Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xyrons
677 abonnés
3 360 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 4 juillet 2009
Vivre et laisser mourir est un excellent film de la saga James Bond même si ce n’est pas le meilleur. La mise en scène de Guy Hamilton est irréprochable, le choix du casting également, on retrouve des acteurs comme Roger Moore, Yaphet Kotto, Jane Seymour… Tout est dans le film pour qu’il soit réussi, la présence de Miss Moneypenny, de l’humour, des femmes, de l’action et d’excellents personnages. Le scénario est presque parfait et je trouve que les personnages sont plutôt bien développés. Bref c’est un bon film que je conseil, 13 / 20.
Le james bond avec lequel j'ai eu le plus de mal. L'intrigue n'est pas intéressante, ni transcendante, j'ames bond a l'air de se reposer, et le méchant n'est pas suffisemment atypique pour marquer les esprits. Dans le bas de la pile...
Nouvel opus de la saga James Bond, Vivre et laisser mourir est adapté du livre éponyme de Ian Fleming (et je tiens à préciser avant cette critique que j'ai lu le livre, mêle si je ne l'ai pas trouvé formidable). Ce James Bond est assez divertissant, mais il a énormément de défauts : Roger Moore n'est pas très à l'aise dans le rôle de James Bond pour sa première fois (en fait je pense que de tous les interprètes de Bond, Moore est avec Dalton celui que j'aime le moins : trop guignol, pas assez flegmatique et badass et surtout, invincible). Et voilà, le cliché qui m'énerve le plus dans les films de 007 : je le dis maintenant, mais ça vaut pour tous les opus : les méchants qui cherchent à tuer Bond d'une façon grotesque alors qu'ils peuvent juste lui coller une balle dans le crâne. Et cet opus est celui qui m'a le plus énervé avec ce cliché (il apparaît un bon nombre de fois). Le méchant, pourtant hyper classe et charismatique dans le roman, n'a ici rien de transcandant et il en est de même pour son bras droit, Tes Hee. Et là c'est le point qui m'énerve : il y a dans ce film un personnage que j'adore, qui pète la classe : le Baron Samedi. Et devinez quoi, il apparaît cinq minutes dans le film à tout casser. Enfin, ce type avait tout : un rire flippant, un look extravagant, un coté décalé assez effrayant, et il est effacé derrière Tee Hee (qui ne fait qu'une très courte apparition dans le livre)...mince quoi !! Pareillement, Jane Seymour n'a rien de marquant en James Bond girl, et son personnage est inutile à l'intrigue. Dernier reproche : je déteste le dernier plan du film spoiler: avec le Baron Samdi, qui fait de cet opus un film surnaturel . Bon, la chanson Live and Let Die de McCartney est géniales, ainsi que les variations de mélodies qui sont créées à partir de celles-ci. Un 007 plaisant mais encore une fois, loin d'être inoubliable ou jouissif.
Pour moi le plus mauvais James Bond, kitschissime à souhait, avec des effets spéciaux navrants, un Roger Moore mou et bellâtre, une interminaaaaable poursuite en bateaux (on a l'impression qu'elle dure 2h), des méchants ridicules, un final raté (un des méchants déjà mort qu'on retrouve à l'arrière du train à la fin), la mort de l'autre méchant qui gonfle à l'hélium façon mongolfière totalement ridicule...J'oubliais aussi l'inflammation d'un serpent avec un déo ou saute-moutons sur les crocos mdr... Je ne l'avais plus vu depuis que j'étais gamin, et suite à la vue du dernier "Skyfall" (excellent au demeurant) j'ai eu envie de revoir les anciens. "Vivre et laisser mourir" est navrant en tous points, c'est à se demander comment il a pu cartonner quand il est sorti (je pense que la chanson titre hyper efficace de Paul McCartney "Live & Let Die" n'y est pas pour rien et sans doute aussi sa sortie en été (les gens avaient mis les neurones aux vestiaires). Franchement dans ce film Moore n'arrive pas à la cheville de Connery et meme de Lazenby ses prédécesseurs en terme de charisme de jeu et de scènes d'actions. C'est mou, mou, mou. Il cabotine. Point. Je le trouve bien meilleur dans "Moonraker", "L'homme au pistolet d'or", "L'espion qui m'aimait", etc. Franchement c'est marrant parce que c'est kitsch mais c'est vraiment pas un bon JB, surtout que la technique DVD et a fortiori Blu Ray laisse vraiment voir les effets spéciaux ratés (serpents en plastique, masques de latex, etc...) Bon au moins c'est drôle (malgré soi) contrairement aux 2 JB avec Timothy Dalton qui sont juste ennuyeux et dont on ne sort de sa torpeur de temps en temps que grâce aux JB Girls...
Un épisode navrant et ennuyeux. L’un des pires James Bond que j’ai vu. Le scénario est nul et bidon. Les méchants sont ridicules, le côté vaudou n'est pas géniale et c’est vrai que le Shérif Pepper est insupportable. Dommage pour le premier James Bond avec Roger Moore, mais il aura plus de réussite avec les épisodes suivants comme L’Homme au Pistolet d'or et surtout L’Espion qui m’aimait.
Cet épisode de James Bond est l'épitomé des pires clichés racistes et sexistes véhiculés dans les films de 007. On vous donne le choix. Selon votre couleur de peau, vous êtes le mal incarné et vous périssez dans une mort grotesque ou alors vous êtes le serviteur du héros ou encore vous représentez l'ordre et le bien. Selon votre sexe, vous êtes le mâle alpha imperturbable ou alors la princesse en danger qu'il faut à tout moment sauver des périls auxquels l'expose sa faiblesse intrinsèque. Et si par malheur vous cumulez couleur et sexe opposés à notre protagoniste préféré, il y a de bonnes chances que vous n'en réchappiez pas. Des bas fonds du Harlem des années 70 marqués par une violence qui a nécessairement une couleur de peau face au flegmatique et impeccable britannique espion jusqu'aux tréfonds de la Louisiane sauvage et peuplée d'habitants qui sont soit des dévots anthropophages hystériques soit des représentants de l'ordre débiles et consanguins, James Bond a son plus bas niveau: double zéro pointé.
Premier volet avec Roger Moore, déjà trop vieux pour le rôle, et peut-être le plus mauvais film de la série. La seule chose à sauver est le tube de Paul McCartney. Scènes d'action molles et/ou interminables (la poursuite en bateau est chiante à mourir en plus d'être parasitée par le sheriff redneck bas de plafond sensé être comique). Le vaudou est totalement sous-exploité par le scénario. Le bad guy est indigent, sa mort est ridicule, bref nul.
Mon préféré. La musique, d'abord, est géante ("Live and let die"), l'histoire, sur fond de croyances vaudoues, est prenante, et le méchant (Yaphet Kotto) est très crédible. Vraiment formidable. J'adore.
Un James Bond qui m'a le plus déçu. Les acteurs sont bavards et ne font que peu avancer le film et les scènes d'action sont mal réglées. La mort de l'ennemi de Bond est "chiquée" et l'espion britannique ne semble jamais affecté des morts de ses proches. Un James Bond même pas divertissant.
Roger Moore démarre très fort dans l'une des meilleures aventures de l'agent 007. Pas forcément le film le plus abouti de la saga mais Vivre et laisser mourir fait partie de mes films préférés de la saga. Déjà il y a une chanson qui est l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure, des génériques ouvrant les films. Ce qui est normal car elle est signée Paul McCartney, pour la B.O. George Martin (qui a été producteur des Beatles) remplace John Barry et signe une musique sympa notamment sur les thèmes liés au Vaudou. L'histoire est pas mal même si elle a plus un aspect polar qu'espionnage. Avec Yaphet Kotto très bon en méchant, un de mes méchants fétiche de la saga et qui connaît une mort horrible (même si visuellement elle est ratée), il est bien secondé par Tee Hee qui est aussi un des hommes de main marquant des 007. Il a un bon combat contre Bond dans un train. Le vaudou apporte un peu de fantastique, et la jolie Jane Seymour incarne une James Bond girls mystérieuse et touchante. L'action est présente et Roger Moore donne de sa personne dans ce film, il conduit l'autobus à impérial et parfois le hors-bord lorsque de l'excellente course-poursuite en bateaux à travers le bayou. On peut discuter sur la présence du shérif Pepper, un élément comique pas vraiment gênant mais peut-être un peu trop parodique pour un James Bond. Pour revenir sur Roger Moore, personnellement je l'ai toujours apprécié en 007. Oui c'est vrai que ce n'est pas le Bond le plus impressionnant dans l'action, par contre c'est certainement celui qui est le plus de classe dans le smoking de l'agent secret et j'aime bien ses vannes. Voilà donc un bon divertissement qui fait partie aussi des Bond préférés de Daniel Craig. Il y a juste un coup de mou au milieu du film après un bon début new-yorkais et un dernier tiers riche en action.
Après « Les diamants sont éternels », une page se tourne dans la saga James Bond jusqu’alors fortement imprégnée de la présence de Sean Conney dans le rôle de l’agent 007. L’acteur écossais a effectué son dernier tour de piste lors d’un septième épisode (George Lazenby avait remplacé Connery sur le sixième) assez peu convaincant. Le nom de Burt Reynolds déjà envisagé résonne encore dans l’esprit de Guy Hamilton mais c’est finalement Roger Moore qui poursuivra la tradition jusqu’alors ininterrompue qui veut que l’interprète de Bond soir un natif de Grande-Bretagne ou du Commonwealth (George Lazenby est australien). Il s’agit donc de ne pas rater ce changement qui s’envisage dans la durée même si Roger Moore est plus âgé de trois ans que Sean Connery. L’acteur londonien doit sa notoriété essentiellement à la télévision où son charme désinvolte a fait successivement mouche dans « Ivanohé » (1958-1959), « Le Saint » (1962-1969) et plus récemment dans « Amicalement vôtre » ((1971-1972). Il sait que la comparaison avec son ami Sean Connery ne sera pas à son avantage s’il s’aventure à vouloir lui emboîter trop systématiquement le pas. Plus raffiné et moins viril d’apparence il ne pourra rivaliser dans le domaine de l’animalité et de la puissance physique que dégageait l’acteur écossais. Les producteurs tout comme Roger Moore ont bien conscience de cet écueil. Tout sera donc fait avec l’apport de Tom Mankiewicz au scénario pour renouveler sensiblement l’univers dans lequel évoluera l’agent au service de sa majesté, sans toutefois trop déboussoler le spectateur. C’est « Vivre et laisser mourir » écrit par Ian Fleming en 1954 qui sera choisi pour cette mise en route d’un Roger Moore dont on peut immédiatement observer les efforts qu’il a fait pour se mettre physiquement à la hauteur du rôle mais aussi la nervosité qui imprègne quelques fois son jeu. Tout le monde joue gros sur cette affaire. Pour donner un élan supplémentaire à ce pari osé, Albert R. Broccoli et Harry Saltzman sont allés chercher Paul McCartney qui a composé et interprété avec son groupe Wings, la chanson éponyme du générique. Le reste du score a été confié à George Martin, le légendaire arrangeur surnommé le « cinquième Beatles ». Le retour à l’exotisme allant peut-être puiser à la source du séminal « Docteur No » emmène le spectateur à la Jamaïque avec un détour par la Louisiane et le Bronx. Trois agents du MI6 qui enquêtaient sur un dictateur (Yaphet Kotto) d’une petite île des Caraïbes sont assassinés. L’enquête de James Bond lui fait comprendre que des liens évidents sont tissés entre le dictateur sanguinaire et un trafic de drogue de grande envergure. L’intrigue plutôt banale cherche à jouer du contraste entre un James Bond aux manières policées et des gangsters débridés qui utilisent le rite vaudou comme écran de fumée à leurs règlements de compte. Malgré tous les efforts visant à le mettre dans les meilleures conditions, Roger Moore très appliqué semble hésiter en permanence entre son tempérament naturel qui le pousse à la dérision et le respect des canons imposés par l’ombre tutélaire de Sean Connery. Il parvient néanmoins à passer l’obstacle, aidé par le charme diaphane de Jane Seymour et celui plus pétillant de Gloria Hendry mais aussi par la truculence roborative des Yaphet Kotto, Clifton James, Julius W. Harris et Geoffrey Holder. Les somptueux décors et les cascades très imaginatives feront le reste. Cette application à tous les niveaux sera payante. « Vivre et laisser mourir » battra assez largement le record de recettes établi par « Goldfinger ». Rassénéré par ce succès, Roger Moore prendra toute la dimension de son rôle dès « L’homme au pistolet d’or » mis en chantier un an plus tard. Il faut faire vite, « Le saint » a désormais 47 ans. On en verra les effets dans ses trois dernières prestations (sept au total) .
Déjà, un James Bond avec une chanson reprise par les Guns, c'est un des trucs les plus géniaux qu'on peut faire en cinéma. Ensuite, Guy Hamilton réalise probablement son meilleur James Bond ici : un film bien rythmé, psychologique, et intelligent. La scène d'introduction est l'une des plus incroyables réalisée par un réalisateur. Un must have. 4,5/5