Que faire quand on a envie de gagner de l'argent sans se fatiguer et qu'on dispose d'un succès déjà étonnant ? Vous avez compris : une suite.
Alors, c'est tout pareil que le premier, oui monsieur. Un mec qui n'aurait jamais pensé tout seul à venir dans ce camping. On remplace le chirurgien en panne blindé jusqu'à l'os par un assureur, forcé par un collègue de boulot à s'orienter vers ce coin de paradis ... pour beaufs. Vous qui travaillez, vous serez surement convaincus de la pertinence de ce début d'histoire, car vous non plus ne choisissez pas vos vacances avec votre famille/vos enfants, mais en fonction des exigences de vos collègues !
Bref, arrivé sur place, ce clermontois (en tant qu'auvergnat, je préfère quand même qu'on évoque clermont pour les résultats de l'asm) est aussitôt alpagué par patrick chirac. Tout pareil que j'vous y ai dit ! Bien entendu, on a droit au psychodrame de la famille pic qui veut se barrer et s'engueule avec la directrice du camping. Comme dans le premier, les gatino s'engueulent et se séparent pour finalement se remettre ensemble. Comme dans le premier le nouveau venu déteste ses vacances au début et les trouve géniales à la fin. Comme dans le premier, les gags sont moisis, le scénario inexistant, l'histoire à dormir debout, je préfère oublier le bouffon de la drac avec son assiette mérovingienne achetée par moscato 3 francs six sous dans un vide grenier ... Comme dans le premier, on a droit à l'opposition nudistes/flots bleus. Comme dans le premier on s'ennuie, on regrette le temps perdu et l'argent aussi, on se demande où va le monde, et on espère que les chaînes de tv ne s'empresseront pas trop de nous imposer cette sous bouse infâme ...
Pour finir, si Lanvin était convaincant dans son rôle, Anconina est comme toujours mauvais, vraiment à côté de la plaque. L'avantage, c'est que pour une fois, il ne fait pas en sorte de briller grâce aux comédiens qui l'entourent, puisqu'ils sont majoritairement grotesques, dubosc en première ligne, et même claude brasseur qui vieillit mal ou a eu pitié de tout ce beau monde ...