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Un visiteur
1,0
Publiée le 22 août 2014
On prend les même et on recommence, le scénario est prévisible au possible, l'humour est beaucoup plus lourd que dans le premier (ex: la scène d'intro), les personnages sont bien moins charismatiques (ex: la fille de Jean Pierre qui ne sait pas faire grand-chose d'autre que des clins d’œil), les répétitions des situations et des blagues du premier n'ont pas vraiment d'intérêt. Malgré ça Franck Dubosc continuera de faire rire les personnes qu'il fait rire d'habitude avec son côté looser (What else ?) et on sourit deux ou trois fois devant ce film, mais au final il n'a pas vraiment lieu d'exister car il n'apporte rien au premier.
Alors que Fabien Onteniente projette déjà un troisième opus, ce Camping 2 s'est avéré décevant. Autant que son prédécesseur d'ailleurs. On revient aux flots bleus, avec nos chers amis du précédent opus et en y rajoutant le charismatique Richard Anconina dans un personnage assez coincé du bulbe. Mais la vedette de cette franchise est sans conteste Franck Dubosc qui est l'essence même du film. Par son humour, sa gestuelle et son personnage, Patrick Chirac est le seul moment où le spectateurs peut rire. Pleins de vannes attendues et d'une histoire tant exploitée, on espérait autre chose de ce deuxième Camping. Surtout qu'on a évincé la prodigieuse chansons des Tongs qui avait fait fureur dans le premier. Comédie familiale à partager avec de jeunes enfants, on passera un bon moment mais pas de quoi s'esclaffer de rire. En espérant que si Camping 3, il y a, Onteniente aura su corriger ses erreurs. Alors... On attend pas Patrick ?
Magnifique, tout simplement magnifique. J'ai acheté ce film 0,20 €uros dans un vide grenier et j'ai fait une affaire. En effet, un agréable moment de détente, on ne pense à rien, on se laisse entraîner par le jeu d'acteur du grand Franck Dubosc de la première minute à la dernière seconde de ce chef d’œuvre. Le scénario est aussi relevé et travaillé que pour le premier volet, c'est dire la performance. Pas du tout un sentiment de déjà vu. On rit à grand éclats de voix devant les pitreries des Gatineau, Patrick Chirac et autre Jean Pierre Satellite ! ... Et quel générique de fin... on ne s'y attend plus, il arrive et il libère le spectateur, sans aucun doute le meilleur moment du film.
Une suite un peu moins bien que le premier. En effet celui ci repose sur les gags du premier, les apéros, les dictons pastis, la phrase de patrick, c'est bien mais à la longue on sent le manque d'inspiration. Ensuite Anconina joue bien, mais ne remplace pas Lanvin (qui était la force du premier opus), Puis, les Gatino, qui ont encore un problème de couple etc... Mais il est tout de même regardable, on passe quand même un bon moment.
Une suite copiée-collée du premier, mais en moins bien car (beaucoup) moins drôle et assez plat au niveau du scénario. C'était prometteur, mais ça reste assez insipide. Et puis Franck Dubosc commence sérieusement à agacer ...
Une déception ! Autant j'ai vraiment apprécié le "1er", qui était vivant et drôle, autant ce "2" m'a paru insipide. A part Mathilde Seigner qui est toujours aussi convaincante en Sophie Gatineau, belle quadra frustrée, et Franck Dubosc qui "pousse" à peine son personnage de "gros beauf", les autres font un peu pâle figure. On regrette aussi Gérard Lanvin en Dr Saint-Josse et sa "voiture de James Bond", remplacé par un Richard Anconina dont le personnage de Jean-Pierre, assureur-loser, ne m'a pas, mais alors vraiment pas convaincue. Quant au "grand Mendez" (le garagiste qui m'avait tant fait hurler de rire dans le "1"), il a vraiment raté sa reconversion ! Bref, "Camping 2", c'est "Camping" au rabais !
"Christophe Colomb a découvert l'Amérique, et moi j'ai des couverts en plastique." Cette vanne constitue le SEUL moment un tout petit peu drôle du film. Personnellement, je pense que le fait qu'elle soit prononcée par Dubosc m'a un peu empêché de l'apprécier à sa juste valeur. Tout le reste du film n'est que comédie bas de gamme, pour ne pas dire "totalement merdique", comme savent si bien le faire 90% des réalisateurs de comédies françaises.
Affligeant, consternant, je me suis ennuyée du début à la fin et ne me rappelle pas avoir ne serait -ce que souri une seule fois. Un mauvais épisode de " camping paradis"