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soulman
93 abonnés
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4,5
Publiée le 18 avril 2022
Retrouvailles de deux amis au cours d'un bivouac en forêt, échanges empreints de nostalgie sur le temps qui passe, la fermeture du disquaire bouffé par internet. Deux parcours de vie différents, celui d'un doux rêveur, ado attardé, et celui d'un homme plus mûr, installé dans une relation de couple (il va devenir père), à la situation professionnelle stable. Le film est également attaché à montrer la nature sauvage de l'Oregon, terre d'adoption de la réalisatrice. Son aspect presque documentaire et sa grande sincérité en font un émouvant poème, subtilement rythmé par les notes de Yo La Tengo.
Le cinéma de Reichardt tient toujours sur un fragile point d’équilibre entre le ténu et l’invisible, entre l’ennui et l’hypnose. Old Joy aurait pu être un tout petit court-métrage, tant il s’y passe et s’y dit peu de choses. Et pourtant, à nouveau, la magie opère, peut-être un peu moins que dans d’autres films de la réalisatrice, mais avec la même grâce muette et finalement très mystérieuse qui permet d’atteindre cette subtile alchimie.
Adepte de randonnée en montagne j'ai été attiré par la jaquette très... très verte. Le film nous accorde un léger bol d'air frais, un tout petit moment d'évasion et de détente. Sa philosophie et ses dialogues ne sont pas transcendants c'est vrai, mais on doit reconnaitre qu'avec peu d'éléments on arrive habilement à nous tenir plus ou moins en haleine. Bref un petit dépaysement et de l'adresse pour un film qui ne marquera pas non plus ma vie.
Vous retrouvez un pote de fac des années après ! Il était votre meilleur ami, celui avec lequel vous avez fait les 400 coups ! Mais les années ont passé, et lors de ce week-end de retrouvailles, un wee-end de camping, un week-end vers une source chaude, vous vous rendez compte oh combien les années ont passé et que votre meilleur pote eh bien il n'a plus grand chose en commun avec vous ! A partir de là, votre week-end, va être un grand moment d'introspection, de silence et tout ce que vous vous dites ou que vous pensez, le spectateur va essayer de l'imaginer ! Un seul point noir : la durée : 1h10, c'est trop court ! J'aurai bien ajouté entre 10 et 20 minutes, ma bonne dame ! No beer à la souce chaude, Joyce, no beer et aussi no bear !
Ce récit d'une amitié frustrée souffre de dialogues trop explicites et d'un air de déjà vu. Mais on peut s'attacher à ces personnages ordinaires peu filmés par le cinéma américain dominant.
Un film indépendant surprenant, déroutant. C'est comme un oasis de calme, de tranquillité, aussi bien au niveau du film que dans le film lui même. C'est assez étonnant, c'est quelques jours passés avec deux personnes, juste une parenthèse dans la frénésie du monde. Il y a une sorte de tranquillité et de calme qui émane de certains plans grâce à la mise en scène de Kelly Reichardt. Après, il faut avouer qu'heureusement le film ne dure pas trop longtemps car j'ai du mal à imaginer un film trop long sur ce parti pris, mais la réalisatrice a fait le choix d'un film court et c'est une bonne idée je pense. Bref, déroutant, pas vraiment passionnant, mais un film atypique et plutôt intéressant.
hé bien, si ce n'est pas l'énorme claque que j'attendais, c'est un très beau film downtempo, l'équivalent cinématographique parfait de la lo-fi, accompagné qui plus est d'une très belle bande originale de yo la tengo. deux types, dont le gigantesque bonnie 'prince' billy, partent se ballader en forêt avec le clébard de l'un d'eux, pour se baquer dans une source d'eau chaude, puis rentrent chez eux. et c'est tout. la jeune cinéaste s'inspirent de référends évidents, Gus Van Sant en tête, mais parvient malgré le lourd poids hypertextuel à réaliser un film humble, d'une grande honnèteté et de toute beauté.
Old Joy où les retrouvailles de 2 amis à un moment de leur vie plein de remises en question. A la recherche de sources chaudes, pour un weekend en pleine nature, c'est dans un malaise palpable et malheureusement inexpliqué qu'ils évolueront. La richesse du film vient d'ailleurs de ce rapport à la nature épuré de tout artifices inutiles jusque dans la réalisation on ne peut plus sobre...et de ce fait l'ennui guetterait le cinéphile non averti. Un film à regarder dans un état d'esprit bien particulier sous peine de ne pas y trouver son compte.
Pas transcendant mais intéressant... L'attention est captée par le décalage existant entre les deux héros quant à leur manière d'aborder la vie. En revanche on est purement dans l'introspection : simplement des dialogues bien décorés...
C'est rafraichissant, sympathique, et les paysages sont magnifiques. Et si l'histoire de ces deux potes mal remis de leur adolescence ne nous intéresse pas vraiment, on n'aura pas passé un mauvais moment non plus.
Film sensoriel, minimaliste. Kelly Reichardt possède un style comtemplatif, hypnotique, sachant faire durer les plans, comtemplant le spectacle vivant de la nature. Le périple entre deux amis devenus différents, font ressortir le poids du temps, rendant palpaples les incompréhensions, la distance, la perdurance des sentiments et la naissance de la tristesse cette "vieille joie". On ne peut cependant s'empecher de penser qu'il vaut mieux que le film soit court, les films minimalistes ont certes la générosité de faire appel à la sensibilité de chaque spectateur mais sont limités par la maigreur de leurs discours.
un mot: ETONNANT! si pour vous la nature, l'eau, la couleur verte vous rebute, si seul le beton des villes avec un environnement sonore de 80db minimum vous fait "kiffer" passez votre chemin, par contre si vous aspirez à la douceur d'une source d'eau chaude, à la chaleur du bois, à l'hospitalité bienfaisante d'une forêt, courez voir OLD JOY. c'est vrai il n' y a pas vraiment d'action, le film est d'une lenteur certaine mais il n'y a pas de longueur. on se laisse aisément emporter par ces deux amis qui, après plusieurs années de séparation ont chacun pris un chemin bien différents, mais se retrouvent le temps d'un week end autour de ce sentiment d'amitié (voire d'amour ) qui ne peut les séparer. Un road movie tout en douceur, en ambiguite, en subtilité . tout ça dans cette magnifique forêt et sous une musique qui ponctue ce voyage de manière complètement envoutante. bref Ce film est une véritable expérience.
Aucun rapport avec Old Boy, pour ceux qui douteraient ! Le film retrace un moment de la vie de deux petits chérubins (qui ont au moins 25 ans), qui se retrouvent après un long laps de temps et qui décident de partir tous deux en voyage. Un Week-end, où ils partageront leur nouvelle vie. L'un a dorénavant une famille et est posé, l'autre est toujours foufou, il a gardé sa part d'enfant. Le fait est que, on a vraiment l'impression d'être avec eux. Le Week-end semble vraiment réel, même les temps en voiture, on a l'impression d'y avoir assisté. Et cela grâce au "tempo" du film. Il trouve le temps de nous montrer le paysage, les personnages, qui font des choses naturels, et les dialogues, tantôt familier, tantôt plus profond. Rafraichissant, de très belles images et de très belles musiques. Ce film d'une heure et demi est un ticket de voyage. (c'est des gens comme moi que l'on paye pour écrire des petits mots derrières les jaquette de films ! On dit n'importe quoi, tant que ça vend !).
Surprenant !!! Un voyage au fin fond des forets de l'Oregon pour finir dans les sources d'eau chaudes ! J'ai été emporté par la poésie et la simplicité de ce film. On est loin des grosses productions américaines mais dans la mouvance du cinéma indépendant. Ce film "estampillé Sundance" a connu beaucoup de succès à travers le monde et est encensé par la presse. Les critiques (pour une fois) ne se sont pas trompés, on a affaire à une réalisatrice bourrée de talent : mise en scène toute simple, direction d'acteurs impeccable (un petit plus pour la chienne), musique envoutante ... bref on déconnecte de la réalité. Ce film serait finalement comme une heureuse expérience !
Ce film est d'une grande simplicité, très épuré en matière romanesque. Et pourtant, en quelques plans et bribes de dialogues, beaucoup de choses sont dites sur l'amitié, la fragilité des relations humaines, la solitude. Tout, ici, n'est que douceur, affection teintée d'incompréhension et léger désenchantement. Et puis il y a cette réelle communion avec la nature (notamment lors de la scène du bain). Incroyablement apaisante. Le titre reprend une phrase du film : "La tristesse n'est qu'une joie passée."