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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 juin 2010
Je pensais voir un bon film avec en tête d'affiche Marc André Grondin, incontestablement un très bon acteur que j'ai découvert dans C.R.A.Z.Y. J'ai été très déçue par ce film insipide, décousu et sans grand intérêt. L'atmosphère du film est trop oppréssante, grise, déprimante dans cette affreuse banlieue de Louisiane abandonnée. On s'ennuie mortellement dès le début, je déconseille...
Vraiment pas terrible. C'est tiré d'une histoire vraie, le sujet était intéressant mais l'acteur principal a le charisme d'un fer à repasser et c'est tourné comme un vieux film des années 80. Quel dommage !
Je connaissais déjà l'histoire, et pourtant, les acteurs ont réussis à me faire oublier qu'il s'agissait d'un film dont je connaissais les développements. Emilie de Ravin est bluffante de naturel, dommage qu'elle soit si peu présente dans le seconde partie du film. Fame Janssen est impeccable, Ellen Barkin est méconnaissable, et Marc-André Grondin est franchement surprenant. Nick Stahl, trop rare au cinéma, prouve ici qu'il est l'un des jeunes acteurs les plus intéressants de sa génération, avec un rôle à l'opposé de son rôle dans la série Carnivale. Bref, malgré quelques maladresses, et s'il n'est pas un grand film, le Caméléon est un divertissement plutôt réussi.
Enfin un rôle à la mesure de Marc-André Grondin. Oh, il assurait dans ses précédents rôles mais il était temps de sortir de celui du beau gosse avant d’être catalogué. Le rôle est donc mature mais en plus, il excelle à faire ressentir la peine, la colère, la peur, la solitude. Film assez sombre, se passant autour d’un gosse perdu, dans un environnement pauvre. Sans oublier que l’histoire est tirée du fait divers sur Frédéric Bourdin qui aurait usurpé une quarantaine d’identités dont deux d’enfants disparus.
D'excellentes prestations, et une histoire très interressante, mais un film long, mou et surtout une atmosphère très glauque, avec une musique très desagréable (qui se veut angoissante), ce qui empèche d'apprecier pleinement ce polar... Dans la même lignée, "Roberto Succo" est bien meilleur.
Le film est très réussi ! Il faut dire que les scénario aussi improbable que réel aide bien, ainsi que la performance Grondin toujours aussi parfait. très troublant, malsain...
Un film pas facile d'accès bien que relativement bien servi par ses acteurs, Marc-André Grondin en tête. Le sujet (et surtout la mise en scène) met particulièrement mal à l'aise et dans ces conditions il n'est sans doute pas évident d'apprécier le film à sa juste valeur. Par contre, cette façon de gérer les sauts dans le temps me laisse quelque peut songeur pour ne pas dire plus. Ces sauts participent même à perdre complètement le spectateur qui ne comprendra que bien plus tard dans le film qu'il fallait ranger les scènes dans ce sens et non à l'inverse (ce revirement tardif n'ajoutant rien au film ceci dit en passant...). Le plus indéniable de ce film c'est cette façon (bluffante?) de dépeindre les quartiers pauvres à l'américaine. Pour conclure? Un scénario prenant mais sans doute pas exploité au mieux.
Les prestations irréprochables des acteurs permettent au film d’acquérir une certaine dose dramatique, qui souligne la difficulté de la reconstruction sentimentale. Dans un climat de pauvreté et de fatalité ultime, l’échec social et émotionnel semble inévitable. Tout comme l’échec d’un film ennuyeux et qui ne peut, comme le ferait un véritable caméléon, camoufler sa médiocrité derrière une esthétique convenable. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Le film ne reprend pas vraiment le parcours entier de Fortin, ce qui aurait certainement plus intéressant, mais préfère se focaliser sur l'épisode le plus connu de sa vie: son usurpation d'identité commise sur un enfant de 12 ans, disparu 4 ans avant, et ses " retrouvailles " auprès de sa famille, totalement ébahie de le voir rescusiter d'on ne sait où.
Cette histoire est vraiment fascinante par les questions qu'elle soulève : comment cette famille a pu être à ce point aveuglée par ce subterfuge alors qu'il y avait des grosses différences entre les 2 garcons ( dont l'âge, Bourdin ayant déjà 24 ans) qui semblaient interdire le moindre espoir? Comment Bourdin, qui semble vite dépassé par la tournures des évenements, s'est senti avec ce sentiment d'imposture collé aux basques?
Le problème est que le film ne répond pas vraiment à ces questions et laisse Fortin à ces zones d'ombre. Très vite, ce qui interesse Jean Paul Salomé est plus la résolution de l'énigme ( autour du probable meutre de l'enfant disparu?) que l'étude de la personnalité de ce si mystérieux Frédéric Fortin... article en entier sur ce lien : http://www.baz-art.org/archives/2011/06/27/21465189.html
Une histoire prenante et des acteurs très crédibles. Avant de voir le film je n'avais qu'un souvenir très vague de cette histoire vraie et le film est si bien fait que très vite on comprend la motivation de ce jeune qui voulait à tous prix se faire aimer.
L'histoire est absolument passionante du fait aussi que c'est une histoire vrai ! Les acteurs sont bons, le scenario bien ficelé, les émotions y sont, les sentiments aussi. La condition de cette famille est merveilleusement représenté, le fait qu'ils cachent une vérité, et qu'ils s'accrochent coute que coute à tout soupçon d'espoir qui pourrait rendre leur vie un peu plus agréable ! Néanmoins, je pense que l'aspect psycologique de cet imposteur (Marc-André Grondin) n'est pas assez exploré. Autre point négatif : la fin ! C'est interressant d'avoir marqué le fait que l'adolescent recommence encore et encore , mais le film aurait du s'arreter la. Pas de retour sur l'enquete. En tout cas, bien interressant : à voir !