Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
I'm A Rocket Man
279 abonnés
3 089 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 février 2017
Enième film qui traite de la condition de la femme en Orient mais je dois dire que celui ci ne m'a pas emballé plus que ça !!! Le côté sensuel, un peu comique parfois m'a gêné et je n'ai pas réussi à accrocher !! En plus c'est un peu long et répétitif et on finit par se lasser et s'ennuyer un peu !! Une petite déception !!
Je ne connais pas le Liban... donc je ne sais pas si ce film montre quelque chose de réaliste. Ce qui m'a plu dans ce film c'est les tranches de vie de ces femmes qui ont quand même malgré leur différence de religion, de situation etc qui ont des points communs et qui s'entendent. Je le trouve très bien réalisé mais je trouve la fin... bah sans fin en fait :D
Petite escapade de cinéma Libanais entre romance ambiguë et soins capillaires. Si le côté alléchant du caramel nous fait saliver durant le générique, la platitude du reste est une réelle déception. Une œuvre exclusivement féminine, faisant preuve de toute la délicatesse imaginable et d'une guimauve à couper le souffle. D'ailleurs ce souffle est coupé juste après la présentation des personnages; présentation pour le moins abstraite et dénuée de sens. On s’efforce ensuite de penser que l'actrice/réalisatrice Nadine Kabaki songera à passer en seconde, nous emmener au vif du sujet. Hélas ce n'est pas le cas. Cette romance en pente douce et sans réel enjeu, ne fait que grattouiller en surface des émotions humaines sans y apporter la moindre intensité. L'absence totale de rythme finit par nous terrasser d'ennui dès la 1ère partie. Dommage car les intensions étaient bonnes et le dépaysement oriental réclamait toute notre attention. En définitive, et sans vouloir paraitre misogyne, on se retrouve devant un film de "bonne femme" pur et dur, et mou du genou à l'extrême. Radicalement décevant. 1,5/5
Superbe fable ou se mêlent les boires et déboires de ces femmes, toutes générations confondues. L'ambiance Sépia renforce "l'aigre doux" de l'histoire. Excellente prestation de la part des comédiennes plus vraies que nature. Et pour une fois, les hommes ont le bon rôle. Seuls les "méchants" ne sont pas visibles dans le film.
Caramel ce déguste avec les yeux et le coeur. Le titre résume bien le film: Sucré, doux, succulent, mais pouvant brûler et faire mal.
Quand on se veut de copier "Venus Beauté", on essaie d'avoir au moins une dose infime de talent. Ici il n"y a rien, de la plus morne banalité des acteurs ne nait que l'échec clinquant de ce film... dommage !
Une fable superbe sur les femmes, l’amour et sur un pays : le Liban.
Nadine Labaki est grande par sa générosité et par son regard sur nous les femmes, tellement seules, tellement dépendantes. Il s’agit de magie que peu de réalisateurs détiennent; la magie du regard sur la vie et sur une communauté chrétienne ou musulmane et surtout un pays. Spike Lee détient le don et Nadine Labaki aussi. Ces portraits sont bouleversants et le film détient l’odeur du pays, la musique porte l’histoire, c’est une alchimie magnifique .
Des portraits de femmes sublimes :
Layale et le temps perdu à aimer son homme marié, Yasmine et sa crainte de la religion, Rose et sa dévotion pour sa sœur Lili, Rima et son amour pour les femmes refoulé, Jamale et sa crainte du temps qui passe. Dans les films de Nadine Labaki les hommes ont toujours un rôle secondaire mais de grande beauté ou de grande cruauté. Cette réalisatrice est une grande et elle confirmera encore son talent avec « Et maintenant on va où ? »
Venus Beauté (Institut) à la libanaise... Nadine Labaki (vue dans "Rock the casbah") nous emmène dans un voyage sensuel et parfumé au sein de son pays natal. "Caramel" (2007) est une oeuvre douce-amère où la jeune actrice-réalisatrice mêle le destin de 5 femmes très différentes, ayant en commun de subir le poids des traditions chrétiennes et musulmanes, et la pesanteur parfois cruelle de la vie, dans un pays pas épargné par les tragédies. La photographie à dominance jaune donne une identité visuelle marquée au long-métrage, interprété par des actrices locales non professionnelles. Au final "Caramel" est un joli moment, un touchant portrait de femmes, mais dont la tonalité très contemplative déconcertera les amateurs de films plus rythmés.
Un film tout en finesse et subtilité. Nadine Labaki nous emporte avec beaucoup de plaisir dans la vie de quelques femmes si proches et si différentes de notre réalité. Ce moment passé avec elles semble trop court et hors du temps. A recommander vivement.
Magnifique... On ne se lasse jamais de regarder ce film, ne serait-ce que pour la musique composée par le compagnon de Nadine Labaki, Khaled Mouzanar. Très belles images
le portrait de 5 femmes libanaises à travers leur vie quotidienne. Sans grand prétention, pas réelement dérangeant mais tout de même agréable à regarder grâce à une mise en scène simple et propre, une image et une bo intéressante, des jeux d'acteurs touchants, parfois époustouflants de naturel notamment celui de la realisatrice, la ravissante Nadine lebaski. Bien que sans trop aller en profondeur elle nous livre içi une vision sensible de la condition féminine, on est attendris par les fragilités, la beauté des personnages et les émotions qui les traversent. Pour un premier film c'est plutôt une réussite.
Enième film traitant de la "dure" condition des Femmes de part le monde (Arabo-Musulman comme d'habitude), Caramel expose le quotidien sans envergure d'une poignée de donzelles et avec lui toute la débilité abyssale de la problématique existentielle de la gente féminine estampillée "MODERNE".
Car qu'on se le dise, être une Femme dans le Beyrouth d'aujourd'hui, c'est dur! (dureté rendue plus âpre encore par le salon de beauté miteux dans lequel officient les personnages
Comment ne pas s'émouvoir devant tant de souffrance? Entre celle qui sert de sac à foutre pour un mari volage (quel fumier le mec quand même!) celle vieillissante qui refuse de voir son joli minois dépérir (signe d'une grande profondeur d'esprit), celle qui lorgne sur les clientes (Caroline Fourest sort de ce corps!) et celle qui (Ô malheur!) s'est faite décarcasser avant le mariage, tout est fait donc pour tenter d'émouvoir les adeptes du féminisme contemporain, celui déambulant seins nus et vociférant des inepties sur fond de posture victimaire.
Hélas, à moins de considérer la bourgeoise vénale comme le summum de l'accomplissement féminin (ce que les personnages seraient si elles avaient les mêmes moyens financiers), difficile de cautionner cette démonstration de connerie ne faisant que trop facilement l'impasse sur le caractère largement discutable des motivations revendiquées implicitement (réduire le sens de son existence à la plénitude de sa vie sexuelle c'est un peu limite quand même!) Exit donc la remise en question (psychologisme n'est pas psychanalyse) le film de Nadine Labaki n'est rien d'autre que la production malhonnête d'une Zahia de plus, qui a bien compris par quels chemins passer (ceux induisant bien sournoisement que la liberté passe obligatoirement par le mimétisme social de valeurs marchande véhiculées par l'occident décadent, si prompt à relayer ce genre d'immondice) pour espérer obtenir les avantages matériels qu'elle convoite.
Sujet éculé au possible, la cause féminine n'a visiblement pas encore trouvé le moyen de sortir des carcans idéologiques de la société de consommation, malgré la prétention de ce caramel (mou) de vouloir affirmer le contraire, à moins bien sûr de considérer le modèle occidental comme la norme à suivre pour l'ensemble de l'humanité!
Et si je concède malgré tout une étoile et demi, c'est parce que la notion de sacrifice autour du personnage se dévouant pour sa soeur malade est tout de même touchante!
Un film pas désagréable il comporte surtout un petit coté subversif avec le décalage entre la vie menée par les personnages et le poids des traditions obscures et hypocrites qui ont force de loi. Le scénario en revanche n'est pas spécialement intéressant on se contente de suivre un peu tout les personnages, heureusement plutôt bien interprétés on trouve même un sosie de Nino Manfredi jeune.
Même sans véritable enjeu, ce film se suit facilement et nous fait découvrir la vie libanaise à travers ces femmes ordinaires, avec leurs histoires... J'ai aimé ce tableau de la vie populaire libanaise, les actrices sont attachantes.. Film agréable.