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benoitparis
114 abonnés
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4,0
Publiée le 23 août 2008
Le folklore horrifique des bas-fonds du Londres victorien et de Jack l'Éventreur relevé au freudisme et à la voyance... Délire scénaristique de série B admis, on subit tout le charme décadent et morbide du cinéma d'épouvante britannique des années 70. Avec en plus, en l'occurrence, une touche de mélancolie prenante. La fin du film est un vraiment envoûtante.
Un chef d'oeuvre de la maison de production Hammer. Un très bon film d'épouvante. Eric Porter interprète très bien le docteur John Pritchard . Le réalisateur Peter Sasdy avait réalisé auparavant Une messe pour Dracula et après en 1971 le film Comtesse Dracula. Un spécialiste des films d'horreurs.
C'est produit par Hammer film, mais Peter Sasdy n'est ni Terence Fisher, ni Freddie Francis, ni Roy W. Baker… De beaux décors, une bonne ambiance mais une mise en scène mollassonne. Les meurtres et les mini scènes gores qui vont avec défilent sans trop nous déranger, l'intrigue poursuivant son petit bonhomme de chemin jusqu'à la fin, prévisible mais plutôt bien ficelée. L'idée de la fiancée aveugle (très jolie au demeurant) est une bonne trouvaille, mais l'ensemble du film reste moyen.
Au début du 20ème siècle, un médecin tente de venir en aide à une jeune femme instable, sans savoir qu'elle est possédée par l'esprit de son père, qui n'est autre que Jack l'éventreur. "Hands of the Ripper" n'exploite pas beaucoup son potentiel de départ (le personnage de Jack l'éventreur aurait pu être remplacé par n'importe quel déséquilibré dans le scénario), mais aborde quelques idées intéressantes sur les débuts de la psychologie en Europe. On y retrouve également de bons décors, avec notamment une scène filmée à l'intérieur de la cathédrale de St Paul, et quelques images violentes, qui témoignent de la volonté de la Hammer de répondre aux attentes des amateurs d'horreur du début des 70's. Signalons enfin un bon Eric Porter en médecin ambigu.
photo léchée, acteur excellent, humour et horreur, superbe combinaison pour ce film gothique, avec une touche de romantisme et d'amour impossible, cette hammer production. perso j'adore.
Un nanar. Je crois que cette bouse rentre dans le top cinq des effets spéciaux les plus mal réalisés : le sang-sauce-tomate, le mannequin de la fin, ... Quel est le con pour avoir eu une jour cette brillante idée : "Tiens, si on disait que Jack l'Eventreur a eu une fille ? faisons un film sur elle ". A quand "Le frère de Freddy", "La belle-sœur de Fantômas", "Le cousin par alliance du Jocker" ?
Œuvre bipolaire, à l’image de son personnage principal, Hands of the Ripper alterne le gore et le drame intimiste voire gnangnan pour un résultat oubliable qui ne dit rien de la légende investie, à savoir Jack l’Éventreur. Le traumatisme d’enfance est à ce point exagéré que l’entreprise psychanalytique qui en découle n’est jamais crédible ; les théories pseudo-scientifiques s’accumulent par des verbiages incessants et fatigants, que cassent enfin des fulgurances cruelles plutôt réussies si tant est qu’un spectateur s’en satisfasse. La mollesse générale, qu’il s’agisse des étapes du récit ou de la réalisation de Peter Sasdy, empêche l’immersion dans un univers urbain correctement reconstitué, fait de ruelles sombres, de maisons de prostitution guère recommandables et de leur population. En outre, le symbole des mains qui, du père, viennent hanter la fille, ne bénéficie pas d’un traitement intelligent nécessaire à sa fétichisation diabolique. Les acteurs font ce qu’ils ont à faire, pas plus convaincus que nous le sommes devant cette production quelconque.
Pas mauvais mais sans grande ambition, "La fille de Jack l'éventreur" ne surprend jamais, ennui le spectateur malgré les décors d'une Londres gothique réjouissante et des acteurs convaincants. L'ambiance et l'atmosphère sont bels et bien présentes ne servent jamais le récit alors que c'est l'un des fondements du studio de la Hammer. L'ennui pointe alors rapidement le bout de son nez alors que le film ne dure que 80 mn. Bref, encore un raté qui partait pourtant sur une bonne base (la fille de Jack l'éventreur qui semble posséder par le corps de celui-ci devenant une machine à tuer "inconsciente"). A voir pour les puristes de la Hammer, fortement déconseillé au grand public qui ne trouverait pas son compte.
Parmi les dizaines de films d'horreur (pour l'époque) tournés par la Hammer il y a forcément eu quelques ratés. "La fille de Jack l'éventreur" en est un. Cherchant un second souffle dans les années 70, le mythique studio anglais essaye de recycler ses valeurs sures avec plus ou moins de réussite. Là on est dans le moins. Histoire pas vraiment captivante et surtout Angharad Rees dans le rôle de Anna qui joue comme une andouille trop cuite. Passons sur la longue scène de fin qui voit spoiler: Eric Porter se trimballer sur des kilometres avec un sabre au travers du corps sans que ca l'empeche même de papoter avec son entourage . 2 / 5
Dernière danse pour la Hammer en 1971 avec une série de derniers films encore dignes de la firme. Cette « Fille de Jack l’Éventreur » montre cependant qu’elle a perdu la formule rendant ses films poétiques et baroques. Exit la flamboyance des couleurs, place à des couleurs froides, et les traitements surtout empêchent que la magie opère comme autrefois. Le principal reproche à faire sur cette ultime réalisation de Peter Sasdy, c’est mon profond manque de mystère. Alors que le mystère concourrait dans les années 50 et 60 à entretenir l’étrangeté de ses meilleurs œuvres, la Hammer semble désormais uniquement intéressée par montrer son savoir-faire dans le gore. Une erreur tant cet aspect paraît aujourd’hui complètement désuet. Quant au propos sur la psychanalyse freudienne, s’il explique la démarche du professeur, il n’est jamais réellement traité. Il reste ainsi un récit linéaire, sans surprise, où la fille de Jack l’Étrangleur (c’était une bonne idée mais elle n’est jamais exploitée) enchaîne les crimes sans qu’aucune révélation ne fasse basculer le récit dans une autre dimension. Il reste un petit film d’ambiance, quelques idées, le folklore du Londres victorien (la Hammer a pu réutiliser certains décors de « La Vie privée de Sherlock Holmes ») avec sa faune de prostituées, l’interprétation d’Eric Porter, mais c’est insuffisant pour un film de 1971. A réserver donc aux amateurs de la Hammer.
Ce bon vieux Jack! Il n'a pas eu autant de déclinaisons que les autres figures du fantastique de cette époque. Les Mains de... en VO. La Fille de... en VF. Pourquoi pas Le Couteau de..., La Tombe de..., La Malédiction de... Remarquez, je ne les connais pas tous. Y a eu un Retour de... il me semble. Bref. La fille en question assiste au meurtre de sa mère par son père. Dans 'Meurtre par procuration' c'était la mère qui tuait son père. Toute la différence est là! La Hammer recycle ses propres idées. La fille grandit et elle est perturbée. Un héritage spirituel. La curiosité m'accroche au film mais rien de bien passionnant s'y déroule. Les meurtres réveillent mais manquent de subtilité dans leur mise en place. Le gentil barbu qui s'occupe de la fille est pas mal. Si je retiens pas les noms, c'est un (mauvais) signe. Y a quand même un côté touchant dans la vie de cette "Fille de..." . Une belle scène finale dans un lieu majestueux. C'est ennuyeux mais ça fonctionne.
Je n'ai pas vu se film mais je peux deja affirmé qu'il n'a absolument aucun sens pour ces raisons: -nous ne connaissons pas l'identité de ce tueur en série, tous ce que nous avons ce sont des suspect qui sont décédé depuis longtemps. -ce meurtrier a très certainement des problèmes psychologiques comme la psychopathie ou il peut bien être sociaupathe, ce qui indique qu'il ne peut pas avoir des sentiments et que donc il ne peut pas avoir d'enfant. -et si il avait par chance un enfant il y a peut de chances qu'il devienne lui aussi un meurtrier. J'espère que ma critique vous aura aidé et merci d'avoir pris la peine de lire.