Liban = guerre avant tout pour nous autres Français, voilà ce que la presse met en exergue une fois pour toutes, surtout ne pas imaginer autre chose... Ici, la tornade qu'est Nadine Labaki ose prétendre qu'on peut, dans un contexte tourmenté depuis des lustres, survivre en microcosme, en essayant d'embellir son quotidien avec ce qui passe à sa portée. Quelques esprits chagrins en seront froissés. Ce huis-clos davantage apparenté à Almodovar, au nouveau cinéma italien, ou même argentin, est riche d'anecdotes, sensuel et "vache" à la fois. Beauté et intelligence, ruse aussi, plus encore dans le non-dit que dans les rires et les larmes... Luttes féminines, là comme ailleurs, pour contourner les obstacles sans égratigner les messieurs ou la famille... Cinéaste fascinante, plus lucide qu'il n'y paraîtrait de prime abord (rien du côté petit-bourgeois de "Vénus Beauté" si ce n'est que ça se passe dans un lieu où on se rafistole pour tâcher de durer). Atmosphère sensuelle, et assez trouble avec ce caramel équivoque... Une cinéaste toutes voiles dehors dans son accoutrement et son propos, elle a l'allure de ces magnifiques créatures orientales habituellement voilées... Profond, plein d'humour, très esthétique : à moins d'être coincé de quelque part, on en ressort charmé ou carrément chaviré, qu'on soit homme ou femme !
Un film tout en finesse et en douceur. on passe un agreable moment en decouvrant finalement que si l amour n est pas legalement vu de la meme facon à beyrouth que chez nous (scene de la voiture), on se rend compte que gerer les sentiments, c est en fait internationalement tres difficile. seules quelques longueurs sont a regretter dans ce film.
Une comédie douce-amère pour ce premier film couleurs femmes, femmes aux féminins, en quête de sens à donner à leur vie, avides, même quand l'âge pourrait laisser penser que la quête du bonheur n'a plus cours. Et les hommes, pourriez-vous nous rétorquer? Ils sont là, à la fois dans le champs de mire et en bordure, presque hors champ, sont l'objet de bien des intérêts mais demeurent en marge, en marge des préoccupations de ces femmes qui se cherchent dans un monde empli de codes, d'apparences à sauvegarder, de non dits, de pudeurs... Il y est question d'amours, de séduction bien sûr, de place dans des espaces familiaux et communautaires régis par des règles à respecter et à perpétuer malgré le monde qui bouscule et aspire à changer, d'amitiés, d'attentions à l'autre... Les spectatrices seront probablement touchées, émues, quant aux spectateurs, y prendront ou trouveront-ils leur place? Un film aux couleurs mordorées, à goûter sans se brûler.
Merveilleux et trés sympathique film sur les femmes au Liban. Un rayonnement et une effervescence au féminin. Une histoire sur les histoires de femmes,pleine de finesses.
Très prévisible, d'un ennui mortel. Histoire insipide. Certes, Nadine Labaki est très jolie et sincère mais franchement à part les excentricités beyrouthines, le film n'a aucun intérêt. Je ne comprends pas les criiques positives, j'ai dormi pendant 30 minutes...
Excellent film , que certains comparent à Vénus Beauté (auquel personnellement je n'avais pas du tout accroché) . Le cousinage avec des films d'Almodovar (Volver surtout) me semble plus approprié . C'est un film drole , sensible , sensuel (trés).
Très joli film d'amitié féminine. Tout en subtilité. De belles histoires de femmes dans un Liban où la femme n'a pas toutes ses libertés. A la fois gai et grave. Et dans ces tons caramel en douceur!
Superbe! d'autant plus qu'à part l'actrice qui joue Layale, les autres sont toutes des amatrices! La femme orientale dans toute sa beauté et sa fragilité est décrite dans ce film magnifique.On se laisse porter dans ce Liban au féminin, à voir absolument!
Un peu déçu. C’est le sentiment que j’en retire en sortant de la salle. Certes on peut faire un très bon film sans intrigue mais une bonne étude de mœurs doit permettre aux spectateurs de s’imbiber de l’ambiance, d’intégrer les personnages. Le film nous montre la vie des deux communautés libanaises, chrétienne et musulmane, à travers un épisode de vie de quelques femmes travaillant dans un salon de coiffure/esthétique. Certains y ont vu un « Vénus Beauté » version orientale. Le film se rapproche aussi de « Comme t’y es belle » mais il manque quelque chose. C’est moins un film qu’une succession de petites histoires sans grande importance. Il n’y a pas de fil conducteur. Il y a des longueurs, des situations approximatives, des chutes que l’on devine. Les actrices se ressemblent et les prénoms étrangers de leurs personnages ajoutent un peu à la confusion. Qui est qui et qui fait quoi ? Parfois le jeu des comédiennes est « limite », on croit voir un film de potaches réalisé pendant les vacances d ‘été. En résumé, même si le caramel est collant, je n’ai pas adhéré.
Quel ennui : un vulgaire sitcom, sans mise en scène, lorgnant sur Vénus beauté avec tous les clichés et caricatures concernant les femmes libanaises. Un film déconnecté des réalités d'un pays en ruines.A quand un beau film sur ce pays en souffrance ?
Un joli film, une actrice-réalisatrice terriblement belle, charmante, qui plus est intelligente, nous ayant livré un film sur la femme "moderne" au Liban, femme dotée de plusieurs facettes, de parfois plusieurs vies en une...Pour une fois que le Liban ne nous apparaît pas comme un pays en proie aux luttes terroristes, comme un pays au centre d'un conflit, comme un pays détruit, à reconstruire, pour mieux peut-être être détruit à nouveau, je ne gâche donc pas mon plaisir de lire la dédicace finale de Nadine Labaki : "à mon Beyrouth".
Petite comédie sentimentale. Si ce film avait été tourné à Paris ou n'importe où en France, on l'aurait vite classé dans la catégorie téléfilm. Mais voilà, cela se passe à Beyrouth ! Nous découvrons donc la culture de ses habitants; la vie quotidienne et les préocupations journalières de jeunes femmes, autour d'un salon de coiffure. Réduire la fracture entre le monde oriental et occidental : c'est le seul intérêt, non négligeable, de cette oeuvre gentillette.