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Un visiteur
2,0
Publiée le 31 mars 2024
C'est d'époque, le côté scientifique est à peu près, les vêtements à bord sont récupérés chez les bûcherons, chemises à carreaux, tout est dans l'à peu près. Un voyage sur Jupiter, en 1965, c'est quand même pas évident. André est un intrépide et la bande de copains toujours près à faire une blague de potache. Seule, Marta dans son vaisseau attend patiemment. Je n'ai pas trop saisi quel était l'intérêt de leur mission.
Un film de S.F. assez naïf mais qui n'est pas aussi raté que cela. On est en 1965 et cela se ressent de pas mal de façons. Il y a un déroulé, des péripéties, de l'humour. C'est un vrai film qui nécessairement a bien vieilli et même très rapidement mais dans sa forme, il reste très regardable, sans mauvaises intentions ni autant d'incohérences que cela.
Voyage dans un film préhistorique. Harrington est un peu n’importe qui. C’est un poulain de l’écurie Corman. Autant dire que la contrainte financière, il est né avec. Mais c’est là qu’on voit que le maître a parfois un talent que l’élève n’a pas. Deux vaisseaux spatiaux quittent la Lune pour se rendre sur Venus. Arrivés sur place après quelques péripéties, les types se rendent compte que la planète est habitée de maquettes, de pâte à modeler et de voix féminines sensuelles. Ils sont aidés dans leur aventure par leur robot super sophistiqué mais aussi agile qu’un gamin dyspraxique à qui on a confié un travail de couture (je me moque pas je ferais pas mieux). Bon, disons-le tout net, c’est pas très bon. Même quand on est indulgent. Bien sûr, ça a vieilli mais c’est pas vraiment ça le problème. C’est surtout une question de rythme et de logique. Les personnages prennent parfois des décisions en dépit du bon sens ce qui donne l’impression que tout ça est écrit à l’arrache. Idem, les dialogues sont pauvres. Au final, il ne reste que le charme d’une esthétique surannée et quelques scènes d’action finalement assez sympathiques. Il y a fort à parier que Corman himself aurait fait bien mieux mais surtout, on est trois ans avant le 2001 de Kubrick et le film ressemble plus au Voyage dans la Lune de Méliès.
C'est rare de rencontrer un nanar pareil, pourtant il a été tourné en 1965 avec pas mal de moyens, des acteurs misérables, un scénario ridicule et des effets spéciaux à couper le souffle. Un film hors norme, ce film reste un navet incommensurable et il reste difficile de faire pire.
Je possède une version techniquement affreuse. Mon jugement en est sans doute affecté. Mais globalement, c'est vraiment d'une naïveté qui n'a que l'agrément (peut-être réel) d'un sous-nanard. Ne pas chercher l'ombre d'une rationalité quelconque. Le plus gênant, ou peut-être le plus intéressant, c'est qu'il s'agit en pleine guerre froide d'un décalque d'un film soviétique de 1962 (La Planète des tempêtes), lui même issu d'un mauvais roman tout aussi soviétique (Sur la planète orange), par les Américains, avec des scènes entières simplement copiées. Normal d'ailleurs puisque le réalisateur du premier, Pavel Klushantsev, a collaboré au second. Autre intérêt "historique" : le film date de 1965, deux ans avant qu'une sonde soviétique ne nous apprenne qu'il fallait dire adieu à la fantastique Vénus des romans, BD et films, et que la planète baignait dans une atmosphère d'acide sulfurique avec une pression atmosphérique de 80 fois la pression terrestre et une température de 400°C. Le Club Méd de l'enfer.
Un film de Curtis Harrington (1965) qui reprend des scènes du film soviétique de Pavel Klushantsev La Planète des tempêtes (1962). C'est mou et assez neuneu, c'est peu intéressant (et pourtant ça aurait pu l'être, les ingrédients étaient bien là) Il y a comme ça des films dont on se dit qu'il est dommage qu'ils soient ratés.