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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 2 septembre 2022
Des agents secrets britanniques se font assassiner aux quatre coins du globe, l’agent 007 est missionné pour enquêter et trouver le coupable. Son enquête va le mener d’Harlem jusqu’en Louisiane…
Après Sean Connery et George Lazenby, c’est au tour de Roger Moore de leur succéder et pour ce 8ème opus de la saga, on y retrouve aux manettes (pour la 3ème fois) Guy Hamilton (il en réalisera 4), après Goldfinger (1964) et Les diamants sont éternels (1971).
Début des années 70 oblige, la blaxploitation bat son plein, est-ce une raison pour laquelle tous les méchants du film sont noirs ? Cela peut paraître anecdotique, mais c’est la première fois qu’ils sont en majorité dans l’univers bondien (ce qui n’est pas pour nous déplaire). Autre changement et de taille, vous l’aurez compris, c’est la présence de Roger Moore, avec son habituel flegme aristocratique british et un humour… que l’on aime (ou que l’on déteste). Ajouter à cela, la présence de M & Moneypenny, mais l’absence totale de Q, ainsi que de tous ses gadgets (hormis une montre électromagnétique), sans oublier l’absence du MI6 (puisque James Bond reçoit son ordre de mission à domicile), enfin, on pourra aussi signaler la superbe chanson du générique composée par Linda & Paul McCartney.
Pour le reste, le film s’avère assez inégal, soit il ne se passe pas grand-chose soit les scènes y sont étirées plus que de raison (la scène des hors-bords dans le bayou en est l’exemple parfait, la séquence dure 12min et on finit carrément par oublier que l’on est en train de voir un James Bond et pour cause, on ne le voit quasiment jamais au détriment du Sheriff Pepper qui est de chaque instant). Le film est clairement divisé en deux parties, une première qui prend (trop) le temps de poser les bases quand la deuxième s’avère bien plus soutenue. Ajouter à cela, tout le folklore de la Nouvelle-Orléans dont on aurait pu se passer.
Le film diverti mais se perd en longueur, cependant on appréciera grandement d’y retrouver le joli minois de Jane Seymour (22ans lors du tournage) en diseuse de bonne aventure.
Ce qui devait arriver arriva : fini l’époque Sean Connery. Après un premier départ avorté, l’Ecossais finit par vraiment jeter l’éponge. Le rôle fut donné à Roger Moore, un peu moins classe mais plus relax que l’interprète original.
Vivre et Laisser Mourir, troisième réalisation pour la saga de Guy Hamilton, jusque là responsable de deux excellents épisodes, est un film assez différent du reste de la saga. En effet, son ton est bien plus relaxé et prend presque des allures de comédie, on effleure le surnaturel et Roger Moore est un réel changement, comparé à Sean Connery. La principale force du film est qu’on ne s’ennuie jamais malgré le fait qu’il ne se passe absolument rien pendant près de 90 minutes. Yaphet Kotto fait un bon méchant, avec des sbires aussi unidimensionnels qu’on l’attendait. Roger Moore assure ses scènes d’actions, Jane Seymour fait une adorable James Bond Girl. Ne manquerait que quelques gadgets et surtout Desmond Llewellyn, absent du film.
Sans surprises, plus connu pour sa musique que pour lui-même, Vivre et Laisser Mourir est un bon cru, sans pour autant égaler les meilleurs opus. La saga se renouvelle sans pour autant redevenir inoubliable, ce qui pourrait poser problème à l’avenir.
pour son premier james bond, roger moore fait forte impression, donnant au personnage un autre style plus drôle et léger, le film en lui même excelle dans l'humour et l'action...les scènes d'action sont spectaculaires !!!
Premier film avec Roger Moore dans le rôle de James Bond, ce opus est tout aussi drôle que son prédécesseur "Les diamants sont éternels". L'action est quasiment non stop et l'intrigue simple. Roger Moore fait oublier Sean Connery par une prestation bonne dans l'ensemble. Ce film a les méchants les plus crédibles et cools à la fois jusque là.
Premier épisode pour Roger Moore dans la peau de l'agent 007, et celui-ci s'en tire honorablement, en mettant sa sobriété et son flegme au service de sa Majesté. Si Vivre et laisser mourir n'offre qu'un suspens tres relatif, il joue plutot la carte de l'action parsemée de petites facéties. A ce titre, il offre un spectacle convaincant et agréable, bien que les personnages secondaires demeurent anedoctiques, et qu'il se repose entierement sur les mécanismes bien huilés de la série.
Morts d’agents britanniques, traffic de drogue, rituels vaudous et voyance, « Vivre et Laisser Mourir » inaugure l’ère Roger Moore par une inconsistance scénaristique qui nuit à de nombreux reprises à sa mission. Difficile de se satisfaire également de la fade interprétation de la belle Jane Seymour, ni de la légéreté globale du film de Guy Hamilton. La mythique chanson du générique interprétée par Paul McCartney & Wings réhausse l’ensemble au même titre que la longue course poursuite en hors-bord dans les bayous de la Louisiane et une échappée à des crocodiles acrobatique.
Un Bond un peu inégal magré de très bonnes séquences d'action. Mais il souffre de problèmes de rythme flagrant. Moore reprend à la perfection le rôle de 007 mais le film manque un peu de souffle. Vraiment pas le meilleur film de l'ère Moore.
Au revoir Sean Connery, bonjour Roger Moore ! Il faut avouer que ce dernier livre une bonne prestation de 007 sans pour autant arriver au niveau de Connery ou même de Lazenby. Il faut dire que le Bond interprété par Moore et quelque peu comique. C'est d'ailleurs le principal reproche que je fais au film : il ne se prend jamais au sérieux ! Je n'ai rien contre l'humour mais là c'est trop, il y'a une blague toute les 2 minutes. Le film essaye d'être drôle mais parfois, souvent, ça ne passe pas. Le pire doit être la mort du méchant, ridicule, digne d'un dessin animé. Déjà que le méchant n'est pas terrible non plus. A l'image du Japon dans "On ne vie que 2 fois", je n'accroche pas du tout à environnement du film, on ne se croirait même pas aux Etats-Unis. Ca part dans tous les sens, encore une fois le film essaye d'être drôle mais c'est raté. Concernant les points positifs maintenant, Roger Moore s'en sort plutôt bien en agent secret avec de tout nouveaux gadgets qui sont parmi mes préférés, et est au fond et toujours le même séducteur. J'ai beaucoup aimé le personnage de Jane Seymour alias "Solitaire". Elle est magnifique, une des plus belle James Bond Girl, un des points forts du film ! On se laisse prendre par l'histoire tout le long du film malgré un scénario assez basique. La scène de poursuite en bateaux est génial et très bien filmé, tout comme le sont, encore une fois, les scènes d'action. En conclusion, "Vivre et laisser mourir" est un bon film mais qui aurait pu et dû être meilleur que ça.
Un Roger Moore fidèle à lui- même pour ses débuts dans le smoking de 007, offrant pour le coup un réel contraste avec la période précédente. Plus léger, plus décontracté, plus fun, et aussi à certains égards beaucoup plus kitsch que l'ère Sean Connery. Le problème essentiel se situe dans un scénario un peu trop mince et enfilant les perles, sans même parler de méchants caricaturaux à l'extrême. Assez bizarrement, le charme opère quand même, mais l'on sent bien que ce n'était là qu'un coup d'essai pour relancer la franchise. Jane Seymour est ici une James Bond girl standard (c'est-à-dire sublime à regarder mais sans vraiment d'espace pour s'exprimer), l'ère est encore à un certain machisme qui donnerait à rire aujourd'hui. Ça reste divertissant.
Pour la première fois, Roger Moore incarnait le célèbre espion. Il le fait sourire au lévre, on a l'impression qu'il se moque de tout et de tout le tout avec classe et flegme. Il va affronter une ribambelle de méchant plutôt réussi, ambiance afro/vaudoue est au programme avec quelques scène d'actions sympathiques et beaucoup d'humour mais relativement peu de gadget. Enfin il ne faut pas lui en tenir compte, l'ensemble est trés divertissant ce qui en fait un excellent cru à l'image de l'excellent morceau de Paul McCartney et des Wings.
Cette fois c'est définitif : Sean Connery est parti qui ne reviendra plus. Broccoli and co s'échinent à nouveau, 4 ans après le raté commercial de Au service secret de sa majesté, à redonner un visage neuf au célèbre agent secret amoureux de la DB5 (quoi que pas encore totalement, jusque là), du Walter PPK et de la fameuse vodka-martini. C'est donc Roger Moore qui endosse le costume, dans ce Vivre et laisser mourir de qualité, bien que je ne puisse m'empêcher de le regarder comme un film qui ne va pas totalement au bout de ses idées. Et pour cause : l'option d'un univers black/vaudou est sympa mais l'ambiance pas assez flippante, Roger Moore est plutôt classe mais pas autant qu'un Connery dont il n'a de plus pas la virilité, et si le scénario est cette fois plus réaliste, c'est en partie parce qu'il est bien moins ambitieux qu'à l'habitude. En revanche, Live and let die marque vraiment le franchissement d'un cap de la saga du point de vue visuel et technique, et l'humour est au rendez-vous. Une mission plaisante mais pas euphorisante pour autant. Ainsi, à l'instar de Diamonds are forever, Hamilton confirme qu'il peine à atteindre le niveau d'excellence de Goldfinger tout en maîtrisant la franchise de manière sûre et sécurisante. Pas mal.
Le premier rôle de Roger Moore en tant que James Bond ne marque pas la série d'un changement exceptionnel, si ce n'est le remplacement de la plupart des bijoux technologiques par d'autres plus organiques du genre reptilien. Le tournage n'a pas non plus changé dans les exigences sportives qu'il a envers ses acteurs. Moore n'a pas encore eu à tromper la mort comme Connery avant lui, mais il y a déjà gagné quelques jours à devoir se servir d'une canne à la suite de la réalisation d'une des super-techniques scènes en bateau, et la dysenterie lors du tournage en Jamaïque. Lesdites scènes navales vaudront à l'oeuvre une place au Guinness des records pendant trois ans pour la vitesse du bateau de Bond, ainsi que, dans un style plus cocasse, une réécriture partielle du scénario quand l'un d'eux s'est encastré dans une voiture. Bref. Niveau bateaux, ils ont fait fort, puisqu'ils en avaient vingt-six et qu'ils en ont cassé dix-sept rien que pendant les répétitions.
On est en 1973 et la médiocrité des moyens est résiliente. Autant certains plans sont faits avec brio, autant d'autres semblent avoir été réalisés par un stagiaire qui, faute de moyen, devait faire jouer ses acteurs avec des serpents en plastique. La scène d'introduction est d'ailleurs la première des deux qui mettent en avant le fameux serpent en plastique, et elle précède de peu la seule utilisation du très célèbre thème de McCartney qui ne soit pas coupée, altérée ou reprise. Au global donc, un gâchis.
Premier film avec Roger Moore, ce "Live And Let Die" est un excellent James Bond. Moore apporte à James Bond un second degré appréciable, Jane Seymour est magnifique et les décors de la Louisiane et des Caraïbes sont splendides. L'action est au rendez-vous comme d'habitude (sous fond de vaudou) et la musique est devenue un classique.