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Sylcor64
1 abonné
9 critiques
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5,0
Publiée le 16 août 2007
Superbe film, envoutant par l'ambiance, les regards, la chaleur des sentiments et l'humour qui y règne. On aime ces femmes différentes et fragiles en les suivant dans leur vie quotidienne avec leurs tracas, leurs passions, leurs émotions et leurs éclats de rire aussi. On souhaiteriat ne plus les quitter quand le film se termine...hélas! A voir et revoir même!
Tendre, doux, chaleureux, rigolo, intelligent. Merveilleuse photo, bande son bien choisie, actrices belles et justes. Allez-y sans hésiter, on en sort touché avec une envie de le revoir.
c'est génial, hypersensible, finement joué, avec coeur, générosité, esprit, humour, les femmes sont belles, le pays est beau, l'histoire est émouvante, j'ai pris un super pied, merci à la réalisatrice !!!
Ce "Venus Beauté" à la façon Libanaise a beaucoup de charme. La lumière et la photographie sont très belles, et Nadine Labaki a beaucoup de talent pour saisir les émotions sur les visages de ses actrices. On pourra sans doute regretter une certaine faiblesse du scenario qui met en scène une mosaique de personnages sans vraiment choisir un angle ou un fil conducteur qui aurait maintenu plus d'intensité dramatique. Nadine Labaki nous livre néanmoins avec Caramel un portrait doux amer très intéressant et très touchant de Beyrouth. C'est dépaysant et ça nous change vraiment des images d'actualité qui nous viennent habituellement du Liban. Ce qui est certain c'est que Nadine Labaki est bourrée de talent, que son premier film est à voir, et que son prochain est déjà très attendu.
Film intimiste très féminin, très sensuel grâce auquel on découvre qu'il peut y avoir une vie malgré la guerre. Que le besoin d'aimer et d'être aimé aide à survivre à toutes les formes de belligérance. Que les femmes pourraient tant faire si elles voulaient unir leurs forces,leurs pouvoirs et leurs révoltes. Qu'il peut exister des solutions pacifiques aux conflits les plus ancestraux... Que Beyrouth aurait pu être le Paradis sur Terre si les hommes n'en avaient pas fait un Enfer... Des actrices pour la plupart "amateurs" mais ô combien justes et drôles dans leur rôle. Des éclairages soignés et une photographie qui mettent bien en valeur l'atmosphère lourde, poussiereuse de la ville et celle plus légère, plus rassurante, plus conviviale du salon de beauté. Un bon film qui fait voyager et espérer qu'un jour la paix durera (el salam alek oum).
Un film tout en douceur qui nous fait entrer dans un univers de femmes volontaires qui avancent avec leur coeur. Une réalisatrice et actrice superbe et talentueuse. Mais il y a beaucoup trop de non dit et de non aboutissement. Même si le film joue la sutilité peut être un peu trop. On a l'impression de passer parfois à côté, un manque de concret.
Comme son titre l'indique, ce film se coule tout en douceur. C'est un peu (et même beaucoup) la version libanaise de Vénus Beauté Institut. Les vies, les amours qui se croisent autour d'un institut de beauté, dans un Beyrouth de vacances. Mais c'est surtout une galerie de très très beaux portraits de femmes. Nadine Labaki (c'est son premier long métrage et elle interprète l'un des rôles) montre, comme on a rarement l'occasion de le voir, énormément de tendresse pour ses personnages, de la plus jeune à la plus vieille. Certes tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, y compris les quelques mecs qui agrémentent les décors. Certes tous les stéréotypes y passent, de la jeune fille à marier, à la plus âgée qui ne veut pas vieillir (et j'en passe pour vous laisser tout le plaisir). Mais là n'est pas le propos : pas de morale affichée, pas de thèse défendue, l'intérêt du film est ailleurs. C'est précisément le regard porté par la réalisatrice sur ces/ses personnages en quête d'amour, qui en fait tout le sel ou tout le caramel, selon les goûts. Et si l'on veut bien se laisser porter par la douce et sensuelle caméra de Nadine Labaki, alors on appréciera là un beau moment de cinéma jusqu'à ce que la fenêtre ouverte se referme comme à regret. Avec en prime, avec la VO et la BOF, le dépaysement garanti !
Un scénario minable, une mise en scène en dessous de tout, une ambiance poisseuse et brouillonne. De petites histoires sans intérêt. Tout pour faire un mauvais film. Je ne mets pas souvent la note minimale mais ce navet ne mérite pas mieux. On se moque du spectateur!
Comme bien souvent, les meilleures surprises du Festival de Cannes ne sont pas forcément là où on les attend. C’est-à-dire pas dans les films en compétition, mais dans les sections parallèles (Semaine de la critique, Quinzaine des réalisateurs, Un certain regard). L’une de celles de cette année nous est venue tout droit d’un des pays les plus présents dans les informations ces derniers mois : le Liban. C’est à Beyrouth, capitale de cet état alors en proie à la guerre, que Nadine Labaki situe l’action de sa première réalisation, une comédie lumineuse qui entrecroise cinq portraits de femmes se retrouvant dans un même lieu : un institut de beauté où deux d’entre elles sont employées, et qui pratique, entre autres, l’épilation au caramel. Chacune se débat comme elle le peut avec ses problèmes (amour, âge, orientation sexuelle, prise en charge d’un parent âgé au détriment de sa vie sociale…) et toutes se retrouvent au salon pour extérioriser tout ça, avec une liberté de ton aussi inattendue que réjouissante. Sans être exempt de défauts (notamment en ce qui concerne les traits de caractères un peu trop stéréotypés de certains personnages), “Caramel” est donc un long métrage tout à fait plaisant, que l’on peut voir comme une sorte de croisement entre Almodovar (notamment “Femmes au bord de la crise de nerfs” ou “Volver”, mais en moins sordide que ce dernier), “Venus Beauté (Institut)” et “Desperate Housewives”, même s’il ressemble surtout à lui-même.
Excellent film, manquant parfois d'un fil conducteur qui lui donnerait probablement un caractère plus achevé. Les actrices sont excellentes et la complexité des sentiments et des femmes en particulier y est remarquablement exprimée. La BO mérite aussi une mention . Bravo
Des femmes entre elles, qui rient, pleurent, partagent entre elles (et avec nous) coups d'éclat et coups de cafard sans tomber dans la mièvrerie ou le misérabilisme. Un film très touchant et d'une pudeur particulière. J'ai beaucoup lu dans la presse des références à "Vénus Institut" de Tonie Marshall qui ne m'avait pas emballée plus que ça et je trouve ces comparaisons injustes : "Caramel" est bien plus émouvant et drôle à la fois, mieux filmé et, somme toute, beaucoup plus digeste. Nadine Labaki (à la fois réalisatrice et premier rôle féminin du film) est une vraie révélation. Maîtrisant bien son sujet et ses troupes derrière la caméra, belle, lumineuse et juste devant, elle a manifestement réussi son pari.
Surtout mesdames ne manquez pas ce film... et vous Messieurs non plus. Peut-être en apprendrez-vous sur votre femme, votre copine... voire votre maîtresse. Ce film est une sorte de "Venus Beauté" à la libanaise. Donc, avec des détails différents mais non moins intéressants...
La vie des femmes au Liban version DESPERATE HOUSEWIFES avec de très bones actrices.Le film n'est jamais désespéré et les situations les plus dramatiques deviennent cocasses.Il y a du Almodovar dans l'air.Un régal.