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    Old Joy
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    47 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2024
    La vieille joie. C’est plutôt la joie qu’ils regrettent. Le but du film est bien cela ou non? Car du coup on est frustré. C’est le moment où ils se mettent nus dans le bain qui donne l’intérêt du film. Mais tout est pudeur. Alors qu’on aurait aimé les voir danser nu dans la forêt ou même pourquoi pas se frotter l’un à l’autre. Un peu d’audace…
    Tout juste voit-on l’homme remettre son slip dans la voiture. Mais on ne saura jamais car c’est un vieux désir, une vieille joie dont ils ont honte alors…..
    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2024
    Vous avez lu synopsis? Vous avez vu le film! Les exégètes de la réalisatrice ont beau disserter avec passion dans les bonus du DVD sur les multiples thèmes qu'aborderait Old Joy , le profane que je suis n'y a vu que 2 anciens amis qui partent faire de la rando dans les bois, avec vers la fin spoiler: une vague tension homoérotique
    . On apprend aussi dans les bonus, que la réalisatrice avait hésité, pour ce projet, entre un court et un long métrage... Mauvais choix!
    R.Forest
    R.Forest

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Un film minimaliste, une leçon de cinéma et de vie.
    Un hymne à la nature. Reposant et vraiment écologique. Une grâce évidente dans ces images et ces personnages.
    A découvrir.
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2022
    Avec Kelly Reichardt aux commandes, Todd Haynes à la production, Will Oldham au casting et Yo La Tengo à la musique, Old Joy ressemble à un petit condensé de l'indie américain tendance néo-folk du milieu des années 2000. Néanmoins, plus que le témoin d'une époque plus si récente, c'est un très beau film sur une amitié finissante, celle de deux hommes qui ont pris des chemins bien différents dans la vie - l'un en marge, l'autre plus conformiste. Le scénario est minimal, le nœud du problème entre les protagonistes jamais clairement énoncé, car Reichardt s'applique en fait davantage à filmer un sentiment - cette joie ancienne ayant laissé la place à la mélancolie qui donne son titre au film - que de véritables péripéties. C'est ce sentiment diffus de mélancolie et de belles images des forêts automnales de l'Ouest américain qui restent longtemps après la fin du film.
    Y Leca
    Y Leca

    34 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Le vide. Le néant absolu. A vous dégoûter de retrouver un ami d'enfance pour camper en forêt. Le hippie est débile à souhait, les dialogues mortels et même l'Oregon est mal filmé. Seul le chien est bien.
    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2022
    Retrouvailles de deux amis au cours d'un bivouac en forêt, échanges empreints de nostalgie sur le temps qui passe, la fermeture du disquaire bouffé par internet. Deux parcours de vie différents, celui d'un doux rêveur, ado attardé, et celui d'un homme plus mûr, installé dans une relation de couple (il va devenir père), à la situation professionnelle stable. Le film est également attaché à montrer la nature sauvage de l'Oregon, terre d'adoption de la réalisatrice. Son aspect presque documentaire et sa grande sincérité en font un émouvant poème, subtilement rythmé par les notes de Yo La Tengo.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2022
    Deux amis de longue date que la vie sépare, se retrouve le temps d'un week-end dans les montagnes de l'Oregon. Un trip minimaliste et mélancolique d'un ennui abyssal.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    Le deuxième long-métrage de Kelly Reichardt est minimal sur le plan narratif, mais tortueux dans la relation entre les deux personnages principaux. L’histoire est simple : deux amis de longue date partent camper durant tout un week-end. Ce que filme Reichardt est ici moins une histoire d’amitié que la fin d’une relation, la cinéaste emploie d’ailleurs un rythme lent, se sert des couleurs automnales et assume les longs moments de silence pour mettre en scène un éloignement naturel qui ne se dit pas. Le film baigne dans des non-dits – preuve que chacun comprend ce qui se joue sans vouloir froisser l’autre –, et dans des discussions anodines qui ne servent qu’à masquer le malaise s’instaurant entre les deux « amis ». Toute l’intelligence du film réside dans le choix de délaisser toute forme d’agressivité ou de règlement de compte – lequel ne tendrait finalement qu’à surligner l’écart entre deux personnages aux modes de vie opposés (l’un est marié et mène une vie de famille tranquille, organisée ; l’autre vit en tant que marginal, dans un état proche de la sauvagerie et de l’innocence) –, et d’opter pour un rythme apaisant. Seul moment où une tension se fait ressentir : la scène du bain en pleine forêt – la plus belle du film – où le contact physique entre les deux hommes se tient sur une limite ambivalente entre peur et lâcher prise. Néanmoins, le film touche une limite, et non des moindres, en signifiant assez vite la nature du rapport entre les deux hommes et, en souhaitant évacuer tout conflit de la fiction, c’est par instants une certaine platitude qui s’installe et qui diffuse un sentiment trop anecdotique. « Old Joy » est un beau film, mais on en ressort avec la sensation que Reichardt aurait pu réaliser un objet plus complexe et surtout plus ample.
    Marie D
    Marie D

    12 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Ce film qui a mis beaucoup de temps à traverser l'Atlantique, nous montre un huis clos en pleine nature entre deux amis de longue date qui ont pris des chemins totalement différents !
    Cinephille
    Cinephille

    160 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Si on est fan de film d’action bagarres et fureur il vaut mieux éviter ce film qui est tout a l’opposé. Aucune menace pas plus de sexe torride. Juste deux amis dont les chemins ont divergé au fil du temps et qui se retrouvent dans une petite expédition dans la forêt. C’est lent et sans rien de spectaculaire, mais également sensible et delicat sans être nunuche.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 109 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2021
    Comment se fait-il que je ne découvre le cinéma de Kelly Reichardt qu'en 2021 ?

    Old Joy est un film fabuleux, où il ne se passe absolument rien, mais dont il se dégage une profonde tendresse et c'est ça tout le génie de Reichardt. Dans cette histoire où deux vieux amis se rendent en forêt et où le synopsis nous vend ne opposition entre deux personnages, l'un plus adulte et l'autre plus adulescent, on sent bien tous les passages obligés, avec les engueulades, les réconciliations... Bref la mièvrerie habituelle.

    Et là il faut le dire, on n'a pas tout ça... C'est juste deux amis, certes différents l'un de l'autre, qui vont faire une balade en forêt. On sent bien que Kurt, le plus gamin des deux, voit que son ami s'éloigne un peu de lui avec le temps, que leur relation a changé et ceci même si l'autre tente de le rassurer. Mais c'est tout, à aucun moment le film ne va trop en faire... On le voit dans le regard des personnages, à travers une réplique, rien de plus.

    Ce qui fait que le film est d'un calme absolu qui fait un bien fou. Il n'y a pas réellement de conflit, bien que quelques situations auraient pu devenir explosives sous les yeux de n'importe quel autre cinéaste, mais non, pas chez elle.

    J'aime ainsi beaucoup la séquence d'ouverture du film où Mark reçoit un coup de téléphone, l'invitation de son ami à aller en forêt et où il demande l'avis à sa femme... On sent bien que ça ne l'enthousiasme pas de voir son mari partir, qu'elle ne comprend pas pourquoi il lui demande sa bénédiction alors qu'il a de toutes façons décidé d'y aller... et c'est encore une fois tout. On n'a pas de grosse scène de ménage mélodramatique.

    En fait j'ai l'impression que le film est simplement réaliste... Dans la vie les gens ne hurlent pas, ne se font pas la gueule, ne partent pas en courant pour un oui ou pour un non, ils prennent sur eux, on sent que ça les embêtes et pourtant ils font avec.

    C'est la force du film, voir des gens normaux, faire des choses normales, avec des conversations qui n'ont pas pour but d'être pleines de sens, ils racontent des trucs vides, un peu cons et c'est très bien comme ça. Il arrive à montrer en creux l'opposition des modes de vie de ses personnages, comment l'âge adulte les a éloigné un peu l'un de l'autre et comment finalement cette coupure dans la monotonie citadine, symbolisée par la radio dans la voiture, leur fait un bien fou (surtout à l'un des deux).

    En somme, Old Joy est vraiment un beau film, qui arrive à exprimer ce que c'est que le passage à l'âge adulte, le poids des responsabilités, mais avec une profonde tendresse, sans juger les personnages, juste en les faisant marcher dans la forêt et surtout sans trop en faire.
    Il faut souligner également l'excellente prestation des deux acteurs qui sont parfaits et dont les regards portent le film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Le cinéma de Reichardt tient toujours sur un fragile point d’équilibre entre le ténu et l’invisible, entre l’ennui et l’hypnose. Old Joy aurait pu être un tout petit court-métrage, tant il s’y passe et s’y dit peu de choses. Et pourtant, à nouveau, la magie opère, peut-être un peu moins que dans d’autres films de la réalisatrice, mais avec la même grâce muette et finalement très mystérieuse qui permet d’atteindre cette subtile alchimie.
    Yves G.
    Yves G.

    1 509 abonnés 3 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Deux hommes partent camper en forêt. Ils se baignent dans une source d’eau chaude puis rentrent chez eux.

    Avant de tourner Certaines femmes qui est sorti le mois dernier sur nos écrans, Kelly Reichardt avait tourné en 2007 son premier film. Le voir aujourd’hui c’est toucher du doigt l’extrême cohérence de l’œuvre de cette réalisatrice indé, par ailleurs auteure des très réussis Wendy et Lucy, La Dernière piste et Night Moves.

    Le scénario de Old Joy tient sur un timbre poste. C’est sa principale qualité ; c’est aussi son principal défaut.

    On peut se laisser hypnotiser par la simplicité dépouillée de cette histoire. Rien ne se passe que de très ordinaire dans Old Joy. Un long trajet automobile de la ville vers la forêt. Quelques hésitations sur l’embranchement à trouver. Une nuit autour d’un feu de bois. Une marche. Un bain dans une source. Puis le trajet retour en tous points semblables à l’aller. La vie tout simplement.

    Ce refus radical de faire « joli », de dramatiser constitue-t-il un retour à l’authenticité vraie du cinéma, loin de tout artifice ? Sans doute. Mais le cinéma offre la possibilité de compresser le temps et l’espace, de raconter des histoires, bref de sublimer la réalité. Réduire le cinéma à n’être qu’un miroir posé sur le bord de chemin, c’est comme demander à un peintre de photographier la réalité.

    Et puis surtout… c’est très chiant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Kelly Reichardt, semble filmer ici l'assourdissant silence qui peut s'installer entre 2 hommes lorsqu'ils ne savent pas vivre.
    Ce film miroir ne peux laisser insensible. Certains se retrouveront dans la sensibilité de l'éternel adolescent qui laisse dériver sa vie, d'autres dans les doutes de " l'adulte" qui a prévu de faire comme on lui a demandé de faire.
    Dans tout les cas, cette contemplation parle de l'acceptation de la monotonie d'une vie sans grande surprises que le passé avait certainement annoncé comme plus intrigante.
    Mais si Old Joy est, comme son nom l'indique, un film sur le passé, il filme, pourtant, un présent bien existant que les deux personnages cachent encore un peu malgré leur disparition latente; la nature.
    Stable, belle, grande. Cette nature qui va calmement envelopper ces 2 hommes pour les amener à découvrir le plaisir simple de vivre.
    Et comme " la tristesse n'est qu'une joie passée" alors peut être que le présent est bel et bien la seule chose à vivre.
    C'est sur ce constat amèrement doux que Kelly Reichardt vous laissera. A vous de voir.
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Bien qu'il soit le deuxième film de la cinéaste indépendante Kelly Reichardt, notamment remarquée à Venise 2010 avec La Dernière Piste, Old Joy est le premier à avoir été distribué chez nous, et encore, de façon extrêmement confidentielle, comme d'ailleurs chacun des projets de l'américaine. Il se construit comme une pause aussi récréative que mélancolique aux côtés de deux amis de vieille date, dont la complicité semble s'être en partie évanouie. Un pitch simple au possible, prétexte à l'écriture d'un poème sur le rapport à la Nature, regardée comme révélateur de nous-même à travers une mise en scène minimaliste qui abolit tout obstacle entre ce qui est filmé et ce qui est raconté. Cela facilite énormément l'émotion, malgré la maigreur apparente de ce qui est proposé. Ce que j'aime aussi, c'est cette façon intéressante qu'ont les images de parfois tout remettre en perspective, de remodeler le regard sur ce que nos yeux finissent presque par regarder sans voir ; notre cadre de vie et ce qu'il dit de nous, l'amitié, la solitude, la nostalgie, les choses simples de la vie. Puis Old Joy a également cela de déroutant qu'on ne peut lui attribuer une étiquette, fixer un jugement sur sa teneur. Est-il un film heureux ou au contraire profondément dépressif ? Sans doute un peu des deux, et à chacun de décider selon sa sensibilité. En tout cas, Reichardt semble se refuser à décider et préfère livrer une oeuvre plurielle, d'une beauté tranquille souvent apaisante, qui fait vraiment appel à certains ressorts intimes trop rarement actionnés. Tout ça dégage une atmosphère à part, qui parait assumer son oisiveté ou son inconséquence pour privilégier dans sa quête de vie la simplicité à des relations absolues et sans doute inaccessibles. La courte durée fait presque de cette escapade un souvenir, ajoutant à la mélancolie diffuse de Old Joy, qui dit littéralement que "la tristesse est une ancienne joie" mais semble aussi célébrer l'étrangeté du sentiment nostalgique, ce paradoxal amour de la douleur. Certes, voilà bien un film mineur, mais qui n'en oublie pas pour autant d'être intéressant. Tout juste peut-on regretter certains dialogues un peu anecdotiques mais qu'importe, quand les personnages ne savent plus quoi dire, Kelly Reichardt parle pour eux. Vraiment une cinéaste dont l'intelligence et la modestie m'intéressent.
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