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    Notre pain quotidien
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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    59 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2007
    Vous avez vu la bande-annonce ? Vous avez vu le film. L'unique propos du réalisateur est de filmer le caractère industriel, donc déshumanisé, forcément déshumanisé, de l'agriculture moderne. Et, contrairement à ce que j'ai lu, y compris sous la plume de critiques professionnels, pas du tout de façon neutre, pas pour "montrer". Les réactions des belles âmes qui ont mis quatre étoiles le montrent: le but est de dénoncer, de choquer, de comment-a-t-on-pu-en-arriver-là-c'est-inadmissible-il-faut-faire-quelque-chose-iser. Ce qui, quand on voit la pauvreté de contenu de certains plans (le ramassage des concombres, celui des tomates...) et le côté répétitif du film (on a compris tout ce qu'il y a à comprendre au bout de trois minutes), semble bien prétentieux. Les séquences sanguinolentes, montées comme si elles étaient le "clou" du spectacle, frappent un peu plus. Mais ce qui demeure avant tout, c'est le caractère extrêmement faux-cul de la démarche. Eh oui, dans nos sociétés, l'agriculture est devenue une industrie, pourvoyeuse de jobs chiants ou salissants, comme toute industrie de main d'oeuvre - et c'est pour ça qu'elle parvient à nourrir des milliards d'individus. Bienvenue dans le monde réel! On tue des animaux à la chaîne, ce qui par nature n'est guère différent de ce que faisaient nos ancêtres dans leurs abattoirs artisanaux - c'est un descendant de boucher creusois qui vous le dit. Que nous propose-t-on à la place? Le retour à un "âge d'or" plus "humain" et "proche de la nature"? Chacun sait que c'est une chimère. Depuis qu'il est homme, l'homme a nié la nature - c'est sa façon de se construire, dixit Hegel, un penseur allemand d'un autre calibre que Geyrhalter. On peut dénoncer les dérives de l'agriculture intensive: les pesticides, les hormones, la mauvaise qualité, etc. Mais le film ne fait pas cela. Il vise uniquement à donner mauvaise conscience à un public naïf avec un seul pseudo-argument, discutable de surcroît. Je ne marche pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2007
    Génial. Indispensable.
    La réalité agro-alimentaire de nos pays industrialisés vue à travers le regard d’un artiste exceptionnel qui nous rend un immense service en lui prêtant son talent.
    Un film dont on sort incapable de commentaire, mais dont l'onde de choc nous parcourt et nous marque, peut-être à vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2007
    Une charge incroyable, sans appel, contre l’ensemble de la société industrielle ! La nature et l’humain robotisés, informatisés, technicisés… Humains, métal, plantes, animaux, tout est transformé en courbes et graphiques de production rationnels ! Même les paroles des ouvriers entre eux sont mis au même plan que les sirènes et le vacarme des machines, elles sont englouties dans un bruit de fond uniforme… Du début à la fin tout n’est que souffrance, enfer de métal étincellant, mines souterraines, visages décomposés des esclaves faisant une courte pause café-clopes, ils savent, le dos courbé, qu’ils n’ont qu’une vie et que là, c’est bien foutu pour eux… Les animaux sont torturés et pressurés jusqu’à la dernière goutte. La mort est froide, implacable, clinique. Que produit la société industrielle ? De la souffrance qui produira de la souffrance. On en a froid dans le dos.

    " Tu enfanteras dans… ".

    Suffocant !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 avril 2007
    Beurk!
    C'est bon je n'ai plus faim pendant 2 semaines!!!
    Film qui n'apprend rien puisque nous savons deja tous que l'agriculture est mécanisée, etc...
    Des séquences longues de 5- 10min sur des machines qui tuent, ouvrent en deux des cochons laissant pendre les intestins, etc, une femme qui mange un sandwich, une autre qui sépare les organes et restes des animaux...
    Bref ,il n'apprend rien de nouveau mais nous dégoute bien!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 avril 2007
    Un film d'un interêt limité :
    - avant tout un film de promotion pour le materiel allemand et les équipements destinés à l'industrie alimentaire.
    - une information sur ce qu'il y a et ce qui se passe en amont des gondoles de vos grandes surfaces - a éviter pour tous ceux qui prennent pour argent comptant les publicités de ces distributeurs.
    - un film muet, triste, pas un commentaire - la démonstration que tout est bien organisé, asceptisé mais pas un mot sur les nutriments et sur les traitements apportés aux animaux, aux fruits et aux légumes que nous mangeons.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2007
    En réponse à Gu_Si_Fang, je dirai qu'il est vrai que la propreté des lieux où a été tourné le film a un côté positif. Oui le modernisme et l'imagination humaines ne sont pas trop mal utilisées (machine à secouer l'arbre puis à ramasser ce qui en est tombé). Mais tout cela pour aboutir à quoi finalement ; une production à outrance, quitte à gaspiller (tout ce qui tombe lors des ramassages, l'arbre un peu abimé avec une telle secousse non naturelle, ou même lorsque le foin est balancé sur les vaches !) ! Des hectares de terrain pour produire des fruits et légumes (mais quel gout ont ils, vu les conditions de surproduction dans lesquelles ils poussent et avec les produits et pesticides _ dont on apprend rien _ pulverisés. On ne sait rien de la qualité de l'eau utilisée non plus) dont finalement pas tant de gens sur la planète profiteront et à la qualité douteuse. Et ce n'est pas parce qu'il n y a plus de seau que l'abattage, dans des conditions certes semblant plus hygiéniques, en est moins cruel (que dire des vaches tuées avec stress et un procédé semblant les faire souffrir malgré tout). Que ce soit le tapis roulant (pas fait pour éviter à la vache de se déplacer mais en mettre plus en même temps_ rentabilité oblige) ou la serre des poules et leur rammassage, je ne trouve pas que ce soit de bonnes conditions d'élevage. Que diriez vous si on vous balancait votre nourriture en masse à la figure avec une machine (cf la distribution du foin) ?! Alors oui pour l'imagination humaine, mais pas comme ça. Ca parait plus propre et moins traumatisant pour les employés mais que dire des animaux (les uns sur les autres, stressés, parfois brutalisés ...) ? Je préfère encore un travail où l'humain "souffre" un peu plus si cela permet de meilleures conditions d'élevage et de qualité des produits végétaux et animaliers. Privilégions la qualité, pas la quantité (qui n'est pas indispensable, du moins pour ceux qui ne sont pas dans le besoin). Allier les deux n'est pas impossible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2007
    La beauté des images glorifie l'esthétique industrielle, hommage à l'efficacité totale : rien n'est laissé au hasard dans l'organisation à grande échelle de notre fonction de nutrition. En raison des quantités, les installations atteignent des échelles impressionantes que le réalisateur montre particulièrement bien. Pourtant, les pauses déjeûner viennent rappeler que le contenu d'un minuscule sandwich participe aussi de ce gigantisme. Comme on est loin du paysan ! Il n'y a plus d'animaux, il n'y a que des produits strictement contrôlés. Merci à l'industrie que de subvenir à nos besoins de manière si efficace. Et merci aussi à ce film de rappeler ce que notre consommation emporte comme conséquences : elles ne sont pas neutres, loin de là. Quand je pense qu'une partie de ces "produits" finit tout simplement à la poubelle, parce que nous pratiquons aussi le "gaspillage". Un film utile.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 avril 2007
    Le fond : si le but du réalisateur était de montrer les machines et techniques utilisées pour produire notre pain quotidien SANS PARTI PRIS, le film a un certain intérêt. Par contre, si son but était de nous convertir à l'alimentation végétarienne/bio en montrant des images soit-disant choquantes, là c'est un ratage complet, car je trouve ces dernières plutôt rassurantes : tout est propre et la traçabilité a l'air d'être prise au sérieux. N'oublions pas que l'abattage et la castration sont cruels dans un élevage industriel mais aussi dans une ferme artisanale, que les boyaux sont dégueu*** partout où ils apparaissent et que le pénible travail à la chaîne n'est pas l'apanage de l'industrie alimentaire. La forme : une suite d'images (non dépourvues d'intérêt, certes) déconnectées qui vous font rire et qui vous surprennent de temps en temps, entre deux bâillements. Mais l'absence de narration n'excuse pas l'absence de fil conducteur. Une étoile pour les quelques machines rigolotes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2007
    Aprés "Le sang des bêtes" de Franju il y a de cela 50 ans, voici donc un film essentiel sur l'industrie agroalimentaires moderne. Un document d'utilité publique, une réflexion profonde (dans laquelle le spectateur doit jouer un grand rôle, puisque nous nous trouvons les premiers concernés), qui je l'espére ne restera pas lettre morte. Du grand cinéma documentaire comme on en voit pas assez souvent. Pas d'argumentation lourde, pas de mise en scéne de l'investigation, par de thése/antithése. Les faits et juste les faits. Reste à vous de savoir si vous souhaitez continuer à entretenir un tel systeme de prodution, ou si une "révolution alimentaire", au moins individuelle, vous semble envisageable.
    Post-ado
    Post-ado

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    Effectivement, ça donne plutôt, envie de réduire sa dimension carnivore ...
    Je soulignerai tout de même que la "société" (ou plutôt l'humanité ?) dans son ensemble, traine dans son inconscient collectif une espèce de légitimation du meurtre organisé, pour peu que celui-ci ait un lien avec la nourriture, la religion, le pétrole ou quoi que ce soit qui pourrait améliorer son bien-être immédiat et exclusif.
    Alors on aime l'écologie ... mais on gaspille cent fois à droite ce qu'on sauvegarde de façon ostensible à gauche. Et surtout ... on n'envisagerait jamais de vivre avec moins d'enfants (oui, toi le/la végétarien(ne) écolo qui procrée ... essaye de comprendre le lien qu'il y a entre ces différents aspects de toi).
    On est trop nombreux ... On ne vivra pas plus mal si on inverse la courbe démographique.
    L'espèce la plus évoluée qui s'élève en batterie ... ce n'est pas le boeuf ou le cochon : j'en vois une autre qui se dit plus spirituelle mais qui produit une engence encore plus standardisé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2007
    Bon documentaire. Pas de paroles, juste des images. Pas de quoi vous dégoûter de la nourriture, juste de quoi voir comment fonctionne le monde de l'agriculture et des abbatoirs actuels. Intéressant.
    groil-groil
    groil-groil

    85 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2007
    très bon film. totalement édifiant.
    esthetiquement proche du travail de gofrey reggio accompagné d'une attirance très kubrickienne pour la symétrie axiale.
    mise en scène, montage, parfaits. Comme un couperet. pas d'échapatoire. prends ça ta gueule. bien en face. et pense à ce que tu es. à ce que tu bouffes. à comment tu vis.
    en même temps le discours n'est jamais moralisteur, grand merci. les choses sont justes montrées.
    ces choses, en l'occurence, sont les chaines industrielles alimentaires.
    3 phases. qui se mêlent continuellement.
    les fruits et légumes. leur exploitation agricole industrielle sous serre ou en plein air. de la plante à la récolte.
    la viande. enfin, les animaux d'abord, puis la viande ensuite. et c'est justement le passage de l'un à l'autre qui est intenable. insoutenable. de comment d'un être vivant, méthodiquement, on fait un produit de consommation. de la viande.
    les hommes. les femmes. qui travaillent à la chaine dans ces usines déshumanisées. 8 heures par jour, tous les jours, pendant des années, pendant leur vie entière, ces gens eviscèrent des porcs, coupent des cous de poulet, éléctrocutent des boeufs. certains d'entre eux sont filmés pendant leur pose, en plans fixes et sans paroles, comme le reste du film, en train de prendre un café, d'avaler un sandwich, de fumer une clope. de temps en temps leur regard crois furtivement la caméra. en un quart de seconde, toute la tristesse du monde se lit dans ces yeux-là.
    dans des yeux où il n'y a plus rien à lire à part la tristesse et le renoncement.

    enfin, et tant pis si je me risque là-dedans, en voyant ce film, on arrive à comprendre comment la Shoah peut être possible. Evidemment ici on ne tue "que" des animaux, évidemment c'est à but "alimentaire", mais ce qui est donné à voir c'est l'industrialisation de la mort. C'est aussi la déshumanisation totale des gens qui donnent la mort, car c'est devenu leur métier et qu'aucun échappatoire n'est possible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2007
    Ma foi, efffectivement un bon film. Autant le dire de suite, vous ne sortirez, normalement, pas de là avec l'envie de tous brûler, genre révolté adolescant type Michael Moore.
    La logique n'est pas la même, il ne s'agit pas de dénoncer mais de constater. Pas de paroles, pas d'interview, pas de voix off: finalement c'est une sorte document de réflexion sur le sujet sans parti pris; preuve en est certains commentaires ci-contre qui assume tout à fait ce système de production.
    de plus, Je ne trouve d'ailleurs pas que ce soit proche du cauchema de Darwin: ce dernier est clairement dénonciateur: la perche du nil qui bouffe tout, les gens qui crèvent alors que l'UE vient distribuer les bon points pour qui a bien suivit ses "conseils économiques", les russes trafiquants d'armes etc... là non. Je ne vois pas de cruauté dans ce film, seulement une incroyable déshumanisation des personnels, un amalgame entre l'animal et la matière première issu de la rationalisation à l'extrême et enfin un course à la productivité effarante qui pour moi devrait être repensé. Mais pas de personnes "torturant" les bêtes pour d'horribles motivations... comme cela aurait été le cas dans un "envoyé spécial". Donc rien à voir on est pas dans le sensationnel ici. Dans quelques semaines sort "We feed the world", qui sur le thème de l'alimentaire (un peu différent quand même) sera beacoup plus militant, plus polémique, mais aussi de ce fait plus classique.
    Plus ou moins sur le sujet: Super Size Me, The Corporation et quoi d'autres ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2007
    Impressionnant, déconcertant! Nokolaus Geyrhalter nous plonge, sans aucun commentaire, sans aucune musique, dans les usines des plus grands groupes agro-alimentaires européens. En effet les images parlent d'elles même. Chaque plan est travaillé avec une minutie remarquable. On pénètre ainsi dans un monde qui nous est totalement inconnu, celui où sont produit nos fruits, nos légumes, notre viande... On voit à la fois l'horrible façon dont est produit notre nourriture, la pénibilité du travail des salariés mais aussi l'ingéniosité incroyable dont est capable l'être humain pour subvenir à ses fins. Attendez vous à être quelque peu bouleversé en sortant du cinéma. Un documentaire engagé quasi artistique à voir absolument.
    pitch22
    pitch22

    158 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2007
    Film d'"horreur" assez banal sur l'hyper-mécanisation de l'industrie agro-alimentaire (ici dans des pays de l'UE). Sans commentaires. AUCUNE DIGNITÉ n'est attribuée aux animaux de ces usines d'élevage intensif et d'abattage. Les petits poussins sont envoyés dans les paniers à une vitesse hallucinante, entassés comme de vulgaires CHOSES. La VIE (animale) n'est plus que de la simple MATIÈRE destinée à être engraissée, butée, triturée, empaquetée et bouffée. Les porcelets sont castrés à la chaîne. TOUT est fait à la chaîne, avec des machines parfois impressionnantes. Production en SÉRIE. Aspect camps de concentration (poules, poulets, etc.), véritables camps d'extermination propres, comme conséquence logique de l'industrialisation à outrance des XIXe et XXe siècles. Sur l'aspect végétal, on a aussi à faire à des métiers vraiment nuls, glauques et répétitifs. La critique sur les pesticides est faible, c'est plus une démonstration de la puissance technologique ultra-froide qu'a développé l'Homme pour nourrir une masse énorme de gens, dans des sociétés où le nombre de paysans s'est effondré. D'ailleurs ces acteurs de l'industrie alimentaire ne sont plus du tout "agriculteurs" mais seulement techniciens, point. Ces travaux "à la chaîne" sont glaçants. Comment peut-on accepter ce genre de job? "Ils n'ont pas le choix" peut-on penser (perso, mon choix serait fait!) J'ignore comment ils font. C'est propre mais dégueu, mortel, déshumanisant. Et ils bouffent tous des sandwichs à leur pause. Les pommes qui flottent, c'est plus joli. On ne nous montrent pas -dommage- l'injection des antibiotiques, ce qu'on leur donne à bouffer, ni les conséquences sur l'environnement et sur la santé. Plein d'autres aspects ne sont pas montrés: ce doc reste donc partiel. Il se veut révéler la réalité très peu ragoûtante d'un monde de fous, dans lequel tout est devenu mécanique, froid, abêtissant, automatique, répétitif. Les gens sont robots parmi les robots. Marquant mais fade et plutôt déprimant!
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