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Votre avis sur L'heure zéro ?
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Dans "Conte d'été", Melvil Poupaud nous avait déjà montré qu'il avait un certain talent à la guitare, nous découvrons maintenant dans ce film qu'il a aussi quelques dispositions en tennis. Il est en effet un des héros de "L'heure zéro" de Pacal Thomas qui, un peu plus de deux ans après "Mon petit doigt m'a dit...", adapte une nouvelle oeuvre de Agatha Christie. Mais autant j'avais suivi les aventures de Catherine Frot avec une once d'ennui, autant les investigations de François Morel m'ont ici vraiment enthousiasmé et je me suis régalé en suivant cette énigme que bien entendu, comme à mon habitude, je n'ai pas su résoudre. J'avais bien une idée à laquelle je croyais dur comme fer, mais ce n'était qu'une fausse piste sur laquelle je m'étais gentiment fait embarquer. J'enrage. Nous vivons cependant une enquête captivante, savoureuse, légère avec de sympathiques petits intermèdes musicaux qui rendent ce film en tout point remarquable et agréable. Dans cette mise en scène volontairement théâtrale, les acteurs sont tous en forme, même si l'on peut regretter que Laura Smet surjoue vraiment trop. Allez, on reprend tous en choeur (sur l'air de "Les cloches") : "Sherlock Holmes, Jules Maigret, Miss Marple, Hercule Poirot, Columbo, Columbo...".
Je suis une fan d'Agatha Christie et c'est certain je m'attendais à autre chose,... La mise en scène est un peu "bizarre" mais au final ça tient la route, les personnages sont louffoques et celui interprété par Laura Smet, complètement "cinglé" ! Concernant le personnage de François Morel, c'est un Hercule Poirot mais encore plus louffoque qu'à l'accoutumée ! Donc au final,adaptation bizarre mais bien !!
Un film decevant, trés lent, où il ne passe rien et où on s'ennuie du début à la fin.
Une intrigue qui peine à démarrer, des personnages compliqués et ambigues, des situations parfois inutiles et une interprétation presque lamentable.
On ne se prend pas à l'histoire.
C'est catastrophique meme la réalisation fait peine à voir.
Un véritable navet
Une intrigue qui peine à démarrer, des personnages compliqués et ambigues, des situations parfois inutiles et une interprétation presque lamentable.
On ne se prend pas à l'histoire.
C'est catastrophique meme la réalisation fait peine à voir.
Un véritable navet
bon film mais ne vaut pas "mon petit doigt..."
Par ailleurs, François Morel a beaucoup de mal à rivaliser en réflexion avec les éternels Hercule Poirot, Colombo et autres Miss Marple, noms illustres qu'il fredonne. Peut-être manque t-il de petites cellules grises dans cette histoire et peut-être que ce policier là n'a pas "sa femme" pour lui souffler quelques bonnes idées ! Restent le charme de C. Mastriani, la verve de Laura Smet et les paysages et la musique qui est remarquable. Quant à l'humour il est quasi inexistant ou que trop forcé pour être drôle. Je pense avoir fait le tour de l'horloge et il est l'heure zéro !
Par ailleurs, François Morel a beaucoup de mal à rivaliser en réflexion avec les éternels Hercule Poirot, Colombo et autres Miss Marple, noms illustres qu'il fredonne. Peut-être manque t-il de petites cellules grises dans cette histoire et peut-être que ce policier là n'a pas "sa femme" pour lui souffler quelques bonnes idées ! Restent le charme de C. Mastriani, la verve de Laura Smet et les paysages et la musique qui est remarquable. Quant à l'humour il est quasi inexistant ou que trop forcé pour être drôle. Je pense avoir fait le tour de l'horloge et il est l'heure zéro !
Plusieurs crimes sont commis dans un château breton où se sont réunis une famille et des amis ; l’inspecteur Bataille enquête.
Tiré du roman d’Agatha Christie « towards zero » (1944), le film en garde l’esprit malgré la transposition. Les scènes annexes préliminaires montreront progressivement leur cohérence avec l’ensemble. Grande cohérence donc, restitution parfaite d’une atmosphère pesante d’huis-clos, décor soigné, et intéressant travail de caméra. Les touches d’humour dont Pascal Thomas agrémente ses œuvres sont ici légères et pimentent l’ensemble. La distribution est adéquate, les acteurs bons ou excellents, la palme revenant à Chiara Mastroiani, renfermée, étrange, mal dans sa peau, campant parfaitement le personnage d’Aude.
Qui dit film policier classique dit interrogatoires fastidieux, et malgré un effort du metteur en scène pour les alléger en en variant les contextes, cette partie est quelque peu indigeste. On regrettera aussi de petites incohérences et un l’intervention d’un deus ex machina permettant seul la résolution de l’énigme.
La meilleure des trois adaptations « Christienne » de l’auteur, parce qu’elle est la seule comédie dramatique, ce qui l’autorise à conserver l’atmosphère oppressante du récit.
Tiré du roman d’Agatha Christie « towards zero » (1944), le film en garde l’esprit malgré la transposition. Les scènes annexes préliminaires montreront progressivement leur cohérence avec l’ensemble. Grande cohérence donc, restitution parfaite d’une atmosphère pesante d’huis-clos, décor soigné, et intéressant travail de caméra. Les touches d’humour dont Pascal Thomas agrémente ses œuvres sont ici légères et pimentent l’ensemble. La distribution est adéquate, les acteurs bons ou excellents, la palme revenant à Chiara Mastroiani, renfermée, étrange, mal dans sa peau, campant parfaitement le personnage d’Aude.
Qui dit film policier classique dit interrogatoires fastidieux, et malgré un effort du metteur en scène pour les alléger en en variant les contextes, cette partie est quelque peu indigeste. On regrettera aussi de petites incohérences et un l’intervention d’un deus ex machina permettant seul la résolution de l’énigme.
La meilleure des trois adaptations « Christienne » de l’auteur, parce qu’elle est la seule comédie dramatique, ce qui l’autorise à conserver l’atmosphère oppressante du récit.
Pascal Thomas abandonne parfois ses comédies nostalgiques au grand cœur ("Le grand appartement" récemment, "Les maris les femmes les amants" il y a plus longtemps) pour s’adonner aux plaisirs de la comédie policière. Après "Mon petit doigt m’a dit", voici donc cette heure zéro, dotée d’un délicieux scénario (d’après Agatha Christie) avec une intrigue à l’ancienne, des personnages ultra-caractérisés, un inspecteur farfelu et extra-lucide qui évidemment résoudra une affaire très compliquée, tout en laissant une légère zone d’ombre (lunaire ?) sur la fin. L’inspecteur, joué avec délectation par François Morel, répète une petite comptine "Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Miss Marple, Colombo, Colombo…"
Tout ceci serait parfaitement réjouissant si la direction d’acteurs et la mise en scène ne sentaient pas la poussière. Le jeu anti-naturel, sur-expressif, très articulé pour que les dialogues s’entendent comme au théâtre (jusqu’aux moindres liaisons) fait parfois penser aux derniers Chabrol…
On est en dehors de la réalité et cette impression est renforcée par les partis pris de la mise en scène, privilégiant les coups de théâtre, faisant des personnages des archétypes d’une tragi-comédie, sans âme, sans consistance.
Cette théâtralité pourrait passer avec de la démesure, ou une vraie créativité, un sens artistique, des comédiens s’activant ensemble dans la même direction. Au final, il ne reste que la présence sensuelle un peu vulgaire (mais très agréable) de Laura Smet, et le couple de pitres jouant les deux domestiques : eux sont tout à fait réjouissants.
Tout ceci serait parfaitement réjouissant si la direction d’acteurs et la mise en scène ne sentaient pas la poussière. Le jeu anti-naturel, sur-expressif, très articulé pour que les dialogues s’entendent comme au théâtre (jusqu’aux moindres liaisons) fait parfois penser aux derniers Chabrol…
On est en dehors de la réalité et cette impression est renforcée par les partis pris de la mise en scène, privilégiant les coups de théâtre, faisant des personnages des archétypes d’une tragi-comédie, sans âme, sans consistance.
Cette théâtralité pourrait passer avec de la démesure, ou une vraie créativité, un sens artistique, des comédiens s’activant ensemble dans la même direction. Au final, il ne reste que la présence sensuelle un peu vulgaire (mais très agréable) de Laura Smet, et le couple de pitres jouant les deux domestiques : eux sont tout à fait réjouissants.
Une enquête bien divertissante où on se retrouve plongé dans l'intrigue par le talent intemporel d'agatha christie qui est, y a pas à dire, la reine du suspense. Les acteurs ne sont pas tous excellents mais ça ne gêne pas le plaisir.
On a connu Pascal Thomas plus inspiré. Moins bien réussi que "Mon petit doigt m'a dit"..., mais meilleur que "le Crime est notre affaire", cette "Heure zéro", dont le dénouement tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, montre hélas les limites d'un réalisateur visiblement plus inspiré par des œuvres plus légères et humanistes. Heureusement, l'interprétation est irréprochable avec des acteurs tous plus formidables les uns que les autres. Mention spéciale à Chiara Mastroianni.
Un roman d'Agata Christie mis au goût du jour en Bretagne par Pascal Thomas. Se laisse regarder, mais certains rôles sont surjoués (Laura Smet en hystérique, la femme de chambre qui pleure tout le temps...) mais le réalisateur a peut-être voulu faire de l'humour. Du niveau d'un téléfilm Hercule Poirot en plus actuel, mais pas inoubliable.
Caine78
Même si il est vrai que l'on ne retrouve le charme et le côté farfelu de "Mon petit doigt m'a dit", L'Heure zéro n'en demeure pas moins un plaisant film policier, ou Pascal Thomas s'amuse à jouer avec les codes toujours avec élégance et intelligence. Certains personnages sont d'ailleurs très droles, et semblent tout droit sorti du burlesque (le couple de domestique.) Le casting est en revanche assez inégal (bien pour François Morel, Melvil Poupaud et Danielle Darrieux, moins pour Laura Smet qui en fait un peu trop et Chiara Mastroianni qui n'en fait pas assez.) N'en reste pas moins que le divertissement reste toujours agréable, et c'est bien là l'essentiel.
Impossible de nier que "l'Heure Zéro" soit un divertissement des plus plaisants : entre un mystère - et sa résolution - bien agencé selon la bonne vieille tradition d'Agatha Christie, et son illustration un tantinet facétieuse et distancée par Pascal Thomas, avec truculents numéros d'acteur à la clé (la palme revenant cette fois à Laura Smet, qui en fait trop avec une énergie proprement jouissive, et à François Morel, qui abandonne avec une vraie pertinence ses tics d'ex-Deschiens), pourquoi bouder son plaisir ? Ce genre de film un peu suranné fait incontestablement du bien au milieu de la production française catastrophique depuis pas mal d'années. Reste que, comme tout divertissement qui ne prétend être que cela, il est difficile d'en retenir quoi que ce soit de notable plus de deux heures après sa projection.
Avec un début un peu laborieux, le film devient de plus en plus intéressant au fur à mesure de l'enquête.
Un film bien fade pour un crime de deavit être passsionnant. La lenteur de la réalisation m'a fait bailler plus d'une fois, heureusement que Laura Smet a mis un peu jois dans cette histoire ennuyante.
J'apprécie. Bon scénario, bons acteurs, des personnages avec leur propre personnalité. Idéal pour un samedi soir. Bien que les dix premières minutes semblent divaguer et que le début de l'intrigue peine à démarrer, le reste est vraiment creusé. On nous emmène à droite, à gauche sans jamais pouvoir distinguer l'assassin : un vrai Cluedo, et vu qu'à ce jeu, je ne suis pas vraiment douée, j'ai savouré tous les détails du dénouement. On retiendra Melvil Poupaud, élégant, et Danielle Darrieux vraiment tordante quand elle est stone.
L'heure zéro ne devrait pas être présenté comme un film policier, étant donné que le meurtre arrive tard dans le film, et que l'enquête est réduite.
Il faudrait plutôt présenter ce film comme l'histoire d'un homme qui retrouve son ancienne femme dans la maison de sa tante, alors qu'il est accompagné de sa femme actuelle.
Le crime serait alors un élément du film, mais pas l'élément principal.
Sachant à quoi m'attendre car ayant lu le livre, je savais que ce n'était pas un roman policier comme les autres, et j'ai pu profiter du scénario et de la reconstitussion.
Le jeu des acteurs est particuliers, on ne peut pas dire le contraire, ca plaît ou ca ne plaît pas. Pour ma part j'ai quand même était convaincu.
J'ai donc bien aimé ce film, mais je comprends quand certains avouent être déçus.
Il faudrait plutôt présenter ce film comme l'histoire d'un homme qui retrouve son ancienne femme dans la maison de sa tante, alors qu'il est accompagné de sa femme actuelle.
Le crime serait alors un élément du film, mais pas l'élément principal.
Sachant à quoi m'attendre car ayant lu le livre, je savais que ce n'était pas un roman policier comme les autres, et j'ai pu profiter du scénario et de la reconstitussion.
Le jeu des acteurs est particuliers, on ne peut pas dire le contraire, ca plaît ou ca ne plaît pas. Pour ma part j'ai quand même était convaincu.
J'ai donc bien aimé ce film, mais je comprends quand certains avouent être déçus.
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