Le premier coup de coeur de l'année, après le niveau plutôt moyen des sorties depuis le 1er janvier, c'est une belle surprise. Comme à mon habitude, heureusement que j'en avais rien lu avant d'aller le voir. Car quand on lit les critiques presse, cela peut vous couper toutes envies. Et contrairement à ce que j'ai pu le lire, ce n'est pas un teenmovie. Pour sa première réalisation, Sean Ellis fait mouche. Ce film m'est allé droit au coeur. Peut être parce que quelque part on a tous un peu vécu ce que vis Ben, le héros. La fin d'un amour et la douleur qu'il en découle, le début d'un autre et toute l'exaltation que cela peut apporter. Complètement identifier au personnage, il suffit alors de se laisser bercer par ses fantasmes et de rentrer dans son monde. Celui-ci est d'une beauté et d'une poésie magnifiques mais aussi d'une très grande drolerie et d'un humour décalé et rafraîchissant. Les scènes où il arrête le temps sont d'un très grand esthétisme, une pure merveille pour les yeux et l'esprit. La scène de la partie de foot et celle de l'anniversaire sont hilarantes, et la plupart des scènes du supermarché avec les autres employés sont très drôles aussi. Tous les acteurs débutants ou presque sont parfaits. Sean Biggerstaff, Ben le personnage principal, est très émouvant et plus que convainquant. La fraîcheur et la beauté de Emilia Fox sont à l'image de sa performance et elle devient de plus en plus belle au fur et à mesure que l'histoire avance. Michael Dixon est très drôle, en gai luron et cascadeur amateur. Tous les trois sont à suivre et devraient bientôt exploser dans le cinéma anglais et/ou américain. Mise en scène impéccable, techniquement parfait, avec une très belle bande-son Cashback est avant tout :
Drôle, émouvant, romantique, mélancolique, sexy, fantasque, fantastique, imaginatif, séduisant, esthétique, poétique, féroce, frais, subtil, naïf...culte.