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NeoLain
4 955 abonnés
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0,5
Publiée le 8 septembre 2008
Le retour en force de la S-F à la française attendra encore... Les effets spéciaux, décors et la photographie sont pas mal, mais... Pour le reste, zéro : pas de mise en scène, pas de scénario, pas de personnages, aucune intrigue qui sous-tendrais l'ensemble du film. Une très mauvaise copie mal torchée (presque scène pour scène) de Minority Report du grand Steven Spielberg. En dépit d'une b-a alléchante et d'une réelle ambition de jouer dans la cours des grands, Chrysalis déçoit complètement. Julien Leclercq reprend tous les stéréotypes américains, leur mise en scène, leurs combats et effets spéciaux, mais il s'avère incapable de faire illusion sur le vide astral de l'histoire. Ce jeune réalisateur réalise peut-être un rêve de gosse, mais s'avère incapable de diriger ce casting prestigieux d'acteurs, de créer une atmosphère, de rendre ce polar d'anticipation crédible, prenant et intense. Mêmes les décors sont laids à force de jouer toujours sur l'opposition noir/blanc, comme si plus aucun bâtiment du 20ème siècle n'existait à cette époque ! En somme, n'est pas Spielberg qui veut. Contentez-vous de la bande-annonce, les meilleurs moments sont dedans.
Intrigué par l'insuccès du premier long métrage de Julien Leclercq, c'est avec méfiance que j'entame le visionnage de Chrysalis... Et force est de constater que ce film est à mon sens relativement sous-estimé. Bien que le ratage soit de taille, l'ambition palpable à chaque séquence empêche le décret d'un monument de nullité. Déjà Albert Dupontel s'en tire admirablement, fabriquant un personnage trouble, taciturne puis amnésique, physique et intense : son changement de registre au beau milieu du métrage mérite l'intérêt et le respect. Par ailleurs l'esthétique de Chrysalis témoigne d'un travail considérable, pleinement élaboré, pas toujours bien agencé car prioritairement technique mais non moins honorable que la qualité du jeu de Dupontel. Certes le sentiment d'esbroufe demeure tangible, pourtant difficilement évitable quand c'est un premier essai pétri de prétentions visuelles ; certes le scénario peut faire pâlir, salmigondis improbable d'autres oeuvres littéraires et cinématographiques, pas du tout maîtrisé, aucunement original et surtout très laborieux... Il importe donc de se concentrer davantage sur la forme que sur le contenu pour apprécier Chrysalis, film au résultat inefficace mais prometteur. A voir pour démêler le vrai du faux.
Une photo quasi noir et blanc, presque mortuaire... Un futur tangible... Dupontel comme un poisson dans l'eau... Un chef opérateur en total adéquation avec le film... Bien sûr on trouvera peut-être que l'enquète policière possède une carapace très classique (couple de policier, interrogations...etc), un peu froide et emplie de détails qui sentent quand même le déjà-vu ; peut-être est-ce le scénario qui bredouille ? Le réalisateur qui reste trop effacé alors qu'il fait montre de grandes possibilités ? Pourtant on se laissera prendre, plutôt que séduire, par cette double histoire, ce brin de mystère, ces combats au corps à corps dans des espaces réduit ; mais pas assez. Le rythme nous laisse sans doute trop réfléchir et déméler un peu vite l'énigme. Un exercice pas complètement abouti et pas toujours convaincant dont on ne peut nier les qualités artistiques. Il y a donc quelques bon points, mais pas mal de point pas vraiment abouti. Je n'ais donc pas spécialement accroché.
Les films de science-fiction français sont si rares, que le risque pris par Julien Leclercq avec “Chrysalis”, polar futuriste à base d’amnésie, et sous influence “Minority Report”, en est d’autant plus louable. Sauf que si les intentions du jeune réalisateur, couplées à un parti-pris formel intéressant, sont bonnes, elles ne font pas tout, et ne rachètent en aucun cas une représentation un peu chiche du Paris de 2050 (réduit à un vague plan d’ensemble, une succession de couloirs et des gadgets déjà existants aujourd’hui), ni un récit poussif, fait de deux histoires : celles d’un flic en quête de vengeance, et d’une jeune fille à la recherche de sa mémoire. Deux lignes narratives parallèles qui se rejoignent dans un final aussi expéditif que l’avancée du reste est laborieuse, et (des)servie par un casting en petite forme, dont Albert Dupontel, aussi atone que crédible physiquement. Du coup, on peine à entrer pleinement dans l’enquête qui se déroule sous nos yeux, et se révèle aussi froide que le métal qui compose la majorité des lieux de l’action, transformant ainsi le premier essai de Leclercq en un long métrage décoratif.
France et science-fiction ne vont pas forcément de pair. Chrysalis n'est qu'un énième témoignage parmi d'autres de ce mariage délicat entre la sensibilité hexagonale et un univers de SF à la Philip K. Dick: une esthétique glacée et terne pour l'ambiance, mais un casting un peu trop bancal (en dépit d'Albert Dupontel, qui semble trop en retenue) et une mise en scène qui n'a rien de transcendant (la gestion des scènes de combat fait quand même sourire), le tout conjugué à un scénario plat et sans saveur particulière. Chrysalis, qui semblait être un bel objet de curiosité, s'avère finalement trop poussif dans ses développements pour espérer convaincre.
"Chrysalis" est un polar français mêlant science-fiction (dans un cadre réaliste) avec enquête policière, avec en toile de fond le thème de la mémoire bloquée et de la recherche des souvenirs. Il est regrettable que le scénario soit aussi confus, car rapidement tout s'entremêle pour former quelque chose de cohérent certes sur le plan visuel, mais de fouillis et d'incompréhensible sur le fond. Dommage car l'esthétique froide et impassible du film ainsi que sa photographie sont remarquables. Niveau casting c'est en revanche un peu plus mitigé : personnellement j'adore Albert Dupontel et même si je reconnais qu'il joue toujours le même genre de type paumé j'ai du mal à lui jeter la pierre, tout comme à Marie Guillard et Mélanie Thierry. Par contre j'ai trouvé les autres plutôt moyens. Pour son premier film, Julien Leclercq a donc réalisé quelque chose de réussi sur la forme mais brouillon sur le fond, un schéma qui a malheureusement tendance à se répéter dans le paysage de la SF française. Vraiment dommage.
Assez rare pour qu'il mérite d'être souligné et applaudi, un film de Science-Fiction français. Le premier pour son réalisateur Julien Leclercq qui y démontre là tout un savoir-filmer nourri à ce qui se fait de mieux en terme de photogénie. Un sens du cadre largement au dessus de la moyenne qui donne un ton vraiment futuriste au film, mais qui ne peut contrebalancer la trop grande quantité de défauts qui gène à la cohésion de l'ensemble. Avec son 2e film, "L'assaut" Leclercq a déjà prouvé que sa patte pouvait faire des dégâts, gageons qu'avec plus de moyens, il reviendra à la SF et montrera que son "Chrysalis" n'était qu'une jolie ébauche de son joyau à venir.
Une idée intéressante qui se suit sans déplaisir mais qui manque de punch pour vraiment décollé. L'ambiance sombre nous plonge littéralement dans l'univers et les acteurs restent corrects. On peut reprocher quelques incohérences et surtout des combats très mal réalisés.
Un poil futuriste, ce film policier traite un scénario qui va trop loin et qui est contraint d"asséner son lot d'invraisemblances dès qu'approche le dénouement. Cela n'enlève rien au talent de la réalisation ni de celui des acteurs, mais cela ramène le produit simplement à ce qu'il est alors qu'il eût pu voler plus haut que le commun du genre. Par ailleurs les scènes de combat semblent longuettes et dignes de celles des productions martiales asiatiques. Non, on ne s'ennuie certes pas à ce spectacle, mais on n'y jubile pas non plus.
Excellent film d'anticipation, avec des acteurs magnifiques, des combats royales, un scenario, c'est vrai un peu fourre-tout. mais bon, la mise en scene est mega bien. Un grand film qui n'a pas eu de succes en salles, c'est dommage.
Je ne comprends pas les notes de la presse... Pour une fois qu'on nous sert un film dont le genre (à savoir sf, anticipation) est rare voire inexistant dans le cinéma français... Alors bien sûr, le film porte les quelques stigmates du premier film mais bon dieu, le résultat est bon, ça fait du bien et il était temps. Il serait temps également que le cinéma français arrête d'être aussi frileux et de s'ouvrir à un nouveau genre! Monsieur Leclerq chapeau bas, si ce film ne remporte pas tous les suffrages, il a au moins le mérite de secouer le cinéma français. Mention spéciale à Dupontel tout en retenue mais quel talent.
Il ya beaucoup d'idées qui foisonnent, qui se dessinent mais qui ne sont jamais vraiment abouties... Le scénario n'invente rien et la mise en scène manque de personnalité, tout est pompé sur les grands maitres. Les décors ne sont pas originaux, l'ambiance froide et crasseuse n'est qu'un leurre puisque c'est un tout aseptisé qui laisse surtout froid le spectateur... La seule vraie qualité est le jeu des interprètes qui se donnent à fond et qui y croient vraiment... Leur déception n'a d'égal que la notre.
Un film de Sf français est assez rare pour noter l'évènement. Si ce premier film de Julien Leclercq n'est pas le film de l'année, il possède néanmoins quelques qualités non négligeables. Techniquement le film est très beau, la photo très métallique, donne une ambiance très particulière. Tout comme le travail fait sur les décors et les effets spéciaux qui restent assez discrets. Le casting est quant à lui plutôt bon. Même si Dupontel a un rôle plus physique qu'intellectuel il s'en sort bien. Mais ce sont les femmes qui tirent le mieux leurs épingles du jeu. Marthe Keller, trop rare (cette année dans U.V.), est parfaite. Confirmation du talent de Mélanie Thierry, qui devrait bientôt explosé. Claude Perron, fidèle du Dupontel, excelle dans un rôle différent de ce qu'elle nous offre d'habitude. Et enfin Estelle Lefebure, étonnante, qui nous fait découvrir un talent d'actrice que l'on ne lui soupçonnait pas. Reste un scénario peu inventif, une mise en scène un peu trop froide et sans risque. Bel effort tout de même pour ce très jeune réalisateur dont on suivra le deuxième opus avec intérêt.
Ca commence comme dans un « Starship laser », travelling dans des couloirs sombres, éclairage tamisé de néons colorés. Le film vit de haut (merci Zazie pour le jeu de mot). L’ambiance est posée. Lumière acier, décors épurés dans le pire style design, gadgets futuristes. Un air de déjà vu… On pense de suite à « Renaissance ». Sur le fond et la forme. Le fond car le scénario affiche le même minimum syndical sans être rattrapé par une mise en scène des plus élémentaires. La forme car derrière un challenge technique où l’on trouve de belles trouvailles en matière de cadrages ou de direction artistique l’intérêt se réduit au final à l’accessoire. Dupontel donne dans la prestation honnête et l’on a plaisir à revoir Marthe Keller dont la suavité fait passer son insipide personnage. Bref le film de Julien Leclercq est en état de chrysalide, et on attendra son prochain pour se faire un jugement sur ses qualités de réalisateur.
L'intrigue assez complexe permet au réalisateur de tout faire sur ce pretexte, pour un final trop confus et indigeste. En revanche les images et les combats sont assez stylisé, beau et possèdent un jolie côté futuriste. Decevant sur le principe mais regardable et suivable malgré tout si on ne cherche pas a comprendre toutes les incohérences.