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TTNOUGAT
621 abonnés
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4,0
Publiée le 12 juillet 2014
Voici un film épatant avec toutes les vedettes de l'époque qui ont l'air de s'amuser comme de petits fous et de petites folles. C'est l'intérêt du film, on rigole fort avec elle et je trouve cela plus drôle que les comédies policières qui suivront dix ans plus tard. Darry Cowl est au mieux avec une numéro d'anthologie lorsqu'il est confronté à un lavabo-armure ou affublé lui même d'une armure. Voir Noël Roquevert et Robert Dalban ensemble ne se loupe pas même s'ils ne font que se croiser. Micheline Dax ne siffle que une seule fois mais la voir en sous vêtements de 1957 est cocasse. Il y a ainsi de multiples scènes qui font que les sourires aux lèvres ne quittent pas les spectateurs "bon public". Carlo Rim fait partie des très bons cinéastes de l'après guerre, son ''armoire volante'' parle pour lui
Une grosse réunion de second rôles illustres plus quelques surprises comme Raymond Devos. Le début est plutôt amusant, la suite reste très moyenne tout de même.
Ça aurait pu donner quelque chose si le film avait été un tant soit peu mieux dirigé, ici on à l'impression que la moitié des acteurs sont en roue libre à l'instar de Noël Roquevert qui livre là une prestation catastrophique avec sa bande petits niards. On sauvera néanmoins Darry Cowl qui est très bon et Micheline Dax toujours aussi sémillante, alors évidemment la scène de flirt entre les deux vaut à elle tout seul le déplacement. On saura gré à l'équipe du film de ne pas nous avoir imposé une fin morale qu'on avait peur de voir arriver
Darry Cowl est Gaston ,professeur de lettres en province; il annonce à son père, qu'il n'a jamais connu, son arrivée à Noël. Ce dernier, gangster parisien, veut donner le change en investissant un château à Chevreuse et en se faisant passer lui et sa bande pour des gens de la haute société. Pourquoi en faire tant? Pourquoi se délester de l'argot de paname pour un langage châtié qu'aucun(e) ne maitrise et qui laisse, en présence de Gaston, le naturel revenir au galop sans provoquer le moindre sourire? Peu importe. C'est écrit comme ça et le sujet de Carlo Rim est tiré par les cheveux. On l'a connu meilleur scénariste et/ou réalisateur. Cette comédie flirte en permanence avec le nanar. C'est un comique appuyé et Darry Cowl n'habite pas son rôle de prof, préférant le plus souvent faire le sot en bégayant. On voit bien où Carlo Rim veut en venir: mettre son château sans dessus-dessous avec l'arrivée d'une spoiler: troupe de scouts, de voisins aritocratiques et d'une bande de malfrats rivale. . La bouffonerie ne prend pas parce que les personnages et les dialogues sont trop bêtes, voire puérils.