Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
moonboots
58 abonnés
1 322 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 30 juin 2010
un film presque documentaire sur le hip hop old school, quelques belles séquences, suivront peu de temps après Beat Street et surtout Breakin' qui vaut vraiment le coup d'œil pour les fans du genre.
ce film tout simplement déchire. c'est très beau. l'emergence d'une nouvelle culture qui, bien entendu, a depuis été détournée, enlaidie, et récupérée.
un docu-fiction historique sur la genèse du mouvement hip-hop dans le quartier du bronx. Sympathique mais un peu trop datée et puis trop de blabla inutile,je m'attendais à plus de danse, du coup je retourne voir sydney, pour mon cours de moonwalk!!!
L'histoire et l'esprit Hip Hop parfaitement décrit, le tout agrémenté de musique de Grand Master Caz ( avec son excellent South Bronx Subway Rap qui sera repris pas Nas dans The Genesis en 1991 ) ou encore Fab 5 Freddy. Le Old School a l'état pur
Tout simplement CLASSIQUE. Ce film est un "must see" pour toutes les personnes intéressées par l'histoire du mouvement Hip Hop. Des scènes d'anthologie, comme les battles de Busy Bee, Double Trouble, le mithyque clash entre les Fantastic 5 et Cold Crush Brothers sur le playground. Sans oublier qq légendes du grafity comme Lee ou Lady Pink. Bref si vous vous demandez à quoi ressemblait le hip hop au debut des années 80, regardez WildStyle, ce film vaut de l'or. Pour ma part j'ai du le voir 20 ou 30 fois et le reverrais au moins le double ;) Tout ceux qui n'ont aucun intêret pour ce mouvement ou la musique en général, passez votre chemin.
C'est une fiction, mais la dimension documentaire de Wild Style est réelle. Le film nous donne à voir un Bronx délabré, d'où a émergé la scène hip-hop avec ses graffeurs, ses rappeurs et ses danseurs. Le film donne d'ailleurs à entendre les paroles des MCs, qui évoquent crûment la sexualité et l'argent, le cynisme en moins, que l'on trouvera plus tard dans le Gangsta Rap des années 90. La violence du Bronx est certes évoquée, mais assez largement edulcorée. La question de la monétisation du hip-hop, et de l'art en général, est posée par le film, avec un Fab Five Freddy qui a pris une part active dans le montage du projet et dont le personnage à l'écran se montre très intéressé par le profit à en tirer. Tout comme les yuppies de Manhattan, qui sont montrés dans une séquence intéressante de choc des cultures. Le graffeur Lee Quinones joue le rôle principal. Le réalisateur Charlie Ahearn a souhaité introduire une bluette pas indispensable avec une graffeuse. Mais ce qu'il y a retenir est la volonté d'une véritable présence féminine dans l'ensemble du film. Les filles rappent, font du graffiti, là encore il y a une distance avec le Gansta Rap qui va hypersexualiser la femme. Dernier point, il me semble intéressant de rapprocher Wild Style d'un film tourné un an plus tôt, Downtown 81 avec Jean Michel Basquiat. On retrouve le même principe d'une fiction qui comporte un important aspect documentaire, cette fois-ci de la scène post-punk de Manhattan. Il y avait d'ailleurs, dans la vraie vie, une connexion entre Fab Five Freddy et Basquiat, même si ce dernier n'apparaît pas dans Wild Style. En résumé, un film qui nous plonge dans une ère révolue de New York, mais dont on perçoit à travers le temps l'énergie positive de ces jeunes gens vivant au milieu de ruines, mais avec la volonté d'en sortir en créant.