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La momie n’est, à mon sens, pas le thème que la Hammer a le mieux exploité. Plus pertinente quand il s’agit de traduire une ambiance gothique européenne que de faire dans l’exotisme, la firme avait réussi un très honnête « Malédiction des pharaons » mais elle bénéficiait alors de son trio magique (Fisher/Cushing/Lee). Habituée à exploiter les filons juteux (Dracula, Frankenstein, etc.), elle a voulu en faire autant ici mais sans jamais réussir à renouveler le thème.
Après le très terne « Maléfice de la momie », ce troisième et dernier effort s’entête à présenter le même schéma que les deux premiers films en déplaçant l’action en Egypte. Au-delà du fait qu’on peine à se sentir vraiment en Egypte en dépit de quelques plans réussis, on est face à un produit sans surprise et sans saveur. Les personnages caricaturaux peinent à susciter l’intérêt et le schéma narratif est trop balisé pour interpeler. L’ensemble est en outre très bavard et le mystère peu épais.
On ne s’ennuie pas mais on a la triste sensation durant tout le film de regarder une copie de ce que savait faire la Hammer. Ce n’est pas honteux, loin de là, mais cela reste très dispensable sauf pour les inconditionnels qui passeront sûrement un agréable moment.
Après le très terne « Maléfice de la momie », ce troisième et dernier effort s’entête à présenter le même schéma que les deux premiers films en déplaçant l’action en Egypte. Au-delà du fait qu’on peine à se sentir vraiment en Egypte en dépit de quelques plans réussis, on est face à un produit sans surprise et sans saveur. Les personnages caricaturaux peinent à susciter l’intérêt et le schéma narratif est trop balisé pour interpeler. L’ensemble est en outre très bavard et le mystère peu épais.
On ne s’ennuie pas mais on a la triste sensation durant tout le film de regarder une copie de ce que savait faire la Hammer. Ce n’est pas honteux, loin de là, mais cela reste très dispensable sauf pour les inconditionnels qui passeront sûrement un agréable moment.
Un film sympathique sur fond d'égyptologie et de momie qui revient à la vie. Rien d'extraordinaire dans le scénario, mais ça se regarde. Evidemment vu l'âge du film et vu qu'il s'agit d'un film à petit budget, le costume de la momie fait aujourd'hui plus rire que peur...
Malgré la présence d'un réalisateur non dénué d'expérience, ce troisième et dernier vrai film de momie produit par la Hammer n'arrive à convaincre que moyennement. Après un prologue fauché, digne d'un mauvais péplum italien, les meurtres se succèdent les uns après les autres sur un rythme monotone. On sent bien que le récit mise davantage sur ce genre d'images que sur l'originalité scénaristique. Le scénario est en effet routinier, n'apporte pas grand chose de nouveau au genre et la présence de scènes de dialogues peu passionnantes fait office de remplissage. Heureusement, la photographie est très belle, la direction artistique assez réussie et surtout les scènes de meurtres ne manquent pas d'originalité (défenestration, brûlure à l'acide, étranglement, tête écrasée) et ne sont pas sans préfigurer ceux des futurs slashers. Le maquillage de la momie quant à lui est relativement correcte même s'il manque assez de conviction. Un film de momie certes très en dessous du chef-d'oeuvre de Terence Fisher, mais assez intéressant et agréable à voir.
Redzing
"The Mummy's Shroud" est la troisième production made in Hammer autour d'une momie. La firme britannique est habituée des longues franchises (Dracula, Frankenstein…) , et injecte habituellement des nouveautés dans ses suites. Malheureusement, ce n'est pas le cas ici. Mise à part le fait que le film se déroule en Égypte et non en Angleterre, il raconte à peu près la même histoire que ses deux prédécesseurs : des archéologues ouvrent un tombeau antique, et sont victimes de la vengeance d'une momie. On notera de bons décors "égyptiens" (l’Égypte est reconstituée en studios britanniques), quelques touches d'humour noir amusantes, et une pincée de séquences sympathiques. Mais globalement, le film est très bavard, la momie est fade (aussi bien visuellement que dans ses mouvements), et les personnages sont typés. Il n'y a donc pas grand chose à se mettre sous la dent.
Tellement mauvais et mal joué qu'il aurait pu apparaître dans les production "Ed Wood" ! Scénario et situations lamentables, et je parle pas des costumes, décors et "effets spéciaux" .......
Histoire et réalisation classiques. Film banal avec des acteurs peu charismatiques.
Une petite déception.
Une petite déception.
Pour ce troisième volet, l'action se situe pour la première fois en Afrique. Une Afrique factice créée de toutes pièces dans les studios de la Hammer.
La momie est moins innocente, plus sadique dans ses crimes que les précèdentes afin de correspondre à l'évolution du goût du public.
La momie est moins innocente, plus sadique dans ses crimes que les précèdentes afin de correspondre à l'évolution du goût du public.
Si l'introduction historique bien cheap du début fait craindre le pire, la suite tient heureusement toutes ses promesses. Film d'aventure coloré à l'exotisme à la fois séduisant et typique des production de l'époque, ce film bascule dans l'épouvante dans sa seconde moitié avec le réveil de la fameuse momie qui va comme d'habitude se venger de ceux qui ont osé profaner sa tombe. Le pitch peut paraître classique mais la réalisation tient la route et les apparitions du monstre sont aussi efficaces que ses méthodes expéditives. Un bon cru.
Film de momie classique.
La facture technique de la Hammer (photo signée Arthur Grant, décors) au service d'un scénario fantastique routinier qui commence comme un film d'aventures B avant de tendre mollement vers le slasher, avec des mises à mort assez violentes (Jason Voorhees style).
Se regarde et s'oublie tout aussi facilement.
La facture technique de la Hammer (photo signée Arthur Grant, décors) au service d'un scénario fantastique routinier qui commence comme un film d'aventures B avant de tendre mollement vers le slasher, avec des mises à mort assez violentes (Jason Voorhees style).
Se regarde et s'oublie tout aussi facilement.
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