aussi (et c'est le point fort du film) un certain humanisme incarné par Ken Watanabé en général Japonais. Tout cela est montré par petites touches, c'est passionnant, c'est effrayant et c'est édifiant (quelle différence entre le soldat américain qui écrit à sa famille et le soldat japonais qui en fait de même ?. A remarquer qu'Eastwood n'épargne pas les soldats américainsspoiler: (on assiste à un double crime de guerre) Un seul petit reproche ce filtre vert de gris assez moche !
"Ses Mémoires de nos pères encore dans les nôtres, Clint Eastwood frappe encore plus fort avec le second volet de son dyptique consacré à la bataille dIwo Jima. Après sêtre attaché aux bottes de ses compatriotes, il pose sa caméra dans le camp japonais, donnant ainsi un visage à lennemi invisible quaffrontaient les américains dans le premier opus. Un film dont une vision au préalable peut savérer utile, mais pas indispensable. Car, sil lève le voile sur les rares questions précédemment laissées en suspens (quest-ce qui a poussé ces soldats nippons à se suicider à coups de grenades ? Quest-il arrivé de si horrible à Iggy pour que son cadavre soit constamment laissé hors-champ ?), Lettres dIwo Jima dépasse la simple illustration symétrique attendue. Davantage focalisé sur les personnages que sur le conflit, le long métrage dresse le portrait dun groupe dhommes qui, se sachant condamné, va se battre jusquà la mort, selon ses principes et son code dhonneur. Ce faisant, Eastwood pulvérise le manichéisme et le patriotisme en vigueur dans bon nombre de films de guerre, et prouve à quel point le conflit a été un choc de cultures. Mus par des valeurs telles que la fierté ou la dignité, les soldats du Général Kuribayashi (campé par le charismatique Ken Watanabe, déjà vu dans Le Dernier samouraï ou Batman Begins) savancent courageusement vers une mort certaine. Et, non sans dénoncer l'absurdité et l'inutilité de la guerre, Clint Eastwood nous rend leur destin bouleversant. Le tout avec beaucoup de retenue, et une sobriété qui transparaît aussi bien dans sa mise en scène (classique, comme souvent chez lui), que dans la narration (moins alambiquée que dans Mémoires de nos pères) ou la musique, dont les notes de piano résonnent encore dans nos têtes après la projection. En dix lettres : m-a-g-n-i-f-i-q-u-e !" (Lettres d'Iwo Jima)
Une belle saleté de guerre. Ici, nous sommes côté japonais avec son lot de souffrance et de fanatisme. Une culture radicalement différente de la culture occidentale, mais toujours humaine. Intéressant et rare de voir le côté japonais. Aucune pitié n'est possible. Ne dit-on pas que l'innocence est la première victime de la guerre ? Très bonne réalisation. On ne s'ennuie pas : Des combats et de nombreux dialogues stratégiques ainsi que de soldats : Leurs pensées, la vie antérieure, d'où ils viennent et comment ils vivent et compte mourir dans l'honneur. Superbe.
En 2006, alors qu'il se documente pour le tournage de « Mémoires de nos pères », Clint Eastwood découvre un recueil de lettres écrites par des soldats Japonnais pendant la « guerre du Pacifique ». Il les fait traduire en Américain et leur lecture lui donne l'idée de réaliser un « diptyque » sur la prise de l'île d'Iwo Jima, stratégiquement primordiale pour la suite du conflit. « Mémoire de nos pères » présente donc l'histoire, vue du côté Américain et « Lettres d'Iwo Jima » et centrée sur la défense de l'île par les forces Nippones. Évidemment, pour que ce second volet soit crédible, le cinéaste fait appel à la fine fleur des acteurs Japonnais pour incarner la garnison. Il devient donc, comme il le dira plus tard : « un réalisateur Japonnais qui ne parle pas la langue ». C'est très bien vu de sa part, car les acteurs s'impliquent très fort dans le tournage, donnant un réalisme incroyable à l'ensemble. On découvre donc, avec grand intérêt... et pas mal de respect aussi, le quotidien de ces jeunes militaires, largement embrigadés par une hiérarchie fanatique et oppressante. Il faut d'ailleurs signaler l'énorme prestation de Ken Watanabe, immense comédien qui parvient à donner une réelle épaisseur historique au Général Kuribayashi qu'il incarne avec passion. Le résultat est primordial, tant visuellement qu'historiquement et il faut absolument redécouvrir cette œuvre géniale... dans son ensemble évidemment !
Après Mémoires de nos pères qui traitait la bataille d’un point de vue américain, Lettres d’Iwo Jima est le second volet du diptyque de Clint Eastwood sur Iwo Jima cette fois vue du côté japonais. Contrairement à la première œuvre, celui-ci est un pur film de guerre avec une narration beaucoup plus classique : même s’il y a toujours des flashbacks dans le flashback principal, les allers-retours incessants entre deux temporalités ne sont plus aussi présents. Cette fois, la narration est ponctuée, comme son titre le laisse deviner par les lettres que les personnages écrivent à leurs familles depuis le front. On y découvre des japonais contrastants avec les ennemis déshumanisés souvent présents dans le cinéma de guerre américain. Excepté certaines caractéristiques purement japonaises (sens du devoir et de l’honneur associés à une grande sévérité de l’armée et de la policespoiler: qui trouve son apothéose dans la séquence du suicide collectif à la grenade ), le même film aurait pu être fait avec des personnages américains : les soldats sont avant tout des êtres humains et, dans le fond, sont assez semblables quelque soit le camp (ce qui est souligné par les relations amicales que Kuribayashi et Nishi ont entretenues par le passé avec des américains). Les militaires japonais sont même montrés comme des êtres plein d’honneur et courageuxspoiler: sachant parfaitement que leur combat est perdu d’avance et voyant bien qu’ils sont sacrifiés par une hiérarchie inhumaine (une thématique récurrente chez Eastwood) qui ne répare pas leurs chars et qui leurs retirent même des troupes . Le cinéaste souligne également, ce qui est classique dans un film de ce genre, la cruauté de la guerrespoiler: (on donne l’ordre d’essayer de tuer les infirmiers du camp adverse, les prisonniers sont froidement exécutés…) . D’un point de vue esthétique, Eastwood conserve celle inspiré d’Il faut sauver le soldat Ryan (Steven Spielberg est toujours coproducteur avec le cinéaste et Robert Lorenz) qui caractérisait Mémoires de nos pères (photographie désaturée, caméra portée, violence non éludée…) qu’il complète (on découvre ce qu’il est advenu du soldat disparu du premier film). Quant à la musique, bien que non signée par Clint Eastwood mais par Kyle Eastwood et Michael Stevens, elle conserve la douceur de celle du premier film. Même s’il est narrativement plus classique que Mémoires de nos pères (il devrait en cela plus plaire aux spectateurs qui voudraient voir une œuvre classique du genre), Lettres d’Iwo Jima est un beau film de guerre qui a reçu de multiples récompenses (dont le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère et l’Oscar du meilleur son) et qui a surtout le mérite de donner la parole à l’adversaire.
Poétique, touchant et ambitieux, Clint Eastwood signe un film majeur de sa prestigieuse carrière avec "Lettres d'Iwo Jima". Le cinéaste présente une des batailles de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique du côté des japonais alors que l'Empire nippon est au plus mal. Il ne fait quasiment aucun doute, dès le début du film, que les combats violents tourneront à la boucherie, et que les soldats japonais n'ont aucune chance de survivre à la bataille. Mais Clint Eastwood a l'intelligence de s'intéresser davantage aux vies privées des soldats qu'aux combats menés sur l'île d'Iwo Jima. Ainsi, l'intrigue principale est entrecoupée par de nombreux flashbacks se penchant sur les principaux personnages du film, allant du simple soldat au général dirigeant cette bataille. On apprécie d'ailleurs la performance de Ken Watanabe. Le réalisateur choisit également de complètement décolorer l'image de son film, devenant ainsi presque noir et blanc, sauf lors des flashbacks. Si le choix est discutable esthétiquement, il permet de donner une certaine austérité à l'œuvre. La musique, représentée par un thème unique, fait également la force du film. Finalement, "Lettres d'Iwo Jima" est une œuvre réussie, grâce à un choix original de la part de Clint Eastwood.
Lettres d'Iwo Jima est un magnifique contre-pied que Clint Eastwood fait à lui-même. Après avoir mis en scène Mémoires de nos Pères racontant la bataille d'Iwo Jima du point de vue des soldats américains ; le cinéaste réitère l'histoire, cette fois-ci à travers les yeux des soldats japonais (fait rarissime dans le cinéma outre-Atlantique). L'objectif est ambitieux mais réussi. Le film est sans manichéisme ni victimisation à l'égard des soldats japonais. Les scènes de guerre sont aussi convaincantes que dans Mémoires de nos Pères (confirmant que Clint Eastwood est à la hauteur d'un film de guerre) et savent alterner avec les scènes de discussions et de stratégies militaires. Le film a l'air (je n'ai pas vérifier en détail) d'être relativement sérieux quant à la question de la véracité historique (à l'exception de la relation conflictuelle entre le général Kuribayashi et le baron Nishi transformée en relation d'amitié). Ken Wanatabe est impeccable dans le rôle principal. Le reste de la distribution (je ne connais malheureusement pas leur nom) joue très convenablement. Rien à dire, le film est impeccable.
Plus qu'un film, un chef d'oeuvre du cinéma avec des acteurs exceptionnels et surtout Monsieur Ken Watanabe qui arrive toujours à sublimer ses rôles. Clint Eastwood arrive à nous procurer des émotions rares avec ses films. Je regrette d'avoir attendu aussi longtemps avant de le voir.
Quelques constats à propos de ce film : Clint Eastwood est un réalisateur exceptionnel d'un humanisme rare. Non content d'avoir fait un film (excellent) sur la propagande américaine durant la seconde guerre mondiale, le voilà qui donne la parole à l'adversaire. Mais au lieu de le diaboliser comme c'est souvent le cas, il se met à côté de lui et nous permet de comprendre les mentalités japonaises. Cela donne lieu à des scènes très fortes, notamment celle où, après avoir entendu la lettre d'une mère américaine, un jeune soldat japonais comprend que finalement japonais et américains ne sont pas si différents que ça... Ensuite, Ken Watanabe est un acteur immense qui donne à son personnage profondeur, noblesse, honneur et grandeur. Le reste de la distribution se met au diapason et révèle nombre de jeunes nippons talentueux. Enfin, le fils de papa clint nous livre une BO magistrale, entre zénitude, grandeur et mélancolie. Les images de la mer venant mourir sur la plage déserte et appuyées par cette musique planante sont de toute beauté et donne une impression de quiétude. La photographie est tout simplement somptueuse. Un très grand film.
Je pense vraiment que je n’aime pas du tout le cinéma de Clint Eastwood, beaucoup trop académique dans la mise en scène et dans la construction des plans, j’ai l’impression d’avoir déjà vu ce film des centaines de fois parce qu’il n’y a rien d’original, le film n’a aucune identité, aucune âme. La photographie est absolument infâme, pâle, fade, triste et surtout moche, la BO n’est déjà pas très bonne au départ mais en plus de cela, elle est utilisée avec une médiocrité exceptionnelle.
Des personnages meurent et pourtant, le spectateur s’en fou parce que tous les personnages sont très mal développés, on ne peut donc pas s’attacher à eux. Ils crient souvent et pour rien ce qui les décrédibilise. On retiendra tout de même la performance du très bon Ken Watanabe. Bref, Clint Eastwood est un metteur en scène correct mais un très mauvais conteur d’histoire, ici terrible et normalement dur à assimiler psychologiquement, ce n’est pourtant pas le cas du tout, peut être parce que le film manque cruellement d’âme et d’émotions.
je n'avais pas vu ce film en salle et je le regrette, il est diffusé sur Canal Cinéma en ce moment, et je vous le recommande; Outre le fait que c'est une réalisation de Clint Eastwood donc toujours impeccable, dans l"image les plans la musique, les visages filmés, les larmes, mais surtout c'est un film magistral émouvant. La deuxième guerre mondiale vue du coté Japonnais, des hommes confinés dans des caves de tunnels , avec l'horreur du quotidien, les partages, les amitiés, la souffrance les dilemmes, et surtout le refuge dans des lettres à leurs proches qu'ils ne recevront probablement jamais mais si exutoires!!!!!!et l'honneur si précieux des japonnais et si compréhensible quand on est touché par leur fonctionnement leur mentalité leur civilisation, ces hommes si dévoués à l'extrême et du coup, on comprend leur logique, le suicide le seppuku si important et inévitable, seule issue!!!! libératoire et loyal. Ces soldats sont beaux sensibles touchants , et finalement pas si différents d'autres guerriers d'autres pays. il faut le voir , le cinéma nous apprend nous émeut nous bouleverse toujours et encore.
Bizarrement peu attirer par Mémoires de nos pères (soit dit en passant il est décevant) j'ai été par contre très impatient de voir Lettres d'Iwo Jima. Et je ne suis pas du tout déçu par ce grand film de guerre très humain mais aussi violent avec des scènes chocs après un début calme nous présentant le quotidien et le tracas des soldats Japonais avec des officiers bornés mais aussi un général très lucide sur le dénouement de la bataille. Du cinéma puissant et lyrique ou comme dans Das Boot (qui se déroule dans un sous-marin allemand) on sympathise avec les ennemis (remarquablement interprétés) notamment avec Saigo incarné par un acteur ayant un visage bien sympathique et on respecte le général Japonais incarné par le charismatique Ken Watanabe. Clint Eastwood est un réalisateur de grand talent et nous offre avec Lettres d'Iwo Jima un des meilleurs films tournés sur la 2nde GM.