D'habitude je prend toujours la peine de faire des critiques constructives mais alors la je suis tellement époustoufler par autant de guimauve et de capacité à prendre le public pour des QI d'huitres que je dirai tout simplement en citant Laurent Baffie : "n'y allez pas c'est une merde".
Plein de vide, bourré d'incohérences, d'absurdités, d'opportunismes, Disco tente de réconcilier une classe populiste attardée à une noblesse rigide et cruelle qui n'existent plus.
Fabien Onteniente suit la même recette que Camping: l'éloge mêlée à la raillerie de la "France d'en bas", le retour aux divertissements populaires et l'utilisation abusive d'une pléthore d'acteurs célèbres aussi motivés par le scénario inexistant qu'un figurant de Plus Belle la Vie. Disco assume en outre son statut de monstrueuse publicité de plus d'une heure et demie pour Darty et Buffalo Grill et remporte la palme de ce que le cinéma peut incarner de plus triste: un piège à cons. Reste Frank Dubosc, clown triste qui tourne sérieusement en rond et commence à s'entamer la queue.
Une comédie à ranger aux côtés du DVD d'Asterix aux Jeux Olympiques, dans la catégorie machines à thunes hypocrites, affligeantes et débilitantes.
Je ne vois rien de positif. Un film incarnant des "bofs", joué par des acteurs qui semblent être dans un jour "bof". Durant le générique de fin, je réalisé à tel point le cinéma français était en difficulté !
Ce film sent le Dubosq à plein nez ! Ça roule des épaules assez maladroitement sur des pas de disco, mais on sent que les acteurs ont dû galérer pour apprendre ces mouvements. Un paquet de placements produits -comme dans Camping- qui ont servi non pas à rajouter de la crédibilité, mais à financer les cachets des nombreuses têtes connues.. Cette comédie est drôle mais sans plus, à part la scène de fin avec la chorégraphie excellente de Samuel de Le Bihan..
Comme d'habitude, dès qu'un film possède un casting de rêve, il est un flop. Disco est un film surfait, a un scénario bidon, des répliques tirées des blagues carembars, et est complètement copié sur Podium. Le seul réconfort provenait de la BO... Bravo, messieurs !
On sort de ce Disco de bonne humeur pas de grand fous rire mais un bon rythme avec des personnages plus attachant les une que les autres et de bonnes surprises et la plus belle c'est Béart totalement inattendu.
Comme à l'accoutumée, Disco est un de ces films qui semblent être riches en gags et qui garantie des fous-rires à longueur de minutes. Enfin c'est l'impression que j'ai eu à la vue d'une bande annonce qui annonçait une comédie grandiose et originale: Succession de scènes Disco, Spots lumineux, Dancefloor, Blague foireuse et histoires romantiques...Bref un bon moment en perspective. Malheuresement le film est un raté... Dubosc revetit une fois de plus sa piètre enveloppe de personnage ringard et lourdingue mais charmant. Sauf que cette fois ci il joue également dans une autrecour: l'attendrissement. Autant vous dire que le mélange aurait pu être réussi si Dubosc était allé au bout de ses personnages. Résultat des courses => LE DISCO est un alibi pour couvrir une histoire d'amour des plus banales (à base d'antipode) et des plus platonique. On ne profite guère du Disco et l'histoire d'amour nous laisse sur notre fin. Alors quitte à faire un film à l'eau de rose, Monsieur Dubosc, ayez la décence de satisfaire les amoureux des Woody Allen!! Je ne parle pas de Depardieu, Nanty...C'est pitoyable! Emmanuelle Béard est si ravissante...Du gachis...
Bref en conclusion on a l'impression de voir un film auquel on a subtilisé plusieurs scène. Un raté pour Dubosc et sa bande qui s'inscrit dans l'exhaustive liste des nanards français...