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Philippe C
109 abonnés
281 critiques
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1,0
Publiée le 17 janvier 2009
Chrysalis cumule de nombreux défauts des films de SF ratés. Rythme mou, ambiance chiante plutôt qu'oppresantes , effets spéciaux surutilisés pour cacher un scénario mince. Pompeux, aux choix estéthique discutable,il devient par moment bonnement ridicule notamment dans la bagarre finale. Ca n'a aucun interet. Alors pourquoi une étoile ? Pour le charme de Marie Guillard, car même au niveau des acteurs, tout le monde a part elle se noie y compris DUPONTEL que j'adore pourtant.
Le vide. A se demander si l'ensemble des décors asseptisés et froid va volontairement dans le sens de cet objet de mauvaise science-fiction. Même Albert Dupontel met son jeu à niveau et la où pour un personnage du même type dans "le convoyeur" cela fonctionnait, ici, rien. L'histoire est quand à elle une succession de prétextes (les jumeaux) sans importances qui ne servent finalement qu'à nous éloigner du dénouement convenu. Plantage!
Il y a tant à dire. La prétention de vouloir faire un Minority Report à la française, suffisait déjà à craindre le pire. Trop d'ambition tue l'ambition mais nourrit le ridicule. Le ridicule est atteint. Nos amis scénaristes ont pondu trois lignes sur une page Word en police time news roman police 32 pour détailler l'histoire du film. Le plus triste est d'avoir tenté de le rendre complexe, en mélangeant les personnages sans liens apparents. Hormis les vieux dénouements téléphonés dès le premier quart d'heure, comme le traditionnel coup de la nouvelle équipière menacée, rappelant le meurtre de la précédente. Le ridicule est également atteint au niveau de l'action. Trois combats similaires, avec les mêmes personnages, illustrent assez bien le manque d'imagination. Il faut dire qu'entre temps, la plus lamentable course-poursuite à pied de toute l'histoire du cinéma était parvenu à sortir indemne des séances de visionnage et de montage. Idem pour le casting de Marie Guillard. A moins que son CV présentant "La Mentale", la série "Extrême limite" ou encore "Le Clone" démontre un minimum de prise de conscience que Chrysalis allait frôler le naufrage cinématographique.
Franchement, il y a de quoi être déçu. Le film n'est pas une catastrophe, ni un navet intersidéral, mais il faut quand même voir que la SF a évoluée depuis Blade Runner. Ici le plus regrettable est que Leclercq ne semble utiliser l'univers SF qu'en prétexte à une certaine stylisation du film. Les décors sont soignés, tout comme la photographie, mais au-delà de ça : néant. Vu que le genre est très peu exploité en France, on peut s'attendre à ce que les quelques réalisateurs qui s'y essayent aient quelque chose à proposer, plutot que de nous faire un film policier à la sauce SF dont l'inspiration va clairement chercher ses sources aux USA. Le scénario n'est pas mauvais dans l'ensemble mais sa mise en scène est assez poussive. Malgré le bon casting du film, certaines scènes sont mal jouées ou surjouées, d'autant que les personnages et notamment celui de Dupontel ne sont pas bien traités. Mention passable, et peut mieux faire.
Un policier sur les traces de l’assassin de sa femme, une chirurgienne qui tente de sauver sa fille accidentée, une machine à recomposer la mémoire qui a été dérobée… Chrysalis est un film de recherche formelle. Fragmenté, hiératique, nerveux, et kaléidoscopique à l’envie ; un polar construit autour du thème de la mémoire, et de cette machine qui la vide de son contenu mais préserve la possibilité de la remplir à nouveau. Le concept est alléchant, le résultat déçoit. Il déçoit d’abord par la difficulté qu’il y a à comprendre l’action, l’accent étant délibérément mis sur la construction au détriment de la lisibilité. Il déçoit aussi parce que le côté polar est simpliste avec un dénouement banal. Il déçoit enfin parce que malgré ses violences et son fractionnement, il parait alangui, et distille goutte à goutte un élixir d’ennui aux gouttes noires et blanches. Dans ses interviews, Leclercq fait référence aux « yeux sans visage » de Franju, et ce avec raison : il en a repris maints défauts. Pourtant les éléments de fiction sont intéressants (Paris avec de nouvelles tours, l’opération chirurgicale faite sur un hologramme, etc.) ; pourtant côté acteur il n’y a rien à dire : Marthe Keller a l’ambiguïté nécessaire, ses rapports filiaux avec la craquante Mélanie Thierry sont émouvants ; Dupontel est à l’aise dans son rôle de policier déjanté et les autres acteurs sont bien à leur place. Mais tout cela ne suffit pas à transformer cette expérience en une réussite, principalement parce que le fond d‘une œuvre ne doit pas être l’illustration d’une forme.
Peu entrainant malgré une mise en forme assez punch qui aurait du présager un métrage français couillu pour une fois, il n'en est rien. Dupontel est ridicule pendant ces interminables chorégraphies de combat et a l'air de franchement s'ennuyer. Une étoile uniquement pour la scène de tir du début et l'accident de la fille de Marthe Keller, c'est à dire une scène de 5 minutes et une autre de 5....secondes !!!
Des images expressionnistes aux couleurs dénaturées, des décors qui font froid dans le dos dans un univers glauque qui réagit même sur les quelques extérieurs. En plus de ses séquences cruelles, ce film est extrêmement esthétique, malgré son histoire farfelue. Les comédiens y mettent du leur, tel Albert Dupontel, un vrai costaud très charismatique, et une bonne Mélanie Thierry...
le pari était ambitieux, mais à demi réussit : les décors, costumes sont de belles réussites, le casting fait son maximum, la réalisation est impressionnante par moment, mais le réalisateur fait trop de démonstration technique par instant, les bastons sont moyennes, le rythme est parfois un peu trop lent, mais au final il reste un bon petit film SF à la francaise, pas génial mais tout a fait recommandable aux amateurs du genre.
ça se veut froidement esthétique, mais finalement ça se plante complètement. La froideur des images finit par agacer. ça veut nous embarquer dans un scénario supposé complexe, soit disant travaillé, qui s'avère avoir un goût de déjà vu très désagréable. Un peu de modestie dans la façon de faire aurait peut-être donné quelque chose de bien.
Pas grand chose à retenir, comme d'habitude dans les films de Dupontel...mis à part peut etre, la photographie d'une qualité certaine. Sinon on se sent un peu comme une vache dans un pré... on attend. Et en y regardant de plus près, on trouverait d'ailleurs à certains acteurs du film un charme ...bovin.
Thriller science-fiction à la française, CHRYSALIS vaut le coup d'oeil. Non pas pour son histoire très faible, mais pour sa réalisation et le point de vue du réalisateur du futur. Très High-tech (comme on peut l'imaginer), des décors froids, distants, mais une réalisation lisse, des images de toute beauté, CHRYSALIS offre une belle leçon de cinéma ou plutôt de réalisation avec des effets spéciaux très soignés. Les acteurs y croient, mais le scénario manque de relief. On verra si Julien Leclerq s'en tirera mieux la prochaine fois.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance et surtout la scène d'intro du film. Très très bien réalisé. Mais la suite se tasse un petit peu (A la française). Il fallait tout de même l'oser ! +1 pour la France !