Je l'ai regardé pour Ryan Gosling. Il y est chouette :) L'histoire est intéressante mais traitée de manière trop passive à mon goût. Je ne me suis pas ennuyée grâce à Ryan mais je ne comprenais pas la finalité de certaines scènes. Au travers d'un grand rien par moment, on peut deviner que le réalisateur veut faire passer la frustration du héros en nous la faisant ressentir à notre tour. Heureusement, sur le dernier quart d'heure, un revirement de situation vient compenser ces longues minutes d'attente. à voir pour le "duel" Hopkins/Gosling.
Un Anthony Hopkins fidèle au talent qu'on lui connaît, un mystère qui attire dès les premières minutes, "La faille" ne s'en sort pas trop mal en matière de thriller. Bon, on sait tous que ce dénouement serait impossible dans notre monde, mais c'est bien connu, au cinéma on peut tout se permettre. L'essentiel est qu'on se laisse prendre au jeu dans cette partie d'échec grandeur nature entre l'accusation et la défense.
Certes, on a ici un basique thriller utilisant des codes éculés avec des acteurs qui endossent presque trop facilement leur rôle. Mais à vrai dire je n'ai pas trouvé l’expérience déplaisante puisqu'elle remplit le contrat sans promettre quelque chose de grandiose, mais en restant sur un credo qui fonctionne depuis le début des années 90. Se laisser prendre par cette intrigue simple mais efficace apporte au moins le plaisir de s'être fait berner au même titre que le protagoniste, et j'ai envie de dire, le cahier des charges est rempli, moi ça me va. Parce que finalement qu'est ce qu'on attend d'un policier de ce genre ? Tout simplement que le twist fonctionne et ne soit pas capté dès le début de l'intrigue. C'est le problème des livres policiers d'ailleurs, on a le temps de s’y préparer et d’y réfléchir, certains films sont aussi trop simplifiés. La Faille tient ses promesses de façon classique. Anthony Hopkins joue son rôle de meurtrier psychopathe avec son flegme habituel, Ryan Gosling tient le sien de jeune procureur arrogant et Rosamund Pike minaude… pas marquant, mais un honnête et correct thriller à suspense qui offrira un bon visionnage.
Une intrigue subtile portée par deux brillants acteurs, un face à face mémorable et très bien construit du début à la fin. La Faille est un duel presque psychologique entre deux personnages intéressants rappelant par ailleurs la formule efficace du Silence des Agneaux. Scénaristiquement, c'est impeccable et sans incohérence, le scénario est d'ailleurs tellement parfait que c'est presque trop beau, trop précis et trop propre. Mais le film tient en haleine jusqu'au dénouement qui est d'une belle finesse. Le spectateur ne cesse de chercher cette Faille, à la fois chez Willy comme chez Ted, et le final ne déçoit pas, bien au contraire.
"La faille" est un bon thriller car on a droit à un bon rebondissement final, et à une excellente interprétation d'Anthony Hopkins, parfait comme d'habitude. Mais dans le même genre, il y a de biens meilleurs films à découvrir !
Avec La Faille, petit thriller bien rodé sans la moindre prétention, Ryan Gosling avait déjà montré qu’il était un acteur d’envergure mondiale, alors que la majeure partie des spectateurs ne se sont intéressés à son jeu d’acteur qu’en 2011, année durant laquelle Drive séduisait le plus grand nombre. Après Le Témoin du Mal, Fréquence Interdite mais aussi le surprenant Mission Evasion (Bruce Willis en tête d’affiche), Gregory Hoblit montre une nouvelle fois que son style n’a rien à envier aux grands cinéastes d’aujourd’hui. Comme à son habitude, Anthony Hopkins y est royal en homme trompé en quête de vengeance. Le duo fonctionne parfaitement, et un jeu du chat et de la souris se met très rapidement en place, laissant l’occasion à chacun de vivre de nombreux rebondissements peu habituels.
Ce face-à-face entre Anthony Hopkins et Ryan Gosling permet à l’un comme à l’autre de jouer à tour de rôle au plus malin autour d’un meurtre pour adultère quasi parfait, élément central d’un scénario élégamment ficellé. Efficacement mis en scène par Grégory Hoblit, « la Faille » est donc un bon thriller qui se regarde sans contrariété.
La tentation est grande de dire que le scénario sur lequel est basé « Fracture » est tiré par les cheveux. L’inconvénient c’est que l’affaire O.J Simpson est encore fraîche dans nos mémoires. Ce charmant footballeur américain s’en était tiré de manière spectaculaire grâce à l’exploitation d’un vice de forme juridique, alors qu’il n’existe pas une seule personne sur la planète à croire qu’il n’a pas assassiné sa femme et l’amant de cette dernière. Le problème de vraisemblance ne vient donc pas de l’histoire mais du jeu de Hopkins. Il rappelle trop celui du Silence Des Agneaux. Or, si la composition était judicieuse pour Hannibal, elle ne convient pas pour un contexte aussi différent. Crawford n’est pas un serial killer, juste un assassin qui veut duper des juges et dont l’intérêt n’est pas de s’attirer leur animosité et se la « péter » trop cynique et provocateur. En outre, la mise en scène déçoit un peu par sa platitude. Reste que pour ceux curieux de mieux comprendre le système juridique américain, ce film est une mine de renseignements autour d’une intrigue qui finalement tient plutôt bien la route.
Classique, le coeur de l'intrigue est bien emmené. On peut regretter que comme pour beaucoup des films actuels les scénaristes une fois l'intrigue trouvée ne font plus que du remplissage sans intérêt .
Un bon divertissement, la distribution est excellente avec un Anthony Hopkins qui endosse encore une fois un rôle de psychopathe et fait face à un Ryan Gosling au caractère attachant ! Un bon polar, bien ficellé du début à la fin et un suspense omniprésent...
Bon thriller américain, avec de bons acteurs. Cela tient la route bien que la réalisation ne soit pas au top, mais les acteurs sont bons, l'intrigue est prenante, et on connaît un peu mieux la justice américaine. C'est parfois un peu stéréotypé, voir la romance de l'avocat avec une femme, ce qui est inutile, mais on ne s'ennuie pas trop.
Bon thriller avec acteurs plus que convaincants pouvant être considéré comme un bon divertissement. Néanmoins quelques "failles", comme l'improbable mariage entre Anthony Hopkins, 70 ans (et paraissant plus), avec Embeth Davidtz, 40 ans (et paraissant moins), l'échange d'arme entre le meurtrier et l'amant qui ne saute pas aux yeux, mais bon, pas autant de rigueur qu'un Hitchcock, sans doute, mais on ne s'ennuie pas.