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Maxime P.
66 abonnés
226 critiques
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5,0
Publiée le 24 janvier 2007
Cashback c'est un peu comme si Sean Biggerstaff avait mis en image le rêve de tous les garçons , à savoir figer le temps , pour déshabiller à volonté les plus belles créatures féminines. Et l'entreprise qui au départ pourrait paraître vulgaire ou graveleuse et dégradante pour les femmes est tout le contraire. En effet , grâce à cette image lumineuse à l'extrême , et cette mise en scène assez onirique par moment , le corps de la femme est sublimé , et devient vite une oeuvre d'art inclassable (hypéréalisme , pop-art , art contemporain , sculpture de la renaissance ?) , on ne sait pas trop , sans doute un mélange de tout cela qui confirme à dire que la femme est ce que les artistes ont toujours voulu rendre parfait à nos yeux. Le seul défaut qu'on pourrait trouver à ce film , réside dans le fait , que son format long-métrage est peut-être inapproprié , en effet , les images sont belles mais l'action devient vite répétitive et du coup ne démontre rien de nouveau , mais le réalisateur se rattrape avec quelques jolis trouvailles de mise en scène et les portraits assez délirants de nombreux personnages (caractéristiques des films anglais avec plus ou moins de réussites). Malheureusement , sur la fin "Cashback" verse de manière assez innatendue dans le mielleux et se termine un peu comme une mauvaise comédie romantique américaine , c'est dommage , mais en tout cas , les qualités techniques , esthétiques et ludiques de ce film sont indéniables et confirment que la femme est bel et bien insaisissable mais enivrante.
Original, particulier, agréable, étrange. Sur fond de recherche de soi et réflexion artistique, cette comédie dramatico-surréaliste à l'anglaise est très intéressante à regarder. A réserver aux curieux de cinéma indépendant un peu bizarroïde.
Drôle, Loufoque, Acide, ce film! Le film "Cashback" est l'histoire d'un jeune peintre devenu insomniaque après la rupture d'avec sa petite amie, qui réalise qu'il est capable d'arrêter le temps. Au temps mort, il profite pour contempler la beauté des femmes et les déshabille pour faire des dessins. Ce film montre bien ce qui se passe dans l'esprit de tout le monde quand on est fasciné et séduit par une belle créature humaine. On aimerait arrêter le temps pour l'observer longuement et pour se faire des fantasmes. Les fantasmes rendent la vie riche et originale. Le film "Casback" nous apporte aussi un regard artistique sur les corps nus et nous fait penser à de beaux tableaux ou des sculptures des personnes nues comme ceux de Michel-Ange. Intéressant! Dans ce film, il y a des scènes drôles, parfois à la sauce d' "American Pie". Ce film se laisse regarder juste pour sourire et rire...
Voila un film que j'aime voir souvent... Un film plein d'un humour intelligent et bien placé, qui nous offre pas de grands éclats de rire mais un sourire tout du long comme si on était heureux... très beau !
Je pensais que j'allais beaucoup aimé ce film, mais en fait certains passages lent et triste sont plutôt bien réussi, mais les blagues lourdingues relevant du pipi caca font perdre au film beaucoup de sa saveur, j'imaginais une sorte de "Garden State", mais au final, il n'y a rien qu'un film qui aurait pu avoir beaucoup de qualités, mais il n'en est rien, la fin prévisible gâche encore un peu plus l'ensemble. J'aurai aimé que le sujet pourtant banal puisse être traité avec plus d'originalité en fin de compte et sans les touches d"humour" de mauvais goût.
Il est des films dont on ne sexplique pas de prime abord ce qui vous fait les aimer. Une histoire basique joliment emballée de poésie et de sensibilité, un humour à la limite potache mais dune candeur rafraîchissante, des effets de styles et de mise en scène simples mais inventifs, des acteurs dont la candeur na dégal que leur jeune talent. « Cashback » cest tout cela. Une gourmandise qui se déguste avec bonheur et qui laisse en bouche un doux velours. Ce premier film, véritable vision lunaire sur le passage de ladolescence à lâge adulte, est teinté dune sensible mélancolie, coincé entre nostalgie et énergie fantasque. Il fait appel à des souvenirs enfouis en nous et parle à chacun. Même si parfois par des redites malheureuses lhistoire perd de sa force narrative, létat de grâce général nen est toutefois pas entamé. Sean Biggerstaff, vu précédemment dans les « Harry Potter », contribue largement à lenchantement général. Tout en nuances sa dégaine dado sur le retour, il apporte au personnage de Ben Willis toute la subtilité, la fragilité et la fraîcheur nécessaire. «Cashback » nous dévoile un acteur et un réalisateur en devenir que lon prendra plaisir à suivre
On a beau penser ce qu'on veut de nos voisins british, ils ont dans leur écriture, qu'elle soit musicale ou cinématographique, un vrai sens du lyrisme et de la poésie, sans toutefois tomber dans le gnan gnan ou le too much. Ce film a comme ses interpètres un charme certain.
Magnifique dialogue , belle morale , réalisation réussite , bon acteur , bonne ambiance , la durée est parfaite , le film est vraiment à voir et mérite d'être connu de tous.
Une ode aux femmes! Si certaines d'entre vous mesdemoiselles se demandent encore ce qu'il peut bien fourmiller dans les méandres de nos cerveaux pas toujours catholiques à la vue de vos superbes plastiques, ce film est fait pour vous. Certes, ce n'est pas parfait, on retrouve sans surprise l'humour et une galerie de personnages loufoques propres à une comédie romantique anglaise mais Sean Ellis apporte une certaine originalité et une touche de poésie à travers sa qualité d'artiste visuel. Il manipule la caméra avec brio et l'esthétisme de cet univers dans lequel il nous entraine est vraiment très soigné. Seul gros hic, la scène de foot où j'ai décroché et je ne suis manifestement pas le seul. Bref, un 1er long métrage prometteur...A suivre...
Le côté vulgaire peut d'abord surprendre et amusé, puis ça devient vite lourd, "beauf" (comme j'ai vu dans certaine critique), avec une mise en scène tape-à-l'oeil, un peu paradoxal pour film qui se veut esthétique. On finit la dernière demi-heure par une explosion de clichés.
Bon, ben c'est pas "nullissime", mais c'est nul. Déjà il faut savoir que l'idée de suspendre le temps et du héros qui évolue dans le temps suspendu, est un leurre, qui n'intervient que de manière onirique - le personnage rêve que - et à très faible durée. Quel scandale, quand tu sais que tout le marketing est basé là dessus ! Sinon, le film est une assez mauvaise comédie romantique qui se veut indé, mais qui n'est souvent que vulgaire, rivalisant parfois avec "American pie". Il faut notamment en noter la grande mysoginie: les femmes sont filmées au niveau des seins et des culs, souvent dénudés, et leurs visages sont souvent ignorés, même pas cadrés. C'est sauvé de la catastrophe total par de très courts moments, notamment grâce à la convaincante Emily Fox.
Impressionnant au début, "Cashback" parvient à allier avec maestria fantaisie, fantastique et poésie. Mais il eut été tout à fait remarquable de parvenir à tenir la longueur, et si tel avait été le cas, on aurait atteint des sommets cinématographiques. Et oui, le film s'épuise pour devenir une honnête comédie romantique où la magie du début ne parvient pas véritablement à refaire surface. On regrette une certaine négligence scénaristique faisant la part belle à des scènes comme celles du match de foot, plaisantes, mais pas du niveau des moments éblouissants du début. On a alors le sentiment que l'excellente sauce du court-métrage a été rallongée à la va-vite. C'est bien dommage, mais ça reste quand même supérieur à la moyenne (je ne peux pas mettre 2,5 étoiles). "Cashback" est-il le premier long d'un futur grand réalisateur ?
Quel petit bijou que ce "Cashback" de Sean Ellis, à l'origine court-métrage d'un quart d'heure, primé dans plusieurs festival dont celui de Tribeca, heureusement pour nous, car grâce à cette reconnaissance, Sean Ellis décida d'en faire un long métrage. Ainsi nous est comptée l'histoire à la fois banale et originale du jeune Ben Willis, artiste en devenir étudiant aux Beaux-Arts qui vient de subir sa première vraie déception amoureuse et commence de ce fait une longue période de déprime couplée à une insomnie pesante, et décide donc de faire fructifier ce tiers de vie supplémentaire qui s'offre à lui en travaillant de nuit dans un supermarché. Le temps défilant de plus en plus lentement durant ces nuits de labeur, il se met à imaginer celui-ci comme s'il était suspendu pour le faire passer plus rapidement. Une réalisation très bien conçue, jonglant entre passages teintés de légèreté et de profondeur, elle est parsemée par les éclairs de génie de Sean Ellis (comme le travelling du coup de fil de Ben à Suzy), qui dispose du bande originale tout simplement sublime et qui permet à l'ambiance de prendre parfaitement. Sean Biggerstaff livre une interprétation de grande qualité, et donne une dimension supplémentaire au personnage charismatique et rêveur de Ben Willis. Très bon film, il ne reste donc plus qu'à attendre la confirmation de ce cinéaste avec envie.
Au départ court-métrage nominé aux oscars, Cashback est vite devenu un long métrage, fort de son succès. Cest lhistoire de Ben Willis, étudiant aux beaux arts qui casse un jour avec sa petite amie. Le pauvre petit, très malheureux, décide de travailler dans un supermarché. Entre les stupidités des deux potes lourdingues, les scènes éculées du gérant du magasin et un match de foot complètement débile, Ben livre au spectateur sa vision de lart, sa conception théorique. Si le film bénéficie deffets de style particulièrement intéressant (la scène où Ben peint des femmes nues, alors quil a arrêté le temps) , le coté teenage movie qui revient sans cesse gâche complètement le film. Ce qui aurait pu être la vision intellectuelle et abstraite dun artiste se transforme en film pour ados un peu plus beau que la moyenne (par moment).
C'est pas un chef d'oeuvre mais c'est léger et ça fait du bien. Le genre de film qui vous donne envie de regarder plus autour de vous dans la vie de tous les jours. La mise en scène est aussi très sympa et donne vraiment du relief à un scenario pas très riche.